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La bonne chose par rapport à une mauvaise chute

7 janvier 2011 |   Écrit par Jinglian, une pratiquante de la province du Liaoning

De la septième conférence de partage d'expériences par Internet pour les pratiquants de Chine

(Minghui.org)


Salutations au vénérable Maître et aux compagnons de cultivation !


Les six membres de ma famille se rappelleront toujours du 26 avril 1994. C’est le jour où nous avons assisté à la première conférence des séries de neuf jours de Maître Li Hongzhi, dans la ville de Changchun.


Le Maître a dit :


« À mon avis, ceux qui peuvent m’entendre directement leur transmettre la méthode et leur expliquer la Loi sont vraiment, comment dire… Enfin, vous comprendrez tout cela plus tard et vous réaliserez que ces moments ont été extrêmement heureux. […] » (« Zhuan Falun », 1ière leçon)


Mon voyage de rechercher la forme physique à cultiver et pratiquer


Avant d’assister aux conférences du Maître, j’avais une hépatite, des problèmes d’estomac et une infection pulmonaire. Après les conférences du Maître, mon corps s’est senti léger et tous ces symptômes ont disparu. À ce moment-là, je savais seulement que faire les exercices tous les jours était important. Je ne savais rien à propos d’étudier la Loi et de cultiver mon esprit.


Ma qualité d’éveil était pauvre à cette époque, alors quand je ne me sentais pas bien, je ne regardais pas cela comme une partie bonne et nécessaire au processus de purification du corps. Par conséquent je commençais à m’inquiéter. Environ six mois plus tard, mon hépatite est réapparue et je suis allée à l’hôpital pour un examen.


Bien que l'ensemble des résultats de mon test soit normal, tout mon corps avait la teinte jaune y compris mes yeux. Suivant l'ordre du médecin, je suis restée à l'hôpital pour observation. Mais chaque fois que le personnel essayait de me donner une injection, mes jambes se contractaient.


Une nuit, j'ai rêvé que le Maître était assis à côté de moi, me regardant d’un regard sévère. Quand je me suis réveillée, je me suis soudain éveillée au fait que j'étais en proie aux symptômes de l'hépatite parce que le Maître nettoyait mon corps, et que je ne devais pas recevoir d’injections, ni de pilules. Ma qualité d'éveil était vraiment pauvre ! J'ai quitté l'hôpital immédiatement.


Longtemps après, mon urine ressemblait à de l’huile de soya, mais je n’étais pas inquiète parce que je savais que le Maître nettoyait mon corps.


Plus tard, quand j’ai participé à un groupe d’étude de la Loi, j’ai remarqué que ma qualité d’éveil semblait s’être améliorée. Chaque fois que j’éprouvais des symptômes continuels, je comprenais qu’en tant que pratiquante, que je n'avais pas de maladie et que c’était le Maître qui était en train de purifier mon corps.


Le Maître a dit :


« C’est seulement si vous changez radicalement votre manière de penser que nous pourrons vous donner cela et beaucoup plus encore, plus tard vous comprendrez ce que je vous ai vraiment donné à tous. Nous ne parlons pas ici de traiter les maladies, mais de rééquilibrer intégralement le corps des élèves et de vous rendre apte à pratiquer le gong. » (« Zhuan Falun », 1ère Leçon)


Aller à Beijing faire appel pour le Falun Gong


Le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong le 20 juillet 1999. Le Maître était faussement accusé de plusieurs mauvaises choses et les pratiquants étaient régulièrement torturés. Je suis allée à Beijing en deux occasions différentes, au risque d’être persécutée par les voyous du Parti. J’y suis allée pour dire au gouvernement la véritable vérité et que la pratique du Falun Gong m’avait bénéficié tant physiquement que spirituellement.


La première fois que je suis allée à Beijing, j’ai été arrêtée et envoyée au Stade Fentai de Beijing, où des milliers de pratiquants étaient déjà détenus contre leur volonté.


