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Le pratiquant Hu Biao réfute les absurdes accusations portées contre lui

4 août 2010

(Minghui.org)


Par un correspondant de la province de Guizhou


M. Hu Biao, 64 ans, est un employé retraité du bureau de planification des naissances du canton de Gulin dans la province du Guizhou. Plusieurs agents de la division de sécurité intérieure des services de police du canton de Gulin l'ont arrêté le 30 mars 2009. Les fonctionnaires du Tribunal du canton de Gulin l'ont jugé le 19 novembre de la même année. M. Hu est actuellement emprisonné au centre de détention du canton de Gulin. Ci-dessous sa déclaration écrite, réfutant les charges portées contre lui.



1. Les gens qui pratiquent le Falun Gong n'ont commis aucun crime


Un groupe de personnes de la division de sécurité intérieure du département de police du canton de Gulin a fouillé ma maison et m'a arrêté le 30 mars 2009, mais ils n'ont pas émis de mandat d'arrêt légal avant le 15 avril 2009.


Les fonctionnaires de Tribunal du canton de Gulin m'ont jugé le 18 novembre 2009. Quoique deux avocats aient présenté un " plaidoyer non coupable" pour ma défense j’ai malgré tout été condamné à quatre ans et demi sans la moindre base légale. J'ai fait appel auprès de la cour intermédiaire de Luzhou. Le verdict original a été maintenu


Je m'oppose fermement au verdict.


La Constitution chinoise stipule que tous les citoyens ont droit à la liberté de croyance. Il est de mon droit de croire et cultiver selon Vérité-Compassion-Patience. Personne ne peut me retirer mon droit de pratiquer le Falun Gong, et aucun parti politique ou autorités ne peut m'attaquer ou me contraindre à abandonner ma croyance.


Nous suivons Vérité-Compassion-Patience pour nous cultiver nous-mêmes et tâcher de devenir de meilleures personnes. Ce qui n'est pas erroné et ne viole aucune loi.


Pendant les dix dernières années de persécution, nous [les pratiquants de Falun Gong] n'avons jamais cessé d'essayer d'informer la population chinoise à propos de la persécution et du Falun Gong. Nous demandons avec bonté à chacun de se rappeler que Falun Dafa est bon et conseillons de ne pas participer à la persécution afin de se protéger des désastres et bien se positionner pour l’avenir. Nous travaillons également dur pour faire passer le message à ceux dans les départements légaux et judiciaires que la persécution du Falun Gong est un crime. Nous espérons que les employés dans ces organisations n'iront pas à leur perte et celle de leur famille. Nous ne voulons que le bien d'autrui.


La persécution du Falun Gong a reçu de plus en plus d’attention et une plus forte opposition venant de la communauté internationale. Un tribunal national espagnol a condamné les cinq principaux responsables -Jiang Zemin, Luo Gan, Bo Xilai, Jia Qingling, et Wu Guanzheng- pour crimes de génocide et de torture le 19 novembre 2009. Plus de 50 procès à l'international ont été intentés contre Jiang Zemin et ses complices, y compris Luo Gan, Zhou Yongkang et Bo Xilai. Les Nations Unies ont reçu ces dernières années nombre de cas de décès par torture et maltraitance de pratiquants de Falun Gong et prêtent une grande attention à la situation des pratiquants.


Un rapport indépendant au sujet du prélèvement sauvage d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant a été publié en novembre 2009. Le rapport est intitulé : “Bloody Harvest” ("Prélèvement meurtrier." )


Quelques avocats chinois sont aujourd'hui suffisamment courageux pour défendre les pratiquants de Falun Gong avec des plaidoyers " non coupables ". Beaucoup de personnes travaillant dans les départements juridiques, légaux et de la police ont compris la vérité. Elles ont publié des déclarations solennelles se repentissant de leurs méfaits passés et exprimant leur désir de cesser la persécution. Nous croyons qu'elles ont ainsi choisi un bel avenir pour elles-mêmes et leurs familles.


