(Minghui.org)
Par Ouyang Fei, Sun Sixian, Lin Zhanxiang
En 2006, le journal The Epoch Times a révélé une histoire stupéfiante au sujet de ce qui est indiscutablement une des atrocités les plus terribles commises par un gouvernement, non seulement à l’époque moderne, mais au cours de toute l’histoire enregistrée. Comme cela a été documenté dans le rapport d’enquête : ‘’Prélèvement meurtrier’’ par le célèbre avocat des droits de l’homme David Matas et l’ancien Secrétaire d’état pour la région Asie Pacifique, David Kilgour, il existe une preuve accablante du rôle effrayant du régime communiste chinois dans l’assassinat systématique des pratiquants de Falun Gong, la collecte de leurs organes, et les énormes profits engrangés en agissant de la sorte. En réponse au tollé international, le régime chinois a tenté d’expliquer un des principaux éléments de preuves circonstanciées—l’accroissement fulgurant du nombre de greffes d’organes et les temps d’attente extrêmement courts, dans une culture réfractaire aux donations d’organes—en déclarant qu’il s’agissait d’organes prélevés sur des criminels exécutés, après leur mort. Face à une preuve indéniable, il a tenté d’échapper à sa culpabilité pour une atrocité monstrueuse en admettant un crime moindre. Dans ce rapport, nous montrerons des preuves qui contredisent directement cette affirmation et donnent davantage de crédibilité aux graves accusations portées contre le régime chinois.
VIII. Évolution
de la collecte d’organes à vif
1. Cas isolés
Au cours des années, le processus de prélever des organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant s’est développé. Les présumés cas initiaux de prélèvement d’organes se sont produits sur des pratiquants décédés dans les camps de travaux forcés, suite à la torture. Dès 2000, il y eu des rapports de cas de décès liés aux prélèvements d’organes. Ceci pourrait expliquer pourquoi le nombre de greffes d’organes en Chine continentale a commencé à augmenter en 2000.
Le 22 décembre 2000, le site Internet Minghui/Clearwisdom a publié les informations suivantes provenant de Chine: ‘’Selon des sources internes, certains agents de police en Chine continentale complotent avec les médecins et cherchent à vendre les organes de pratiquants de Falun Gong contre d’énormes sommes d’argent.’’ ‘’Une source indique qu’un certain hôpital de l’agglomération de Shijiazhuang, se spécialisant dans la médecine chinoise a reçu six demandes de ce genre.’’ [47] Ceci pourrait avoir été un des premiers rapports de prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong par le PCC.
Le 16 février 2001, Ren Pengwu, homme, 33 ans, technicien de la troisième usine d’énergie thermale de l’agglomération de Harbin, province du Heilongjiang, a été arrêté pour avoir distribué des matériaux d’informations dénonçant la mise en scène de l’incident d’ ‘’auto immolation’’, Place Tienanmen. Il a été détenu dans le centre de détention N° 2 du canton Hulan. Avant l’aube du 21 février, il a été torturé à mort. Sans obtenir l’autorisation de sa famille, les autorités policières ont prélevé tous les organes de Ren Pengwu avant d’incinérer son corps à la hâte. [48]
Hao Runjuan, femme, pratiquante du district Baiyun de l’agglomération de Guangzhou, a été arrêtée fin février 2002. Elle est décédée le 18 mars 2002, après avoir enduré une torture brutale dans le centre de détention Baiyun. La police a autopsié le corps alors que les membres de sa famille n’étaient informés de rien. Lorsqu’elle a été avertie de venir identifier le corps, il avait été rendu méconnaissable. [49]
Sun Ruijian, homme, 29 ans, pratiquant de l’agglomération de Ningde, province de Fujian, a été arrêté en novembre 2000, alors qu’il se rendait à Pékin pour faire appel au nom du Falun Gong. Le 1décembre 2000, sa famille a été avertie que Sun Ruijian était décédé après avoir ‘’sauté d’un véhicule en marche’’ alors qu’il se trouvait sous escorte de la sécurité publique. Lorsque son épouse a vu le corps de Sun, il avait été autopsié et les yeux de Sun étaient visiblement gonflés. [50]
Fu Keshu, 53 ans, pratiquante et professeur retraitée de l’école élémentaire N° 1 du canton Kaiyang, province de Guizhou et son neveu, Xu Genli, âgé de 34 ans, ont disparu dans la région montagneuse de Jinggang, en novembre 2005. Fin avril 2006, leurs corps ont été découverts dans la région du pic Wuzhi de la montagne Jinggang. Leurs têtes avaient été rasées, et ils n’avaient plus de sourcils. Ils n’en avaient plus. La poitrine et l’abdomen de Xu avaient été ouverts. Leurs familles ont pensé que leurs organes avaient pu être prélevés et leurs corps abandonnés. [51]
Selon une personne détenue dans l’Institut de Réhabilitation des toxicomanes du district Baiyun, plusieurs toxicomanes ont battu un pratiquant de Falun Dafa qui avait été ausculté par le médecin de l’Institut. Ce dernier disait : ‘’Ne frappez pas ses reins, ils sont utiles !’’ En plusieurs occasions, il a entendu les médecins affirmer aux drogués lorsqu’ils étaient en manque : ‘’Si vous voulez de la drogue, allez battre ces pratiquants de Falun Dafa, mais attention de ne pas toucher leurs yeux et abdomens.’’ [52]
2. Prélèvements
d’organes à vif à grande échelle.
