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La famille de Li Xiuhong insiste que les autorités cessent de la maltraiter (camp de travaux forcés de Heizuizi, Changchun)

25 août 2010

(Minghui.org)

Li Xiuqing et Li Xiuting, membres de la famille de Li Xiuhong, une pratiquante de Falun Gong, dans la ville de Tonghua, province du Jilin, ont reçu une invitation le 30 juillet 2010 d'un camp de travaux forcés et du procuratoriat de la province du Jilin. Tel que demandé, ils sont allés au camp de travaux forcés de Heizuizi à Changchun. Le personnel du camp de travaux forcés voulait au début que la famille de Li Xiuhong la persuade d'écrire les soi-disant « cinq déclarations de garantie » ou d'écrire un article critiquant le Falun Dafa. Cependant, suite aux questions des membres de sa famille, Li Xiuhong a confirmé qu'elle était entre autres soumise à la torture par la police, comme recevoir des électrochocs avec des matraques électriques et être ligotée. Quand la direction du camp s'est rendu compte que leurs actes pervers avaient été exposés, ils ont immédiatement mis un terme à la visite familiale et ont renvoyé Li Xiuhong au camp de travaux forcés. Les membres de la famille de Li Xiuhong ont sérieusement averti la police de ne plus la torturer.


Plus de détails sur la rencontre


Au début, un policier a amené la famille de Li Xiuhong dans une salle et leur a dit d'attendre. Vers 10h30, Tian Yanqiu (directrice du camp de travaux forcés), Zhou Xuanyi (procureur en résidence), Yan Lifeng (responsable de l'équipe n°1) et un autre agent sont entrés dans la salle de réunion. Ils ont emmené les membres de la famille de Li Xiuhong dans la salle des visiteurs, cinq à sept agents les ont rejoints et un autre a amené Li Xiuhong.


Les membres de la famille de Li Xiuhong ont posé à cette dernière des questions sur ses souffrances au camp de travaux forcés. Li Xiuhong a confirmé que le 4 juin 2008, elle a reçu des électrochocs avec une matraque électrique. Elle a dit comment Wei Dan et Ye Jiong ont utilisé six matraques électriques pour lui infliger des électrochocs pendant toute une journée. Plusieurs personnes regardaient, y compris le chef d'équipe Yan Lifeng, le moniteur Wang Lei et Duan Yajuan. Ils ont aussi attaché Li Xiuhong à un lit de mort et l'ont gardée là jusqu'en mars 2009. Pendant qu'elle était gardée sur ce lit, il lui a fallu attendre même jusqu'à deux semaines de suite avant d'être relâchée, et elle ne pouvait ni se laver ni utiliser les toilettes.


En entendant cela, la directrice Tian a interrompu Li Xiuhong et a déclaré : « Ce n'était pas un lit de mort. » Ensuite Li Xiuqing a demandé à Li Xiuhong à quoi ressemblait le lit. Elle a répondu que c'était un petit lit fait de métal. Sur le lit, il y avait des bandes métalliques et non du bois. Yan Lifeng l'a immédiatement interrompue en disant qu'ils ont utilisé ce genre de lit pour empêcher Li Xiuhong de faire les exercices. Les membres de la famille de Li Xiuhong ont ensuite demandé si elle avait été battue par les détenues assignées à sa surveillance. Li Xiuhong a dit que oui. La famille de Li Xiuhong a ensuite demandé leurs noms. Li Xiuhong a répondu que c'était Lin Yuxue et Nie Rongqin parmi d'autres. La famille de Li Xiuhong lui a ensuite demandé si elle a informé le « moniteur » quand ces gens la frappaient. Li Xiuhong a dit que c'est ce qu'elle a fait, mais le moniteur ne prenait pas la peine de régler cette situation. À ce moment-là, le moniteur a empêché les membres de la famille de Li Xiuhong de continuer avec leurs questions.


