(Minghui.org)
En 2007, la plupart des pratiquants de Falun Gong dans le camp de travaux forcés de Xigemu (dans la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang) ont été arrêtés dans les régions alentour, y compris la ville de Shuangyashan, la ville de Tongjiang, le canton de Fuyuan, le canton de Tangyuan, le canton de Huanan, le canton de Huachuan, etc.
Au début, les pratiquants ont été détenus dans la division 8 après qu'ils ont été arrêtés. Le chef de la division 8 est Liu Yadong. Zhou Jiahui et Zhang Yan sont des sous-chefs. Chaque pratiquant a été forcé par les gardiens de signer une déclaration de garantie. Les gardiens ont utilisé la force pour tenir et guider les mains des pratiquants pour signer les déclarations. Ceux qui ont refusé ont été maltraités et giflés au visage. Il y avait des blessures sur le cou et la bouche de certains pratiquants. Après trois mois, les pratiquants ont été transférés à la division 7, où ils ont été forcés d'empaqueter des baguettes jetables. Tous les bénéfices gagnés grâce aux travailleurs forcés ont été partagés entre les gardiens.
Dans la division 8, à part le moment programmé pour manger, dormir et aller aux toilettes, les pratiquants ont été forcés de rester assis sur des tabourets et on ne les a pas laissés se promener ou parler librement. Ils ont été forcés d'étudier les règlements du régime communiste. Les pratiquants refusant de réciter ces règlements ont été maltraités, humiliés et avertis qu'ils seraient menottés s'ils ne coopéraient pas.
Mme Li Chunyan a été menottée pendant une longue période et forcée de s'asseoir sur un petit tabouret
Pendant ce temps, Mme Li Chunyang de Hegang a été détenue seule dans une pièce et menottée pendant environ deux semaines. Elle et son mari ont été arrêtés par la police quand elles distribuaient des documents de Falun Gong. Chaque jour, Mme Li a été forcée de s'asseoir sur un axe de roue des cordes avec les deux mains menottées derrière elle et à un anneau de métal sur le mur. Chaque jour, les gardiens Liu Yadong, Sun Hui, Zhao Minjie et Zhou Jiahui l'ont surveillée à tour de rôle. Presque tous sont allés dans la chambre de Mme Li pour la maltraiter et l'humilier à haute voix, et ils l’ont calomniée devant d'autres personnes pour inciter les autres à la haine et à s’éloigner d'elle.
Comme Mme Li était menottée et n'a pas pu prendre de douche pendant une si longue période, son corps émettait une mauvaise odeur. Les criminels et les gardiens ne pouvaient pas supporter l'odeur et ils ont lavé le corps de Mme Li de force. Ils ont constaté qu'il y avait deux blessures sur ses fesses provoquées par l'abrasion. Ils l'ont emmenée sur le lit dans la salle de classe, lui ont appliqué de force des médicaments et des injections, et lui ont ordonné d’aller à la salle à manger pour se nourrir. Mme Li n'arrivait pas à rester debout, alors les gardiens ont commandé à d'autres de la maintenir. Puisqu'elle n’a pas coopéré, les gardiens ont demandé aux criminels de l'emmener en la traînant par terre. Le gardien Li Yongbo a dit qu'elle feignait de ne pas pouvoir marcher, et lui a durement donné des coups de pied dans le dos et sur le corps plus de dix fois. À cause de ces coups brutaux, Mme Li était souvent incontinente. Elle a été fréquemment maltraitée par les gardiens et les criminels. Plus tard, les gardiens ont dû l'emmener à l'hôpital du centre de ville de Jiamusi pour un examen physique. Les résultats de l'examen étaient qu'elle avait contracté l'hépatite B. Les gardiens avaient peur de l'infection, alors ils ont finalement demandé à la famille de Mme Li de l'emmener à la maison.
Mme Zhu Guoying a été persécutée jusqu'à ce qu'elle souffre d'une dépression mentale
Mme Zhu Guoying, du bureau de la ferme de Hongxinglong, n’a pas coopéré avec le lavage de cerveau du camp de travaux forcés et a été menottée par le gardien Liu Yadong pendant plus de deux semaines, lui causant une crise cardiaque. Une nuit, alors qu'elle dormait, Mme Zhu s'est tout à coup réveillée d'un rêve et elle a commencé à crier fort. Le jour suivant, les gens ont constaté qu'elle n'arrivait plus reconnaître quiconque. Elle criait fort et continuait à errer en courant — un des symptômes d'effondrement mental. Les gardiens ont spécifiquement assigné plusieurs criminels pour la surveiller et pour l'empêcher de se déplacer ou d'errer en courant. La nuit, les gardiens l'ont attachée à un lit de planche en bois. Pour l'empêcher de crier, ils lui ont bourré des chaussettes dans la bouche et l'ont frappée au visage et à la bouche. Ainsi, il y avait souvent de nombreuses blessures sur ses lèvres et son visage était souvent enflé. Pour l'empêcher de bouger sur le lit, les gardiens ont commandé à d'autres de s'asseoir sur elle. D'autres pratiquants ont employé divers moyens pour informer la famille de Mme Zhu sur la persécution dont elle souffrait. Pour finir, sa famille l'a sauvée du camp de travail.
La persécution de Mme Wu Dongsheng, Mme Wang Jinhua et Mme Li Xianglian
Pendant ce temps, les pratiquantes Mme Wang Jinhua, Mme Li Xianglian et Mme Wu Dongsheng n’ont pas coopéré avec le lavage de cerveau, et elles ont été menottées dans la même salle et maltraitées par des gardiens tous les jours. Le gardien Sun Hui a essayé de forcer Mme Wu à marcher sur la photo de Maître Li, mais celle-ci a refusé. Alors le gardien Sun Hui a utilisé la force pour lui mettre la photo sous ses fesses à l'intérieur de son pantalon et l'a forcée à s'asseoir comme cela jusqu'à huit ou neuf heures le soir. Puisque toutes les trois pratiquantes n’ont pas coopéré avec la persécution, une semaine plus tard elles ont été menottées d'une manière plus cruelle. Des slogans calomniant le Falun Gong et Maître Li ont été affichés sur le mur de la salle où elles étaient détenues.
Traduit de l’anglais au Canada