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Dans le camp de travaux forcés pour femmes de Shanghai, les toxicomanes sont récompensées lorsqu'elles persécutent les pratiquantes de Falun Gong

10 septembre 2010 |   Écrit par un correspondant de Minghui/Clartés et Sagesse de Shanghai

(Minghui.org)

Les gardiens du cinquième groupe du Camp de travaux forcés pour femmes de Qingpu à Shanghai ne participent pas directement à la persécution. Au lieu de cela, ils enseignent aux toxicomanes emprisonnées comment procéder au lavage de cerveau, menacer et surveiller les pratiquantes de Falun Gong. En retour, ils récompensent ou punissent les toxicomanes en fonction des résultats.


Xu Xiaoyan, une pratiquante de Falun Gong, a refusé de renoncer à sa croyance envers le Falun Gong en 2008. Le gardien Li Zhuolin a ordonné à Dai Xiaoying, une toxicomane, et à d'autres de suivre Xu Xiaoyan dans une petite pièce avec portes et fenêtres fermées. Elles l'ont menacée et ont essayé de l'obliger à écrire les trois déclarations promettant de renoncer à la pratique. Comme les toxicomanes n'ont pas réussi à lui faire renoncer à sa croyance envers le Falun Gong, elles ont été punies, elles n'ont pas eu de points de bonus ou d'argent supplémentaire.


Chen Hong, une des femmes toxicomanes, ne voulait pas surveiller les pratiquantes de Falun Gong et a demandé à revenir travailler dans le camp de travaux forcés. Le gardien Shao Dongsheng s'est inquiété du fait que les toxicomanes des autres groupes ne veuillent plus persécuter les pratiquantes de Falun Gong, alors il a maudit et maltraité physiquement Chen Hong et lui a dit qu'elle ne serait pas autorisée à partir. Le gardien Shao Dongsheng l'a également avertie de ne pas le dire aux autres.


Les gardiens ne pensaient plus que Chen Hong puissent leur fournir des renseignements exacts sur le Falun Gong, alors ils ont ordonné à d'autres toxicomanes de la surveiller. La raison pour laquelle Shao Dongsheng ne voulait pas que Chen Hong retourne travailler était pour cacher que les toxicomanes du cinquième groupe persécutent les pratiquantes de Falun Gong.


Quand les gardiens ont réalisé qu'ils n'étaient pas en mesure de changer les pratiquantes, ils ont réuni les toxicomanes et les pratiquantes et ont privé les deux groupes de sommeil. Les toxicomanes ont été contraintes de rester debout avec les pratiquantes toute la nuit. La plupart des toxicomanes n'ont pu supporter cette torture et elles se sont agenouillées devant les pratiquantes, se sont agrippées aux jambes des pratiquantes et les ont suppliées et implorées de renoncer à leur croyance.


Qing Hongxian, pratiquante de Falun Gong, n'a jamais renoncé à sa croyance au cours des cinq années où elle a été illégalement détenue à la prison pour femmes. Elle a donc été contrainte de rester debout pendant toute une nuit. Ses pieds étaient tellement enflés qu'elle ne pouvait plus porter de chaussures pendant un certain temps et les gardiens Xi Jin et Li Zhuolin ont forcé la toxicomane Jin Yuehuang à la surveiller toute la nuit, sans aucune pause pour aller aux toilettes ni aucun mouvement. Finallement Jin Yuehuang s'est agenouillée devant la pratiquante Qing Hongxian, elle a pleuré bruyamment et l'a suppliée d'écrire les trois déclarations.


Lorsque la pratiquante Ye Wang était dans un camp de travaux forcés en 2009, ils ont utilisé la même approche et forcé les toxicomanes à la surveiller sans dormir. En voyant la douleur des deux toxicomanes et écoutant leurs pleurs les suppliant de renoncer au Falun Gong, Wang Ye était très inquiète pour elles.