La transition de cas de prélèvement d’organes individuels à des prélèvements d’organes sur une large échelle a été rendue possible par les conditions suivantes :
Condition 1 : L’apparition de ‘’camps de concentration’’
Nous avons discuté dans les précédentes sections du fait que de nombreux pratiquants qui refusaient de révéler leur noms ou adresses étaient détenus dans des endroits cachés. Ces installations de concentration contrôlées par l’armée fournissaient les conditions physiques nécessaires pour des prélèvements d’organes à vif, sur une large échelle.
Condition 2 : La politique de ‘’Diffamer leurs réputations, les ruiner financièrement et les détruire physiquement’’
La persécution de Falun Gong a été initiée par Jiang Zemin, qui a mobilisé l’appareil étatique entier dans sa campagne. Le Bureau 610 a adopté la politique de ‘’diffamer leurs réputations, les ruiner financièrement, et les détruire physiquement’’ dans une tentative d’éradiquer le Falun Gong.
Selon Li Baigen, ancien directeur de la Division administrative de la Reconnaissance et de la Conception de la Commission municipale de planification et de conception urbaine de Pékin, qui vit actuellement aux Etats-Unis, le 30 novembre 1999, trois fonctionnaires vétérans du Bureau 610 ont convoqué 3000 fonctionnaires gouvernementaux et organisé une conférence dans la grande salle du peuple pour discuter de la persécution de Falun Gong, puisque de plus en plus de pratiquants de Falun Gong continuaient à venir à Pékin pour faire appel, en dépit de plusieurs mois de sévère répression. Lors de la conférence, Li Lanqing, chef du Bureau 610 central, a relayé verbalement la nouvelle politique de Jiang Zemin, qui était de ‘’diffamer leur réputation, les ruiner financièrement, et les détruire physiquement.’’
Cette politique n’a jamais été communiquée par un document écrit. Le monde extérieur l’a appris grâce aux pratiquants détenus dans les centres de lavage de cerveau, les camps de travaux forcés ou les prisons. Beaucoup d’entre eux ont déclaré dans des articles publiés sur le site Internet Minghui, alors qu’ils étaient en détention, avoir entendu la police ou le personnel du Bureau 610 mentionner cette politique.
Un dérivé de la politique est ‘’les battre à mort sera compté comme suicide,’’ autre pratique commune de certains agents de police dans la gestion de pratiquants qui refusent d’abandonner leurs croyances. Bien que le nombre de cas de pratiquants décédés suite à la persécution continue à augmenter (en 2009, la mort d’au moins 3300 pratiquants a été vérifiée), les agents de police responsables de ces morts n’ont jamais été punis par le régime du PCC. Au contraire, ils ont été reconnus comme étant des agents modèles de la campagne anti Falun Gong et récompensés par des promotions et des incitations financières.
Condition 3 : Les énormes profits financiers issus des greffes d’organes
Comme spécifié auparavant, les tarifs onéreux rendant les greffes d’organes immensément profitables, qui constituent une puissante force de motivation, en particulier dans un pays officiellement athée.
Condition 4 : Incitation à la haine via une propagande calomnieuse, de la mise en scène de l’incident d' ‘’auto immolation de la Place Tienanmen’’ au prélèvement d’organes à vif
Depuis le début de la persécution, le régime du PCC a fabriqué d’innombrables mensonges pour calomnier le Falun Gong. Un exemple typique est ‘’l’auto immolation de la Place Tienanmen’’, mise en scène par le régime dans un effort d’incitation à la haine nationale contre Falun Gong. Le prélèvement d’organes à vif fait partie du génocide physique des pratiquants de Falun Gong, poussé par cette haine et la tentation de gains financiers.