La directrice Tian a dit à ce moment-là : « La raison principale pour laquelle nous vous avons demandé de venir est de nous aider à faire quelques 'travaux positifs' pour Li Xiuhong. Nous ne voulons pas que vous lui posiez ce genre de question. » Les membres de la famille de Li Xiuhong ont répondu : « Ne faisons-nous pas du 'travail positif' en posant ces questions ? La raison pour laquelle nous posons ces questions, c'est parce que Li Xiuhong est ici depuis plus de deux ans, et nous n'avons eu aucune information la concernant. Nous avons cru ce que le directeur et le procureur nous ont dit. Nous pensions que Li Xiuhong était bien ici. Aujourd'hui, nous voulons savoir si ce qu'on nous a dit est vrai. »


Le procureur Zhou a interrompu : « Toutes ces choses se sont passées il y a un an. À quoi cela sert-il d'en parler aujourd'hui ? » La famille de Li Xiuhong a répondu : « C'était quand même à l'encontre de la loi, n'est-ce pas? » Yan Lifeng a interrompu tout de suite et a déclaré que Li Xiuhong avait été attachée pour l'empêcher de faire les exercices. La famille de Li Xiuhong a répondu : « Il n'y a rien de mal à ce qu'elle fasse les exercices. Quelle loi a été violée ? Personne ne dira que lorsque la police frappe les gens, elle fait une bonne chose. » Ensuite Yan Lifeng a répondu : « Il ne nous apparaît pas excessif d'utiliser des matraques électriques et le lit de mort pour punir les gens. » Les membres de la famille de Li Xiuhong ont alors sorti leur téléphone cellulaire, l'ont mis sur la table et ont déclaré : « Vous pensez que vous faites une bonne chose. Osez-vous le répéter devant ce téléphone ? » À ce moment-là, deux agents se sont approchés et ont entraîné Li Xiuhong à l'extérieur, puis l'ont ramenée au camp.


Li Xiuting s'est dirigé vers eux et a essayé de les empêcher de prendre Li Xiuhong, en disant : « J'ai encore quelques mots à dire à ma sœur cadette. Je veux que ma sœur cadette rentre à la maison avec nous. » Elle a tenu la taille de sa sœur contre elle, mais les gardes les ont séparées de force et ont entraîné Li Xiuting à l'extérieur.


Li Xiuting était tellement en colère contre la réaction des gardes que ses jambes sont devenues molles et elle est tombée par terre. Elle ne pouvait plus bouger les jambes. Elle a dit à la directrice Tian et au chef d'équipe Yan : « Je n'ai qu'un seul but. Je veux juste que ma sœur cadette rentre à la maison avec moi. Ma sœur cadette a trop souffert ici. Si vous la ramenez au camp de travaux forcés, pouvez-vous promettre que vous ne la frapperez plus ? » La directrice Tian a répondu : « Nous ne la battrons pas. » Ensuite Li Xiuting s'est adressée au directeur : « Vous devriez vous rendre à l'équipe n°1 pour voir ma sœur cadette tous les jours. Si elle était frappée par quelqu'un, que feriez-vous ? » La directrice Tian a répondu : « Nous vous avons demandé de venir ici parce que Li Xiuhong a refusé d'écrire une déclaration de garantie. Elle refuse aussi de travailler ou de porter l'uniforme du camp. Le 23 août, la peine de Li Xiuhong au camp de travaux forcés expirera. Nous voulons communiquer avec les membres de la famille. J'espère que les deux côtés feront un pas en arrière. Nous n'avons pas besoin que Li Xiuhong écrive la déclaration de garantie aussi longtemps que le jour de sa libération elle porte ce que nous lui demandons de porter. C'est pour que le chef d'équipe Yan ne perde pas la face. Sinon ce sera difficile pour le chef d'équipe Yan de diriger le groupe dans le futur. J'aimerais que vous écriviez une lettre à votre sœur cadette pour lui demander de couper ses cheveux. » Li Xiuting a répondu : « Je respecte le choix de ma sœur cadette. Ne l'obligez pas à faire des choses qu'elle ne veut pas faire. »


Li Xiuting et son mari ont écrit chacun une lettre à Li Xiuhong et les ont remises à la directrice Tian qui les a ensuite apportées à Li Xiuhong. Ils ont demandé à la directrice Tian et au chef d'équipe Yan de livrer les lettres immédiatement et de laisser Li Xiuhong savoir qu'elle manque à sa famille. Entretemps, Li Xiuting a souligné que personne ne devrait oser frapper sa sœur cadette. Alors qu'ils étaient sur le chemin du retour, la directrice Tian a appelé pour dire qu'elle était allée dans l'équipe n°1, qu'elle avait vu Li Xiuhong et lui avait parlé. Li Xiuhong a aussi vu les lettres. La directrice Tian a aussi donné aux membres de la famille un numéro de téléphone et a dit qu'ils pouvaient appeler Li Xiuhong tout de suite. Les membres de la famille de Li Xiuhong ont appelé Li Xiuhong et confirmé qu'elle avait reçu les lettres. Les « moniteurs » dans le camp de travaux forcés ont cessé de torturer Li Xiuhong.


Traduit de l'anglais au Canada