La deuxième fois, je suis allée à Beijing faire appel, j’ai été arrêtée avec 11 autres pratiquants aussitôt arrivés sur la place Tiananmen. J’ai été amenée à l’Hôtel Fenglong, là nous avons rencontré la police de nos districts locaux respectifs laquelle nous a ramenés chez nous. Arrivés dans nos villes natales, nous avons été envoyés dans des centres de détention.


À ce moment-là, c’était vraiment comme le Maître a dit : « […] Cent épreuves tombent en même temps, Voyons comment il peut vivre, […] » (« Faire souffrir le cœur et la volonté » dans « Hong Yin »)


Le centre de détention dans notre ville était rempli à craquer de pratiquants qui s’étaient rendus à Beijing faire appel. Tous les jours, les compagnons de cultivation et moi-même récitions la Loi.


La police utilisait toutes sortes de trucs pour obtenir de nous qu’on écrive les déclarations de garantie de promettre d’arrêter de pratiquer le Falun Gong. Des pratiquants écrivaient ces documents contre leur volonté. Certaines familles utilisaient leurs contacts pour que leurs bien-aimés soient relâchés, pendant que d’autres familles étaient forcées de payer de grosses sommes d’argent pour que leurs proches soient libérés.


Sur l'ensemble des pratiquants qui ont été arrêtés, il n’y a que moi et quelques autres qui avons refusé d'écrire les déclarations, et qui sommes restés détenus. Un mois plus tard, la police m'a relâchée après avoir extorqué 1'000 yuans à ma famille.


Après être retournée à la maison, j’ai appelé le chef du Département de politique et de justice du poste de police local et je lui ai demandé qu’il rende l’argent qu’il avait extorqué de ma famille. Je lui ai dit : « Si vous ne me redonnez pas l’argent, j’irai à Beijing faire encore appel. Je suis sérieuse ! »


Il a appelé le chef de police immédiatement et alors le chef a appelé le maire, en disant : « Une pratiquante de Falun Gong nous menace. Si nous ne rendons pas l’argent, elle ira à Beijing encore demain. Je vous prie de nous dire ce que vous voulez que l’on fasse. » Le maire à dit : « Rendez-lui l’argent demain. »


Le policier m’a rappelée, en disant : « Vous pouvez venir au poste de police récupérer votre argent, mais ne le dites pas aux autres. » Au lieu de l’écouter, je l’ai dit à tout le monde. Le lendemain, une dizaine d’entre nous nous sommes présentés au poste de police en exigeant que la police rende l’argent qu’elle avait extorqué à nos familles. Tout notre argent nous a été remis. Ceux qui n’avaient pas osé y aller, n’ont jamais récupéré leur argent.


C’est comme le Maître a dit : « […] Quand les pensées sont droites, la perversité s’écoule [...] » (« Qu’y a-t-il à craindre » dans « Hong Yin II »)


Aider le Maître dans la rectification par la Loi et sauver plus de gens


J’ai commencé à distribuer des documents de clarification en 2001. La première fois que je l’ai fait, j’ai grimpé les marches d’un grand édifice. J’avais tellement peur que mes jambes tremblaient. Alors je me suis soudainement rappelée les paroles du Maître :


« [...] un véritable Bouddha il est le défenseur de l'Univers, il doit prendre la responsabilité envers tous les facteurs positifs dans l’Univers [...] » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à l'Ouest des Etats-Unis » dans « Guider le voyage »)


Je me suis dit : « Puisque j’essaie de cultiver pour devenir un bouddha, je devrais suivre l’esprit du Bouddha. Je dois me débarrasser de l’attachement à la peur. » Dès lors je n’ai plus eu peur quand je distribuais les documents de Dafa.


En 2003, le pratiquant qui était responsable de livrer les documents de Dafa dans notre région a déménagé et personne ne se proposait pour prendre sa place. Quand le coordinateur m’a demandé d’assumer ce rôle, j’ai lui dit : « Bien sûr ! Je suis une ancienne pratiquante, c’est de ma responsabilité. » J’ai toujours rempli ce rôle depuis lors.