Il n'y a rien de mal dans nos efforts pour exposer les actes malfaisants et les personnes qui les commettent. Nous ne devrions être ni emprisonnés, ni jugés.



2. Les cours chinoises inculpent les pratiquants de Falun Gong de crimes inexistants


Afin d'envoyer les pratiquants de Falun Gong dans les camps de travail ou les prisons, les tribunaux les inculpent habituellement "d'utiliser un culte pour saboter l’application de la loi. " J'ai été l’objet d’une telle accusation et ne suis pas une exception. Je me demande quel genre de culte j'ai utilisé, et quelle loi j'ai violée, et dans quelle mesure ?


Pendant mon procès, mes deux avocats et moi avons demandé que le procureur public présente toute preuve légale qui puisse justifier son allégation que le Falun Gong est un culte. Il n'a rien pu produire. La vérité est qu'aucune loi chinoise n'a jamais interdit la 'cultivation' du Falun Gong, ni jamais qualifié le Falun Gong de culte. Notre pratique de Falun Gong est en entière conformité avec la loi. Le crime dont la cour m'a inculpé est monté de toute pièce, et est en soi une forme de persécution.



3. Un document émis par la Cour suprême et le Procuratorat suprême du peuple n'est pas loi


La cour a indiqué dans son verdict que le crime " d'utiliser un culte pour saboter l’application de la loi" est basé sur un document publié conjointement par la Cour suprême et le Procuratorat suprême du peuple en octobre 1999, peu de temps après que la persécution du Falun Gong ai commencé.


Il est bien connu que le Congrès du peuple est le seul corps législatif qui puisse passer des lois. Tous les documents émis par la Cour suprême et le Procuratorat suprême du peuple ne reposent sur aucun fondement légal. Il est illégal que les cours emploient un tel document comme justification de leur condamnation des pratiquants de Falun Gong. Je refuse absolument de reconnaître le crime dont je suis inculpé.



4. La police fabrique des preuves contre moi


Je ne possède pas d'ordinateur portable, et la police n'en a pas trouvé dans leur incursion à mon domicile. Cependant, ils ont produit une photo, montrant que j'avais un ordinateur portable. Je n'ai jamais su utiliser un ordinateur, mais la police a trouvé un " témoin " qui a prétendu que je lui avais appris à en utiliser un. Les représentants de la cour m'ont menacé pour me faire signer les documents, en disant qu'autrement ils me condamneraient à une lourde peine. Je proteste fermement de telles fabrications contre moi.



5. Arrêter la persécution, et redresser le tort


Pendant le procès, mes avocats ont souligné à plusieurs reprises que le verdict devrait reposer sur des bases légales. Ils ont demandé qu’on leur prouve l'existence d’une loi déterminant que la pratique du Falun Gong est illégale. La cour n'a présenté aucune preuve légale. Le procès était en réalité illégal.
De nombreux pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés depuis juillet 1999. Au moins 7.000 d'entre eux ont été envoyés dans les camps de travail ou les prisons. Une telle injustice contre des pratiquants est le résultat de l’unique document sus- mentionné émis par la Cour suprême et le Procuratorat suprême du peuple.


Mes avocats ont déclaré: " il n'y a aucune loi stipulant qu'on ne peut pas pratiquer le Falun Gong. "L’article trois du droit pénal déclare:"Pas de punition de personnes non condamnées pour crimes. " Cela va contre la loi que le Tribunal du canton de Gulin et les agents judiciaires intermédiaires de Luzhou m'aient condamné sans aucune raison légale. Leurs verdicts n'ont aucun effet. J'exige qu'ils annulent la condamnation et me relâchent sans condition. J'espère que les personnes dans les départements légaux et judiciaires maintiendront la dignité de la loi, protègeront les droits de citoyens, et cesseront de persécuter le Falun Gong.


Traduit de l’anglais en France