Lors de la 53eme session de la sous-commission sur la promotion et la protection des droits de l’Homme, l’agence de Développement éducatif international a découvert que l’auto immolation citée par le gouvernement chinois, soumise comme ‘’preuve’’ que Falun Gong était une ‘’secte perverse’’, avait été, en fait mise en scène. [53]
L’écrasante propagande mensongère du PCC a en effet incité le grand public à la haine en Chine, pavant la voie pour ceux qui ont participé au prélèvement d’organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong, plusieurs années plus tard, et qui sans cela auraient été réfrénés par des raisons morales.
Cela a été la persécution par le PCC et les énormes incitations financières qui ont conduit les cas individuels de prélèvement d’organes à des prélèvements d’organes à grande échelle. Selon des sources de l’intérieur, le prélèvement d’organes à vif, à large échelle sur des pratiquants de Falun Gong a commencé à faire son apparition fin 2001.
Le diagramme suivant illustre cette évolution :
A présent, il y a encore un grand nombre de pratiquants de Falun Gong détenus dans des centaines de camps de travaux forcés en Chine. De nombreux reportages publiés sur le site Internet Minghui révèlent que les familles de ceux qui sont morts sous la torture, n’ont pas pu voir les corps de leurs êtres chers, incinérés de force par la police. Nous avons suffisamment de raisons de croire que la prise des organes de pratiquants qui meurent sous la torture continue, et ne cessera qu’avec l’arrêt de la persécution et la libération de tous les pratiquants détenus.
3. Une petite
étape de ‘’l’utilisation d’organes de
condamnés à mort’’ au ‘’prélèvement
d’organes à vif sur pratiquants de Falun Gong’’
La réaction initiale de nombreuses personnes lorsqu’elles ont d’abord entendu parler du prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong a été : ‘’Comment cela pourrait-il être possible ? Comment des médecins pourraient-ils faire une telle chose ?’’
Si la Chine avait un système de donations d’organes comme de nombreux pays occidentaux, et si la pratique de prélèvement d’organes sur des détenus condamnés à mort n’avait jamais existé, les allégations de collecte d’organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong pourraient en effet sembler tirées par les cheveux. Cependant, le prélèvement d’organes de détenus condamnés à mort a été pratiqué durant plusieurs décennies. Certains condamnés à mort exécutés n’étaient pas totalement morts lorsque leurs organes ont été prélevés. Leurs cas étaient proches du prélèvement d’organes à vif. Avec ce point en toile de fond, et après que le régime du PCC ait étiqueté les pratiquants de Falun Gong comme ‘’ennemis d’état’’ (une situation pire que celle des détenus condamnés à mort), le déplacement de ‘’l’utilisation des organes des détenus condamnés à mort’’ au ‘’prélèvement d’organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong’’ n’était rien qu’une petite étape.
Témoignage
d’Annie, dont l’ex-époux a participé à
prélever des organes à vif
Dans Bloody Harvest The killing of Falun Gong for their organs (Prélèvements meurtriers, l’assassinat des Falun Gong pour leurs organes,) un des auteurs, David Kilgour, a interrogé Annie (pseudonyme), ex-épouse d’un chirurgien chinois qui a prélevé des cornées sur des pratiquants de Falun Gong.
Selon Annie, son ex-époux a commencé à prélever des cornées sur des pratiquants de Falun Gong, fin 2001. Son hôpital était seulement responsable des prélèvements, non des greffes. Il était neurochirurgien, mais on lui a demandé de prélever des cornées. Avant d’être poussé dans les salles d’opérations, les pratiquants de Falun Gong recevaient une injection qui provoquait une défaillance cardiaque. Initialement, il ne savait pas que ces personnes en vie étaient des pratiquants de Falun Gong. Au début, craignant que les informations puissent filtrer, différents organes étaient prélevés par différents médecins dans différentes salles. Chaque fois, après l’opération, il recevait une somme d’argent importante, et recevait des récompenses en liquide représentant plusieurs dizaines de fois son salaire normal. Plus tard, alors que les médecins continuaient à gagner de l’argent, ils ont cessé de craindre les répercussions. Ils ont commencé à prélever les organes ensemble. Lors d’une opération, alors qu’il collaborait avec d’autres médecins, il a appris que les corps étaient ceux de pratiquants de Falun Gong. Annie a appris cette information en 2003. Plus tard, cette année-là, ils ont divorcé.
