Le Centre d’Information du Falun Dafa appelle les médias à informer de façon responsable.
(Minghui.org)19 janvier 2011
NEW YORK --Cela fera dix ans ce dimanche qu’un canular meurtrier a été mis en scène place Tiananmen, à Pékin. A l’instigation du Parti communiste, cinq personnes se sont immolées par le feu, sous l’œil des caméras.
Les médias d’État chinois ont immédiatement affirmé que ces individus étaient des adhérents du Falun Gong poussés au suicide par la pratique spirituelle. Deux des participants sont décédés suite à l’auto immolation. L’événement a été utilisé pour tourner l’opinion publique contre le Falun Gong et justifier les emprisonnements de masse et la torture de ses adhérents.
Le Centre d’Information de Falun Dafa et d’autres organisations ont rapidement découvert des failles et des incohérences significatives dans l’histoire officielle, et fait remarquer que Falun Gong interdit strictement de tuer, suicide compris. Bientôt, l’histoire a été dévoilée davantage, quantité de preuves ayant été découvertes, suggérant que les autorités chinoises avaient mis en scène l’auto-immolation comme un élément de propagande.
Le 4 février 2001, le correspondant du Washington Post, Philip Pan s’est rendu dans la ville natale de deux des participantes décédées. Il a découvert qu’elles n’avaient jamais pratiqué le Falun Gong.
En dépit du fait que les personnes s’étant immolées n’étaient pas des pratiquants de Falun Gong, la propagande incessante diffusée chaque soir sur les écrans de télévisions chinoises et reprise à répétition dans la presse a efficacement fomenté la haine et la méfiance envers le groupe en Chine. Les rapports d’emprisonnements illégaux, de torture et de meurtres de pratiquants de Falun Gong se sont considérablement accrus. Ce qui n’était, au sein de la population chinoise, qu’un sentiment croissant de perplexité face à la campagne d’« éradication » à l’encontre du Falun Gong, a été remplacé par de l’indifférence ou même un soutien alimenté par la haine.
L’échec des medias occidentaux à faire preuve de diligence requise en évaluant les déclarations contradictoires a trop souvent conduit à l'acceptation aveugle de la politique du Parti communiste quant à l'identité des victimes de l'auto-immolation. Ce qui, à son tour, n'a fait que renforcer l'effet de la propagande de l’auto-immolation - la haine envers le Falun Gong - parmi le peuple chinois.
A l’occasion du dixième anniversaire de l’auto-immolation, le Centre d’Information de Falun Dafa implore les médias d’examiner de près les preuves et de couvrir de façon responsable cet événement funeste vue l'importance du coût humain d’une mauvaise estimation.
Informations
et reportages sur le sujet :
Washington Post : « Human Fire Ignites Chinese Mystery », Philip Pan, 4 février 2001 : Philip Pan du Washington Post s’est rendu à Kaifang pour enquêter sur l’histoire des deux immolées décédées dans le contexte de l’événement, Mme Liu Chungling et sa fille, âgée de 12 ans. Le reportage jette des doutes sérieux quant à savoir si les victimes étaient effectivement des adhérentes du Falun Gong. « Il y quelque chose qui n'allait pas chez elle…Elle frappait sa mère. Elle frappait aussi sa fille…Personne ne l’a jamais vu pratiquer Falun Gong. » (news)
Washington Post : « China Mulls Murder Charges for Foreign Journalists », Philip Pan, 8 février 2001. Un article du Washington Post a abordé pour la première fois, les questions posées par les pratiquants de Falun Gong à l’étranger sur la raison pour laquelle le régime chinois se trouvait avoir sur place une équipe de tournage pour filmer l’auto-immolation. Les fonctionnaires chinois ont déclaré que leur vidéo de l’incident provenait de la CNN, mais CNN a nié que tel fut le cas, leur caméraman ayant été arrêté sur la place ce jour-là (news)
United
Nations International Education Development,
déclaration faite lors de la cinquante-troisième
session du sous-comité sur la promotion et la protection des
droits humains, en août 2001 : :
« Le 23
janvier 2001, le régime (chinois) se réfère à
un supposé incident d’auto-immolation place Tiananmen,
comme preuve que Falun Gong est une ‘secte perverse’.
Cependant, nous avons obtenu une vidéo de cet incident, qui
d’après nous, prouve que cet événement a
été mis en scène par le gouvernement. »
« False
Fire »,
un documentaire récompensé d’un prix sur l’auto
immolation (www.falsefire.com)
Le
film « False
Fire »,
qui examine les points suspects de l’incident d' « auto
immolation », a
remporté une récompense honoraire lors du 51e festival du
film international de Columbia, pour son approche analytique et son
exposé du tragique événement. Une séquence
révélatrice au ralenti, prise de la propre vidéo
de la Télévision Centrale de Chine montre que l’une
des auto immolés, Liu Chungling — qui, dans
la version officielle est soi-disant décédée
suite à ses brûlures — a, en
réalité, reçu un coup violent à la tête,
avec ce qui semble être une barre de métal, donné
par un homme portant un manteau militaire. On la voit s’effondrant
au sol, et probablement décédée suite au coup.
Boston
Globe, Falun
Gong Appeals for help,
Charles A. Radin, 19 avril 2001 :
Charles
A. Radin du Boston
Globe a
assisté à une conférence de presse, la veille de
la Commission des droits de l’homme des Nations Unies, à
Genève. Il écrit : « La partie la plus frappante
de la présentation locale d’hier a été la
diffusion d’une version au ralenti, avec arrêt sur image,
d’une cassette vidéo dont le gouvernement chinois dit
qu’elle montre des membres du Falun Gong s’immolant par
le feu …Le gouvernement a diffusé le film à
répétition. Dans la version ralentie, il apparaît
que Liu Chunling, une des deux personnes décédées,
s’est effondrée non suite à la morsure des
flammes, mais matraquée par un homme portant un manteau
militaire. Les membres du Falun Gong l’ont identifié
comme étant un agent de police. » (news)
…
Pour plus d’informations, veuillez visiter …
• Overview
of Tiananmen Square Self-immolation
• Investigation
Uncovers More Details
• Characterizing
Falun Gong and the Human Cost of Getting It Wrong
http://faluninfo.net/article/1114/
Traduit de l’anglais en France