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Honnête et droit, humble et altruiste

13 décembre 2011

(Minghui.org)


Yu Qian vivait dans la ville de Qiantang sous la dynastie Ming (à présent la ville de Hangzhou, province du Zhejiang). Lorsqu’il avait sept ans, un moine avait prédit qu’il serait un "Premier ministre qui sauverait le pays." Yu Qian devint plus tard un général réputé. Il reçut de nombreuses récompenses pour ses exploits extraordinaires et accepta beaucoup de postes militaires clés dans sa vie. Il était un homme bon, droit, honnête et juste. Il ne flattait pas ceux de rangs plus élevés, cependant il était respecté de tous.


Yu Qian se souciait profondément de la vie des gens. Durant son mandat d' inspecteur de circuit des deux provinces, les gens l’admiraient et le respectaient comme un parent. Un poème faisant son éloge était connu de tous :" Le ciel envoie un officier bienveillant pour sauver les deux provinces."


Lorsqu’un officier des régions limitrophes allait visiter la capitale, on s’attendait à ce qu’il prenne beaucoup d’argent et les spécialités locales pour soudoyer les fonctionnaires supérieurs. Yu Qian alla chaque fois à la capitale les mains vides La province du Henan était bien connue pour ses champignons et son encens. Les officiers lui conseillèrent que s'il n'emportait pas d'or, d'argent ou de perles pour les officiers supérieurs qu’il rencontrerait, qu'il leur porte au moins quelques champignons et de l’encens. Yu Qian leva ses bras et dit amusé que tout ce qu’il prendrait avec lui serait la fraîche brise dans ses manches. Des années plus tard, les gens utilisèrent la phrase " fraîche brise dans ses manches" pour faire l'éloge des officiers au caractère incorruptible. D’où la phrase, populaire en Chine, prend son origine.


Bien que Yu Qian tint des positions importantes, il insistait pour vivre une vie frugale. Les pièces de sa maison étaient très simples et fonctionnelles ; elles servaient seulement à l’abriter du vent et de la pluie. Excepté les robes et les épées données par l’empereur, sa maison n’avait aucun objet de valeur. L’empereur le récompensa par un manoir immense près de Xihuamen. Il dit : " Notre pays souffre de beaucoup de difficultés. Comment oserai-je, en tant que serviteur, rechercher le luxe et le confort ? " Il déclina fermement la récompense.


Yu Qian fit d’énormes contributions, pourtant jamais il ne mentionna ses contributions. Une fois où il remporta une grande victoire dans une bataille, Shi Xiang, un maréchal combattant, dont les contributions étaient moindre que celles de Yu Qian, fut récompensé du titre de Shihou (un titre élevé dans la société qui pouvait être transmis aux descendants). Le maréchal se sentit coupable et il écrivit une lettre à l’empereur pour recommander le fils de Yu Qian, Yu Mian. L’empereur délivra un mandat impérial pour inviter Yu Mian dans la capitale. Yu Mian remercia l’empereur mais il déclina l'invitation à venir dans la capitale. Yu Qian dit : "Notre pays a beaucoup de difficultés. En tant que votre serviteur, je ne peux pas m’inquiéter de mon propre intérêt." Il exprima fermement son point de vue : "Je ne peux pas laisser mon fils abuser de mes accomplissements."


Yu Qian se fixait lui-même comme exemple des personnalités loyales et droites dans l’histoire. Il refusait de céder au pouvoir. Il resta juste et droit toute sa vie. Il écrivit deux poèmes, Le vent du nord souffle et Ode au calcaire, exprimant ses aspirations. Une droiture solennelle et un esprit audacieux maintiennent les principes émanant des mots de son poème, les principes de la vie de Yu Qian.


Des années plus tard, Yu Qian fut condamné à mort après avoir été faussement accusé par des fonctionnaires corrompus. Il fut enterré dans la région de montagne de Santai dans le Lac de l’ouest. Sa tombe était à une certaine distance mais en face de la tombe de Yue Fei—un général bien connu pour sa loyauté et sa droiture. Les personnes et les âmes droites et loyales ont été loués pendant des millénaires.



Traduit de l'anglais en Europe