Nous pouvons voir que la pratique coutumière de prélever des organes sur des condamnés à mort a joué un rôle clé dans le prélèvement d’organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong. Avec la politique ‘’les battre à mort comptera comme suicide’’, plus la propagande trompeuse et calomnieuse à l’encontre du Falun Gong, les médecins sont devenus insensibles s’agissant des ‘’donneurs’’, les traitant comme des détenus condamnés à mort.
Graphique de
l'évolution des prélèvements d’organes à
vif
En se basant sur les informations fournies par Annie, le graphique suivant illustre l’évolution des prélèvements d’organes à vif
Différentes parties sont impliquées à différentes étapes, comme le montre le graphique. Les médecins qui effectuent les collectes d’organes peuvent être ou non ceux qui effectuent les opérations de greffes d’organes. Ainsi, chaque médecin ne connaît probablement pas le schéma d’ensemble. À la question de l’origine des organes, différents médecins pourraient fournir différentes réponses du fait de leur implication à différentes étapes au cours du processus. Plus important, étant donné que la source des organes est contrôlée par l’armée, il est très difficile pour le monde extérieur de connaître la procédure entière.
Les ‘’détenus
condamnés à mort’’ utilisés comme
excuse pour esquiver la responsabilité.
D’après ce que nous avons vu, la mentalité commune de la plupart des chirurgiens en greffes d’organes en Chine est qu’ils ne souhaitent pas poser de questions sur la véritable identité et sur l’environnement des donneurs. Plus ils effectuent d’opérations, plus ils gagnent d’argent, mieux ils sont reconnus, plus ils peuvent publier de documents de recherche, plus vite ils sont promus, et moins ils souhaitent connaître la source des organes. Ils n’ont aucun scrupule pour autant qu’ils peuvent se convaincre que les organes proviennent en effet de détenus condamnés à mort. Ils suivent le processus d’effectuer des opérations et ne se posent plus de questions pour savoir si les donneurs sont bien des détenus condamnés à mort ou des pratiquants de Falun Gong.
Chaque partie dans ce processus choisit de croire que les organes ont été prélevés sur des détenus condamnés à mort afin d’esquiver leur responsabilité :
1. Suite au lavage de cerveau du PCC, la police militaire a traité les pratiquants de Falun Gong comme des malades psychiatriques ou des détenus condamnés à mort.
2. Les médecins qui ont effectué les prélèvements d’organes ont choisi de croire que le donneur allongé sur la table d’opération était un condamné à mort, même si le donneur était encore en vie, puisqu’ils sont accoutumés à collecter des organes provenant de détenus condamnés à mort pas tout à fait morts.
3. Les médecins qui n’ont pas participé aux prélèvements d’organes mais qui ont effectué des opérations de greffes d’organes étaient plus susceptibles de croire que les organes reçus provenaient de détenus condamnés à mort plutôt que de pratiquants de Falun Gong.
4. Dans le cas de l’ex-époux d’Annie, il croyait initialement que les donneurs étaient des détenus condamnés à mort. Au moment où il a appris qu’ils étaient pratiquants de Falun Gong, il était devenu indifférent et poussé par le désir de faire plus d’argent. Puisque la collecte d’organes de condamnés à mort est devenu pratique courante, les participants au prélèvement d’organes à vif sur les pratiquants de Falun Gong tendent à les traiter comme des détenus condamnés à mort.
Cependant, ces pratiquants de Falun Gong dont les organes ont été prélevés alors qu’ils étaient en vie ne sont pas des ‘’détenus condamnés à mort’’ traditionnels.’’ Les prélèvements d’organes à vif reviennent à un meurtre de sang-froid. A mesure que la vérité est apparue, par peur, ces participants ont décidé de demeurer silencieux, et ceci a ajouté à leurs crimes.
