(Minghui.org)
J'ai débuté la pratique du Falun Dafa en 1996, quand j'avais 20 ans. Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait commencé à persécuter ouvertement le Falun Gong, j'ai dû passer à travers la détention illégale et les sessions de lavage de cerveau à plusieurs occasions. Il y eut une période où j'ai renoncé à moi-même et j'en ai presque perdu la vie. Ici, je vais partager ce qui m'est arrivé, dans l'espoir d'inspirer ceux qui sont entrés par la porte de la cultivation et qui plus tard ont abandonné. Ils pourront peut-être alors ressentir la bienveillance du Maître et revenir à la cultivation de Dafa le plus vite possible.
Lorsque j'étais incarcérée dans un centre de lavage de cerveau en 2001, je me suis tout à coup sentie très éloignée de la Loi et je n'arrivais même plus à réciter Lunyu comme auparavant. Entraînée par ma peur et mes conceptions humaines, j'ai écrit, contre ma volonté, les soi-disant trois déclarations de renoncer à ma croyance dans le Falun Dafa.
Dès que j'ai posé le stylo, j'ai été remplie de regrets. Ce qui m'a encore plus peiné, c'est qu'après ma sortie, j'ai découvert que tous les livres de Dafa que j'avais cachés dans le couloir de mon appartement avaient disparu. Je savais que j'avais fait quelque chose de très grave. Sans les livres de Dafa pour étudier et avec mon incapacité à mémoriser les passages de la Loi, je me suis sentie totalement perdue. Je réussissais à trouver la force d'aller travailler durant la journée, mais après mon retour à la maison je pleurais toute la nuit.
Un jour, le Bureau 610 local m'a convoquée à une réunion. Ils ont exigé que je réécrive les trois déclarations et que je les aide à réformer les autres pratiquants, sinon ils allaient m'envoyer dans un camp de travail. J'ai refusé de coopérer avec eux et je leur ai dit les larmes aux yeux: «Ça ne me dérange pas si vous m'enfermez en prison ou même que vous me tuiez, mais je ne ferai jamais cela!» Je ne réalisais pas que c'était en fait une occasion pour moi de me reprendre, mais je savais que je ne pouvais plus me permettre de laisser tomber le Maître. Peut-être en raison de ma détermination à ne pas succomber aux exigences de la perversité, j'ai pu revenir à la cultivation en toute sécurité.
Mon corps était libre et pourtant mon cœur était encore en cage. Dans mon esprit, je pensais toujours que je n'étais plus digne de cultiver Dafa depuis que j'avais échoué à protéger les livres de Dafa et signé une déclaration de renoncer à la pratique. Je m'ensevelissais chaque jour sous les regrets, ne réalisant pas qu'une telle mentalité était devenue un nouvel attachement. Je semblais être très respectueuse envers Dafa, mais dans mon coeur je m'étais déjà abandonnée moi-même, comme si je pensais ne pas être digne d'être une pratiquante.
Puis j'ai découvert que j'étais enceinte. D'une certaine façon, j'ai eu un vague sentiment que c'était un signe bienveillant du Maître afin de m'encourager à bien vivre ma vie. Pendant ma grossesse, ma famille et mes amis se sont tous profondément occupés de moi; même ceux qui s'étaient opposés à ma cultivation m'ont traitée avec gentillesse. Une fois, alors que mon mari et moi étions en train de nous promener, nous avons croisé un policier qui m'avait déjà arrêtée dans le passé. J'ai été surprise qu'il me salue avec un sourire. En ce basant sur la Loi, nous savons tous que si un disciple de Dafa se comporte bien, il sera en mesure de sauver ceux dans son entourage qui ont une relation prédestinée avec Dafa. Malheureusement, à ce moment-là, j'étais uniquement tourmentée par mon chagrin et par les regrets, et je n'ai pas pu comprendre que le changement positif chez les non-pratiquants était une manifestation de la compassion du Maître et de la puissance de Dafa.
J'ai continué à vivre dans le regret comme ça durant plusieurs mois, jusqu'à ce que je vive un miracle à la naissance de mon bébé à l'hôpital.
Lorsque les médecins ont découvert que le nombre de mes plaquettes sanguines était bien en deçà du niveau normal, je me suis dit que cela devait être attribué au karma que j'avais contracté parce que j'avais trahi le Maître et Dafa. J'étais donc prête à faire face à n'importe quelle conséquence possible. Chaque fois que j'avais des contractions, la douleur était atroce. De plus, l'hôpital manquait de sang ce jour-là, et on m'a dit qu'une césarienne ne pouvait pas être envisagée et que les médecins n'auraient aucun moyen de me sauver si j'avais une hémorragie pendant l'accouchement.
Pensant qu'il me faudrait quelques heures de plus pour atteindre la dilatation complète, les médecins et les infirmières sont allés se reposer les uns après les autres, me laissant seule dans la salle d'accouchement. J'ai continué de répéter dans mon coeur: «Je suis désolée, Maître!», alors que j'étais sur le point de perdre connaissance en raison de la douleur insupportable. Même à ce moment-là, je n'osais pas dire «Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon», car je pensais que je ne méritais pas le salut du Maître.
Le lendemain matin, quand le médecin de garde s'est réveillé, il a réveillé les infirmières pour venir m'examiner. Ils étaient choqués de me voir à moitié inconsciente, ayant perdu les eaux et mon pelvis toujours fermé. Étant incertains de la façon de gérer cette situation, ils ont immédiatement appelé un obstétricien expérimenté à l'hôpital. Je fus bientôt connectée à toutes sortes d'appareils et ils m'ont fait une péridurale. La douleur a continué de s'intensifier et je sentais que j'allais mourir. Puis j'ai entendu une infirmière crier: «Le bébé est en danger!»
À ce moment-là, une pensée est soudainement apparue dans mon esprit: «Sauvez cette vie! Laissez cet enfant venir au monde pour apprendre Dafa.» Du fond de mon cœur, j'ai commencé à demander de l'aide au Maître afin qu'il sauve cet enfant. Mon désir était si fort que j'ai spontanément crié: «Aidez-moi Maître!» Dès que j'ai prononcé ces paroles, j'ai vu le Maître et de nombreux bouddhas, taos et divinités me regarder d'un air sérieux. J'ai réalisé tout de suite que le Maître n'abandonne jamais les disciples qui font des erreurs et qu'il avait toujours été là veillant sur moi. C'était mon entêtement qui m'avait empêché d'accepter le salut de Dafa.
Mon bébé est ensuite sorti miraculeusement; je n'ai pas eu d'hémorragie. C'est le Maître qui a sauvé mon enfant et moi en ce moment crucial!
J'espère que mon expérience encouragera les anciens pratiquants qui ont fait des choses qu'ils regrettent, à mettre de côté toutes leurs inquiétudes et qu'ils puissent reprendre la cultivation le plus vite possible. Le Maître veille sur nous tout du long et attend notre retour.
Veuillez signaler toute chose inappropriée. Heshi!
Traduit de l'anglais au Canada