(Minghui.org)
Il y a quelques jours, nous avons eu un partage entre coordinateurs locaux. Le pratiquant A a rapporté des problèmes avec le pratiquant B, et partagé ses soupçons que B soit un espion. A a de plus, suggéré que pour la sécurité du groupe entier, B ne soit plus impliqué dans le travail de coordination et demandé que toutes les personnes présentes à la réunion, votent. J’ai voté oui. Cependant, lorsque le pratiquant C (coordinateur du district) a commenté qu’à travers son expérience d’avoir travaillé avec B, il a découvert que ce dernier ne regardait pas en lui, ou ne faisait pas les choses en se basant sur la Loi, j'ai été immédiatement agacé. D’après moi, c’était le coordinateur du district, le pratiquant C, qui n’avait pas regardé en lui depuis longtemps. Je pensais que son état de ‘cultivation’ avait causé des contradictions et des problèmes dans la coordination totale dans ce district et fait que ce district avait été celui qui avait expérimenté la pire persécution. Mais ce n’était que le début du conflit. Le pratiquant D qui avait été aussi coordinateur du district a continué la critique et plus tard, a suggéré que B ne soit pas inclus dans l’étude de la Loi en groupe. J’ai rejeté l’idée : je pensais qu’avant que nous puissions confirmer que B était en effet un espion, il était inapproprié de l’exclure totalement. Je pensais que cela aurait un impact négatif sur les pratiquants locaux, et créerait des failles pour la perversité. Néanmoins, les quatre autres ont tous insisté sur le fait que je devais avoir un point de vue global et me ranger de leur coté. Je n’ai plus pu me contrôler et j’ai élevé la voix. Je leur ai dis que leur façon de faire les choses n’était pas basée sur la Loi et si nous le traitions incorrectement, cela entrainerait des conséquences graves. Nous avons interrompu notre partage sur un désaccord.
Après être rentré chez moi, je me sentais mal. J’ai regardé en moi et réalisé que j’étais encore très centré sur moi-même et avais des problèmes à accepter des opinions différentes des miennes. J’ai creusé en moi-même et découvert un attachement dissimulé à la renommée. Lorsque je recevais des retours positifs ou négatifs de compagnons de pratique, bien qu’en surface, j’écoutais et l’acceptais en disant que je regardais en moi, secrètement, je n’écoutais que les commentaires positifs, mais rejetais les négatifs. Afin de me protéger, j’utilisais les notions humaines pour créer des sous-groupes. Ceci avait déjà causé des interférences significatives au travail entier de coordination dans notre région. Si je ne m’en étais pas aperçu maintenant, les conséquences pourraient être fatales. Maître nous a enseigné :
« S’attacher au renom, c’est agir dans la loi perverse, s’ils sont connus dans le monde, ils ont certainement une parole bienveillante et un esprit démoniaque, trompent les gens et troublent la Loi. » (« Abstinences pour les pratiquants », Points essentiels pour un avancement assidu)
Il y a peu, les coordinateurs locaux ont envoyé une notice demandant d’émettre des pensées droites comme un seul groupe. Plus tard, l’idée a avorté après que quelques pratiquants ont pointé que c'était inapproprié. Cependant, le dommage était fait, et les pratiquants avaient hésité. La notice n’était de toute évidence pas basée sur la Loi. Pourquoi les coordinateurs ont-ils envoyé la notice sans y réfléchir davantage ? Le comportement de suivre les gens plutôt que la Loi était un appel au réveil pour les personnes impliquées, ainsi que la coordination que nous accomplissions pour le groupe entier.
La région locale à laquelle j’appartenais consistait en plus d’une dizaine de districts, dont la plupart avaient formé des groupes d’étude de la Loi et avaient des coordinateurs de districts stables. De plus, chaque coordinateur de district a créé plusieurs groupes pour l’étude de la Loi et la coordination de projets.
Des années plus tôt, plusieurs coordinateurs ont été enlevés par les autorités, et à ce jour, un d’entre eux n’avait toujours pas été libéré. Grâce au partage, nous avons découvert de nombreux problèmes dans notre travail de coordination, comme nous placer au dessus des autres. Si le pratiquant laissait les notions humaines prendre le dessus, il ou elle mettait le travail de coordination de la zone entière en péril. Afin de limiter le risque, quelques coordinateurs de projets (dont moi-même) ont décidé de se rencontrer régulièrement. Au début, nous étudions la Loi ensemble. Chacun étant occupé, nous avons annulé l’étude de la Loi et nous nous rencontrions uniquement pour discuter de projets. Bien que ce ne fût pas publié, l’existence d’une équipe ‘noyau’ centrale a été connu par de nombreux coordinateurs de districts, et plus tard, ils l’ont reconnu. Puisque les membres de l’équipe ‘noyau’ ne partageaient plus et n’étudiaient plus la Loi en groupe depuis longtemps, la façon dont ils faisaient les choses a graduellement dévié de la Loi. Par exemple, l’attachement à la flatterie, l’interdépendance, l’intolérance vis-à-vis d’opinions différentes, le gonflement du sentiment de l’importance de soi, l’échec à regarder en soi en gérant les conflits…Parfois, je sentais personnellement que quelque chose n’allait pas dans la façon de faire les choses. Cependant, dans le but de me protéger et pour la renommée, j’ai choisi de protéger l’équipe ‘noyau’. Dés que je faisais quelque chose de positif et recevais des louanges des compagnons de pratique, je cédais à la complaisance, au fait de se mettre en avant et l’égotisme. Ces attachements ont grandi au point où j’étais d’accord avec quelque chose même si je savais clairement que ce n’était pas basé sur la Loi. Maintenant, en y pensant, je frissonne de peur devant les conséquences possibles. J’ai été entrainé par mon attachement à la renommée, m’éloignant de plus en plus de la Loi.
Le partage ci-dessus est une leçon tirée de ma propre expérience. Je voulais l’écrire pour la partager avec d’autres. Veuillez s’il vous plait, pointer gentiment tout ce qui est correct.
Traduit de l’anglais en France