Durant les huit dernières années, peu importe combien c’était difficile, je suis sortie pour distribuer les dépliants chaque fois que je le pouvais. Je sentais que sauver les gens ne pouvait pas être retardé, puisque les êtres peuvent être sauvés s’ils apprennent les faits.


La bonne chose par rapport à une mauvaise chute


Plus tôt cette année, après avoir terminé de distribuer des documents de Dafa, je suis tombée en traversant une rue. J’étais incapable de me relever, alors des passants ont dû m’aider. En tant que pratiquante dans les 70 ans, je me suis trouvée chanceuse de pratiquer le Falun Gong ; sinon j’aurais été en grande difficulté. J’ai enduré la douleur et je suis rentrée à la maison, grimpant cinq étages.


J’ai regardé à l’intérieur pour voir pourquoi j’étais tombée et ce que j’avais fait de mal. En réfléchissant sur plusieurs choses qui m’étaient arrivées récemment, j’ai trouvé que mon xinxing ne s’était pas amélioré depuis longtemps. J’étais le genre de personne que le Maître décrivait : quelqu’un qui explose dès qu’ils entendent la moindre critique.


Un jour mon mari, qui est aussi un pratiquant, a trouvé des dépliants concernant le Falun Gong dans l’escalier. Dès qu’il a passé la porte, il a demandé : « As-tu distribué les dépliants que j’ai trouvé dans l’escalier ? » Après lui avoir dit que je ne l’avais pas fait, il a fait la remarque : « Ça aurait dû être toi ! »


Des situations semblables s’étaient produites dans le passé. Je lui ai répondu d’une voix provocante et forte : « Alors quoi ? Qu’est-ce que tu vas faire à ce sujet ? » Il avait été inquiet pendant des années pour notre sécurité et chaque fois qu’il trouvait des documents de clarification de la vérité dans l’escalier, il se disputait avec moi.


Alors quand je l’ai entendu se plaindre au sujet des dépliants, je suis devenue très agitée et je me suis disputée avec lui. Cette nuit-là quand j’ai étudié la Loi, j’ai lu :


« Aux yeux des divinités, lorsqu'elles voient un pratiquant dans ce monde humain, le fait que vous ayez raison ou tort n'a aucune importance, enlever les attachements de l'esprit humain est par contre important, c'est précisément comment vous éliminez ces attachements de l'esprit humain quand vous cultivez et pratiquez qui importe. Aussi grandes que soient les injustices, vous arrivez à les traiter avec un coeur tranquille, vous arrivez à rester inébranlable et vous n'essayez pas de vous trouver des excuses, pour de nombreuses choses vous n'avez même pas besoin d'en débattre. C'est parce que rien n'arrive par hasard sur votre chemin de cultivation et pratique. Peut-être que dans vos discussions avec les autres, les facteurs qui vous touchent ou bien qui touchent vos intérêts et provoquent des conflits sont amenés par le Maître […] » (« Enseignement de la Loi donné à Manhattan »)


En lisant ceci, j’ai réalisé soudain que me disputer avec mon mari au sujet de qui avait raison et qui avait tort sur cette question faisait que nous étions tous les deux dans l’erreur. Élever le xinxing est la chose la plus importante.


Je n'ai toujours pas réussi à me débarrasser de nombreux attachements, bien que la rectification par la Loi approche de la fin. J'ai besoin de regarder à l'intérieur et de travailler dur pour améliorer mon xinxing.


Il y a des siècles que la relation sacrée que je partage avec le Maître a été formée. Aujourd'hui, même si je suis dans les 70 ans, mon respect et ma gratitude envers le Maître ne connaît pas de limites. Le Maître me manque vraiment et je veux profiter de cette opportunité de la septième conférence de Loi pour envoyer mes salutations au Maître !


Comme je suis peu scolarisée, un compagnon de cultivation m'a aidée à écrire ce que je voulais dire. S'il vous plaît soulignez tout ce qui n’est pas approprié.


Traduit de l’anglais au Canada