(Minghui.org)
Par
un correspondant de la province du Liaoning, Chine
Nom
: Han Qingcai (韩庆财)
Genre : M
Âge : 62 ans
Adresse : Inconnue
Profession : ancien chef de section politique de
département de police du canton de Liaozhong dans le bureau de
province de Liaoning
Date de la mort : 19 août 2003
Date de la dernière arrestation : 6 avril 2002
Dernier lieu de détention : Centre de détention
du canton de Laiozhong (辽中县看守所)
Agglomération : Canton de Liaozhong
Province
: Liaoning
Persécution endurée : Travail
forcé, lavage de cerveau, emprisonnement, fouille du domicile,
interrogatoire, détention
M. Han Qingcai, 62 ans, était l'ancien chef de la section politique des services de police du canton de Liaozhong dans la province du Liaoning. En 2001, il alla à Pékin faire appel au gouvernement pour le droit à pratiquer Falun Gong et fût arrêté et condamné à quatre ans de prison. Dans la prison du canton de Liaozhong, il fût persécuté au point d’être à l’article de la mort avant d'être libérée le 8 août 2003. Il mourut onze jours plus tard le 19 août.
M. Han Qingcai avant sa mort
Le soir du 7 décembre 2001, neuf pratiquants du canton de Liaozhong prirent le train pour Pékin pour aller faire appel en faveur de Falun Gong. Ils furent entourés par la police à mi-chemin de Pékin et emmenés au bureau de sécurité publique du canton. M. Han et d'autres pratiquants purent s’échapper, mais son épouse, Mme Liu Yuying, et d'autres furent emmenés au centre de lavage de cerveau de Shenxing.
Le policier Qin Mengzhi et plusieurs dizaines de policiers de la division de sécurité publique de Liaozhong pénétrèrent par effraction dans la maison de M. Han et la fouillèrent. Ils cassèrent la serrure sur la porte pour entrer et mirent tout sans dessus dessous. Comme ils ne pouvaient pas trouver M. Han, ils allèrent harceler son fils aîné, M. Han Cheng, afin d'essayer de le forcer à leur dire où était son père. Quand Han Cheng refusa de le leur dire, la police le menaça, lui causant une grande détresse mentale, et il décéda le 28 mars 2007. La police se rendit au domicile des parents de Han Qingcai à la campagne pour le rechercher. Ils fouillèrent tout sans présenter aucun document juridique. La police déclara même qu'ils étaient des amis de M. Han.
La police garda le domicile de Han Qingcai sous surveillance et le téléphone de la famille sur écoute. Ses parents et amis furent impliqués. Après dix jours, la police captura M. Han et l'emmena au centre de lavage de cerveau de Shenxing le même soir. Les gardes donnèrent l'ordre de le surveiller à d'autres prisonniers. Ils le fouillèrent complètement et le tinrent sous surveillance même lorsqu'il mangeait, dormait, ou allait aux toilettes. Afin de les forcer lui et son épouse à abandonner la pratique du Falun Gong, ils les envoyèrent au centre correctionnel de Zhangshi pour les soumettre à un lavage de cerveau. On les força à payer quatre cents «yuans»par jour de dépenses de pension. Les gardes torturaient les pratiquants en les privant de sommeil pendant des jours et des nuits. Néanmoins, ils ne réussirent pas à ébranler la confiance et la détermination du couple à pratiquer. Après deux mois, ils furent libérés, seulement après avoir payé chacun cinq mille yuans en espèces.
Mais la persécution ne cessa pas. Juste deux mois après qu’ils soient rentrés chez eux, le policier Wei Yunbai et quelques autres arrêtèrent M. Han le soir du 6 avril 2002, et l'emmenèrent au centre de détention du canton de Liaozhong sans mandat. Ils le privèrent de toute liberté personnelle et lui refusèrent les visites de sa famille. M. Han fût alors condamné à quatre ans de prison à la fin du mois de juin 2002. Il fût également licencié de la fonction publique.
Plus tard, le centre de détention de Liaozhong appela sa famille pour leur dire que M. Han ne mangeait pas, et que sa santé avait empiré. Quand sa famille le vit, ce fût un choc. Il était très faible et pâle, parlait avec difficulté, et pouvait à peine marcher. À ce moment-là, deux juges arrivèrent et dirent en colère, «Han Qingcai a une mauvaise attitude, et il a été condamné à quatre ans de prison.» Après son examen à l’hôpital, le docteur responsable voulut le garder, mais les fonctionnaires de centre de détention s’y opposèrent. Ils n’acceptèrent finalement que sous la persuasion de l'hôpital, mais il devait faire une déclaration au centre de détention tous les jours. Ils envoyèrent deux policiers se relayer pour le surveiller. Dans de telles conditions, la santé de M. Han empira et, après juste un mois, il ne pouvait même plus sortir du lit. Néanmoins, les autorités ne relâchèrent pas la persécution. Ce n’est qu’en le voyant mourant qu’ils le laissèrent rentrer chez lui. Quelques jours plus tard, M. Han Qingcai décéda à la maison le 19 août 2003.
Cette bonne personne, qui insistait pour défendre la vérité et cultiver Vérité-Compassion-Patience, fût persécutée à mort par le PCC.
Article correspondant :
Traduit de l’anglais