De nombreuses toxicomanes ont secrètement exprimé que même si la charge de travail était lourde dans les autres groupes, elles préféreraient retourner à leur équipe d'origine où elles pouvaient parler librement dans leurs chambres. Les gardiens les forcent à surveiller les pratiquantes de Falun Gong tous les jours et interdisent aux pratiquantes de se contacter ou de parler entre elles, et les forcent à écrire tous les jours des rapports concernant les pratiquantes.


Les gardiens vérifient les informations fournies par les toxicomanes dans la même pièce. Quand une des toxicomanes signale ce qu'a dit une pratiquante et que les autres toxicomanes ne le signalent pas, le reste des personnes sont punies. Ils leur disent directement : « Votre tâche est de surveiller et de 'convertir' les pratiquantes de Falun Gong, c'est pourquoi vous n'avez pas à travailler comme les toxicomanes des autres groupes. »


Chai Xiaoyun, une toxicomane, ne comprenait pas comment 'convertir' les pratiquantes, alors le gardien Shao Dongsheng l'a forcée à lire des livres calomniant Dafa et à 'écrire un rapport de 'd'expérience'. On lui a également posé des questions tous les jours et si elle ne pouvait pas répondre, elle était forcée de copier ou de lire des livres diffamatoires.


La pratiquante Sun Zhuoying a refusé de lire les livres calomniant Dafa en 2008. Le gardien Shao Dongsheng a ensuite forcé la toxicomane Lu Beili et d'autres de lire à haute voix à tour de rôle pour elle, ne lui donnant aucune répis, même si elle venait de sortir de l'hôpital.


Deux semaines après que la nouvelle pratiquante Zhang Yi, en 2008, ait écrit les trois déclarations sous la contrainte, elle a réalisé son erreur et a refusé de continuer de lire les livres calomniant le Falun Dafa. Le gardien Xi Jin a immédiatement interrogé la toxicomane Hu Meiring qui surveillait Sun ainsi que toutes les autres toxicomanes dans la même pièce. Ils ont affecté d'autres toxicomanes pour surveiller Sun.


Les gardiens ont essayé par tous les moyens de couvrir la torture infligée aux pratiquantes de Falun Gong. Ils ont menti aux autres dans le camp de travaux forcés et ont dit : « Nul ne doit faire des travaux lourds dans le cinquième groupe. Les pratiquantes de Falun Gong doivent vivre une vie confortable. Chaque jour, elles ont juste à regarder les vidéos et à lire des livres. »


Même si les gardiens pensent qu'ils ont fait « un lavage de cerveau » aux toxicomanes en leur montrant de façon répétée des vidéos diffamatoires, la plupart des détenues ont appris la vérité sur le Falun Gong et la persécution et ont compris que les pratiquantes étaient compatissantes et qu'elles avaient de la considération pour les gens. Bien qu'il y ait des conflits à force de vivre ensemble pendant longtemps, elles savent que les véritables pratiquantes utilisent toujours « Authenticité-Compassion-Tolérance » pour se discipliner elles-mêmes.


Nous avons appris que de nombreuses toxicomanes ont renoncé au Parti communiste chinois (PCC) après qu'elles aient été libérées. L'une d'elles a dit : « Les gardiens dans le camp de travail se comportent pire que des animaux. Ils traitent les pratiquantes de Falun Gong qui pratiquent la compassion d'une manière diabolique. Les gardiens ont dit que c'est suffisant que les pratiquantes écrivent les trois déclarations, mais ils n'ont jamais vraiment cru les pratiquantes. Ils continuent de demander aux toxicomanes de surveiller journellement les pratiquantes et d'écrire des rapports tous les jours. Les pratiquantes qui refusent de renoncer à leur croyance sont punies en étant obligées de rester debout toute la nuit sans repos ou possibilité d'utiliser les toilettes. C'est inhumain ! »


Traduit de l'anglais au Canada