De la huitième conférence de partage d'expériences par internet pour les pratiquants en Chine
(Minghui.org)Je pratique le Falun Gong depuis 14 ans, mais je n'avais jamais écrit d'article de partage d'expérience auparavant. J'avais du mal à écrire un article. Je ne pouvais que raconter et laisser à quelqu'un d'autre le soin de coucher mes pensées sur le papier.
Je suis née dans une famille pauvre et à l'adolescence, j'ai commencé déjà à aider à la cuisine. Je suis allée à l'école seulement trois ans. Mais une fois,après avoir commencé la pratique, j'ai été capable de mémoriser et de réciter le Zhuan Falun sans difficulté. Je souffrais d'asthme depuis ma jeunesse. Quand j'avais une crise, j'avais du mal à respirer. Après avoir obtenu le Fa, le Maître a purifié mon corps et j'ai guéri de ma maladie en dix jours. Un nouveau site de pratique a été installé chez ma sœur. À cet époque, je suivais pour étudier la Loi et faire les exercices. Mais une nuit, ma sœur est morte de ce qui semblait être une crise cardiaque. Ce coup inattendu nous a tous bouleversés. À ce moment-là, j'ai pensé, «je ne vais pas arrêter de cultiver à cause de cela. En dépit de ce que d'autres personnes disaient, dans mon cœur, je croyais que Dafa était bon.»
Le site de pratique a été transféré chez un autre pratiquant. J'y allais tous les soirs étudier la Loi et faire les exercices. J'ai aussi partagé des expériences avec d'autres pratiquants. Ma compréhension de la Loi est devenue plus claire. J'ai compris que la cause de la maladie était le karma causé par des mauvaises actions faites dans le passé. J'ai compris qu'à l'avenir, il ne faudrait plus jamais que je fasse de mauvaises actions et que je devrais me conformer strictement aux exigences du Maître.
Chaque fois que je lisais ces paroles du Maître dans le Zhuan Falun:
«À l'égard de l'élévation du Xinxing, on trouve un grand nombre d'exemples marquants. Un de nos élèves qui travaille dans une usine de bonneterie dans la ville X du Shandong, après avoir appris le Falun Dafa, il l'apprend à d'autres ouvriers, le résultat en est qu'on voit s'améliorer la moralité de toute l'usine. Autrefois, on apportait chez soi des morceaux de serviettes de l'usine, tout le monde faisait cela. Depuis qu'il a appris notre méthode, cet élève non seulement n'en prend plus, mais encore il a rapporté à l'usine tout ce qu'il avait emporté. En le voyant agir comme ça, les autres aussi n'en prennent pas, certains d'entre eux ont aussi rapporté à l'usine tout ce qu'ils avaient pris autrefois, le cas se manifeste dans toute l'usine.»
Je me suis rappelée tous les endroits où j'avais travaillé et je me suis rendue compte que j'y avais pris des choses. Je me suis souvenue avoir travaillé dans la cantine d'une usine et j'avais emporté un grand seau en plastique chez moi. Bien que cet incident s'était produit bien des années auparavant, je savais que je devais vivre avec un niveau de moralité plus haut. Alors je suis allée voir le directeur de l'usine et je lui ai rendu le seau. Je lui ai dit, avec beaucoup de sérieux: «Par le passé, j'ai été égoïste et ignorante. Je me suis trompée. Maintenant que je cultive le Falun Dafa, je sais que je n'aurais pas dû faire ce que j'ai fait. Le chef de l'usine a souri et il pensais que c'était incroyable! Plus tard, il nous a permis de faire les exercices dans la cour de l'usine. En plus de cela, il y a quelques années alors que j'enlevais des mauvaises herbes, j'ai pris 20 épis de maïs sucré dans le champs de ma voisine. Je suis allée chez ma voisine et je lui ai demandé pardon et j'ai apporté un grand tonneau de maïs sucré, avec moi et j'ai essayé de clarifier l'affaire avec elle. Elle ne faisait que sourire et ne voulait pas accepter le maïs. Je lui ai dit: «Tu sais, maintenant, que je pratique Falun Gong. Mon Maître nous a dit que nous devons être bons, donc à l'avenir je dois penser aux autres dans tout ce que je fais». Ma voisine a alors accepté le maïs.
Après le 20 juillet 1999, quand la persécution a commencé en Chine, je suis allée dans la capitale de la province faire appel pour le Falun Gong. À mon retour, la police locale est venue chez moi pour me demander de leur donner tous mes livres de Dafa. Je leur ai posé la question suivante: «Si je vous donne mes livres ,comment vais-je faire pour me cultiver»? Ils n'ont pas eu le choix et ils sont partis.
Au début le l'année 2000, je suis retournée, à Beijing faire appel pour le Falun Gong. J'ai été envoyée au Camp de travaux forcés de Masanjia, dans la ville de Shenyang, par le Bureau 610. Après avoir été relâchée je suis partie dans des endroits montagneux reculés, pour distribuer des documents d'information afin que davantage de personnes puissent apprendre la vérité sur Falun Gong. J'ai été prise et incarcérée dans la Prison de Dabi dans la ville de Shenyang, pendant quatre ans. Après avoir été relâchée, un pratiquant m'a recommandé pour un travail de cuisinière dans une grande usine locale.