Les médecins
dépendants des opérations de greffes d’organes
Le 26 janvier 2005, le Jiefang Daily a publié une histoire intitulée ‘’ Miracle de neuf heures’’, sur Xia Qiang, directeur du centre de greffes d’organes de l’hôpital Renji de Shanghai, devenu‘’dépendant aux opérations de greffes de foie.’’ Une fois, Xia a conduit 140 kilomètres pour emmener un patient de 72 ans à l’hôpital pour une greffe de foie. Ce dernier souffrait de plusieurs maladies mortelles – cirrhose, cancer du foie, calculs dans les deux reins et défaillance rénale, et avait été alité pendant quelques mois. Il avait besoin d’une greffe de rein et de foie. Xia allait battre le record de greffes de foie et rein en Asie, où le récipiendaire le plus âgé était âgé de 65 ans. Xia a déclaré au journaliste : ‘’Je suis fou des greffes de foie. J’en suis dépendant. Je dois voir des patients tous les jours, sans quoi je ne sens pas bien. Je dois effectuer au moins deux à cinq opérations de greffes de foie par semaine, et je n’ai pas peur des échecs. J’en tirerai les leçons et continuerai le lendemain.’’ [54]
C’est une bonne chose pour un médecin d’être si dévoué, et il n’y a rien de mal à rechercher la réussite. Cependant, lorsqu’un médecin est dépendant des greffes d’organes et doit effectuer plusieurs opérations par semaine pour se sentir satisfait, tout ce dont il se soucie est le moyen d’obtenir des approvisionnements illimités d’organes. Dans ce cas, combien d’entre eux s’inquiètent de savoir si les donneurs sont des détenus condamnés à mort ou des pratiquants de Falun Gong ?
‘’Une
vie indigne de la vie ’’ – Comment l’holocauste
s’est produit
De nombreux historiens pensent que l’Holocauste était un résultat naturel de la promotion du nettoyage ethnique par Hitler sous les Nazis. En 1920, Karl Binding et Alfred Hoche ont présenté un nouveau concept : ‘’La vie indigne de la vie,’’ dans leur livre, <>Autoriser la destruction de la vie indigne de la vie <>. Ceux qui étaient considérés comme étant ‘’déviants’’ ou ‘’source de désordre social’’ dans l’Allemagne Nazie et les zones occupées en Europe tombant sous cette appellation, incluaient les malades mentaux, les personnes ayant des handicaps, les dissidents politiques, les criminels, les Juifs et les ‘’non-blancs’’ ou personnes non occidentales. [55]
Selon le psychiatre Robert Jay Lifton, l’auteur de ‘’Assassinat médical et la psychologie du génocide la politique est passée par de nombreuses itérations et modifications : ‘Parmi les cinq étapes identifiables par lesquelles les Nazis ont mis en œuvre le principe d’une ‘’vie indigne de la vie’’, la stérilisation forcée était la première. Puis, a suivi l’assassinat d’enfants ‘’affaiblis’’ dans les hôpitaux ; puis l’assassinat d’adultes ‘’affaiblis’’ principalement dans les hôpitaux psychiatriques, dans des centres spécialement équipés de gaz de monoxyde de carbone. Ce projet a été étendu (dans les mêmes centres d’assassinat) aux détenus ‘’affaiblis’’ des camps de concentration et d’extermination, et finalement, à des assassinats de masse dans les camps d’exterminations eux-mêmes.’’ [56]
Alors que c’est une immense étape entre le ‘’respect de toutes les vies’’ et‘’l’assassinat de masse des Juifs,’’ ce n’était qu’une petite étape supplémentaire entre la ‘’destruction de la vie indigne de la vie’’ et les ‘’assassinats de masse des Juifs.’’
De façon similaire, cela aurait été une immense étape de ‘’prélever des organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong’’ s’il n’y avait jamais eu de prélèvement d’organes provenant de détenus condamnés à mort. Mais passer de ‘’prélèvement d’organes sur des condamnés à mort’’ à ‘’prélever des organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong’’ n’a été qu’une petite étape de plus.
Le schéma suivant dépeint l’environnement et les conditions dans lesquelles la collecte d’organes a pu exister.
Références
[50] Minghui.net : ‘’Demande d’enquête sur la cause du décès de Sun Ruijian,’’ 16 décembre 2000,
[53] Sous-commission des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l’homme : ‘’Terrorisme, corporations internationales, pratiques traditionnelles commentées,’’ Communiqué de presse de la sous-commission des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l’homme, 53 eme session, 14 août 2001. http://www.unhchr.ch/huricane/huricane.nsf/0/D1D7C610CB97B340C1256AA9002678B0?opendocument
[54] Jiefang Daily: ‘’Miracle de neuf heures,’’ http://old.jfdaily.com/pdf/050126/jf05.pdf (contenu inaccessible)
[55] Karl Binding et Alfred Hoche, Die Freigabe der Vernichtung Lebensunwerten Lebens (Autoriser la destruction de la vie indigne de la vie ), 1920.
[56] Robert Jay
Lifton, The Nazi Doctors: Medical Killing and the Psychology of
Genocide, 1986.(Les Médecins Nazi: Assassinat médical
et la psychologie de génocide, 1986)
Traduit de l’anglais en France