Plus de 90 personnes travaillaient dans l'usine. À peu près un tiers d'entre eux venait prendre le repas du midi à la cantine. Avant que je ne prenne ce travail, le personnel changeait souvent. Le chef de l'usine était membre du Parti communiste chinois (PCC) et il était également entrepreneur bien connu dans la ville et dans la province du Liaoning. Quand j'ai commencé à travailler, le chef de l'usine était absent pour affaires. C'est sa femme qui m'a embauchée. Quand le chef est revenu et qu'il m'a vue, il a eu une expression de grand étonnement. C'était parce qu'il me connaissait et savait que je pratiquais Falun Gong et que j'avais fait de la prison en raison de ce que je croyais. Il était certain que j'étais bonne à rien, mais ce n'était pas facile de me renvoyer pour ça.
Toute l'usine a entendu dire que la cuisinière était une pratiquante du Falun Gong et on voyait qu'ils me regardaient de haut. Le premier jour de travail, deux jeunes ont voulu créer des problèmes et s'en sont pris à moi. J'ai émis des pensées droites dans mon cœur, en pensant qu'en ce jour, j'avais pu venir travailler dans cet environnement complexe. J'ai décidé qu'il fallait que mes actions valident la Loi et puissent aider à sauver les êtres. Les murs de la cuisine était noir comme de la suie à cause de la fumée et des vapeurs de la cuisine. L'instant où je suis entrée dans la cuisine, j'ai commencé à la nettoyer. J'en faisais un petit peu à la fois. Je n'ai pas laissé les repas prendre du retard pour les ouvriers et je n'emportais rien de la cuisine. La responsable de la cuisine m'a dit que le repas coûtait un dollar par ouvrier. Je lui ai dit que je ne prendrais pas mon repas à l'usine Je lui ai dit aussi: «Je suis une pratiquante de Falun Gong et je dois correspondre au critères d' Authenticité- Bienveillance-Tolérance et je ne dois pas profiter des autres, ni rien prendre aux autres. J'habite près de l'usine et j'irai manger chez moi».Pendant que les ouvriers mangeaient, je faisais du nettoyage. Quand leur repas était terminé, vite, je remettais tout en place après eux. Puis j'allais chez moi en vélo juste à temps pour émettre la pensée droite [FZN]. Quand mon service était terminé je partais avec une autre pratiquante dans d'autres localités clarifier la vérité. Été comme hiver, j'ai fait comme ça. À 16 h, je retournais à l'usine préparer le repas du soir puis je rentrais chez moi pour étudier la Loi.
Un après-midi, les petits gâteaux à la vapeur que j'avais préparés, étaient un peu jaunes. Au commencement du repas, j'ai dit aux ouvriers: «Aujourd'hui personne ne doit payer son repas. Je n'ai pas cuit les petits gâteaux comme il faut. J'en suis désolée et c'est moi qui va payer vos repas aujourd'hui». À ma grande surprise, les ouvriers ont payé de toutes façons et ils ne voulaient pas que je paye pour eux. Auparavant ma patronne ramassait l'argent elle-même. Maintenant elle m'a donné la caisse et m'en laisse la responsabilité. Elle m'a dit: «Je vous fais confiance».
Cette année tous les ouvriers ont eu une augmentation de 100 yuan par mois. Le directeur de l'usine ne m'a pas informée que j'aurais une augmentation. À ce moment là, il y avait plus d'ouvriers dans l'usine. J'étais la seule personne qui travaillait à la cuisine et j'avais du mal à tout faire. Parfois le patron me donnait un coup de main. Quelqu'un s'est rendu compte que pour moi ce n'était pas juste et il m'a dit: «Allez parler au directeur de l'usine pour lui demander de l'aide et une augmentation». Mon cœur n'était pas ému. J'ai pensé, «ce qui est à moi sera à moi. Maître y veillera. Si cela n'est pas à moi je ne vais pas me bagarrer pour l'avoir». À la fin du mois le patron m'a dit que mon salaire serait augmenté de 100 yuan.
Un jour le chef de l'usine déjeunait avec mon mari. Il lui a dit de tout son cœur: «Auparavant je ne comprenais pas pourquoi votre femme cultivait le Falun Gong. Mais maintenant je comprends tout. Les pratiquants de Falun Gong sont vraiment formidables. Je ne pensais jamais comprendre ça !» Plus tard on a diagnostiqué des problèmes de foie chez le patron de l'usine. Je lui ai donné un exemplaire du Zhuan Falun et les vidéos des conférences de Maître. Il a également lu les Neuf Commentaires sur le Parti communiste. Mon patron m'a dit : «Votre Maître est vraiment puissant!» Le chef de l'usine ainsi que sa femme ont chacun renoncé à faire partie du PCC. Tous les membres de leur famille savent que le Falun Dafa est bon. Maintenant quand je parle du Falun Gong aux autres pendant le travail, l'atmosphère est nettement plus amicale. Je mets des petits livrets donnant les faits sur Falun Gong sur une table à la disposition de ceux qui font les livraisons à l'entrée de l'usine pour faire connaître la vérité aux autres. Les ouvriers lisent les livrets et les font circuler entre eux. Aujourd'hui le plupart des ouvriers ont quitté le PCC.
Maître est tout à côté de moi. Je dois être encore plus diligente et me souvenir des paroles du Maître:
«Pour vous, les disciples de Dafa, plus on approche de la fin, plus vous devez bien marcher sur votre chemin, saisir chaque instant pour bien vous cultiver vous-mêmes» (Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa)
Merci Maître! Merci mes compagnons de pratique.
Traduit de l'anglais en France