(Minghui.org)
Nom : Wang Nanfang
Genre : Masculin
Age : Inconnu
Adresse : Comté de Qingyuan, ville de Fushun, province du Liaoning
Emploi : Employé de la ferme forestière de la ville de Qingyuan
Date de la dernière arrestation : 28 juin 2008
Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés de Masanjia
Ville : Shenyang
Province : Liaoning
Persécution endurée : chocs électriques, privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau, passages à tabac, suspension, emprisonnement, isolement, torture, gavage, restriction physique, domicile mis à sac, interrogatoire, détention
M. Wang Nanfang, du comté de Qingyuan, ville de Fushun, province du Liaoning, est persécuté par le Parti communiste chinois (PCC) pour sa croyance dans les principes « Authenticité-Compassion-Tolérance ». Par conséquent, des cicatrices horribles lui couvrent le corps. Ce qui suit est un compte rendu de la persécution qu'il a subie.
Torturé par la police du canton de Qingyuan
Utilisant les Jeux olympiques de Pékin comme une excuse pour augmenter la persécution à l'encontre des pratiquants de Falun Gong en 2008, le PCC a illégalement arrêté les pratiquants et les ont détenus dans des prisons, camps de travaux forcés et centres de lavage de cerveau. M. Wang Nanfang était l'un des pratiquants arrêtés.
Arrestation
Hou Shaowei, Sun Yeming, et une douzaine d'autres policiers ont fait irruption chez M. Wang, en brisant la porte et les fenêtres vers 22h00 le 28 juin 2008. La police a alors arrêté de force M. Wang et son fils de 16 ans. En conséquence, le visage de son fils a été blessé, de même que sa poitrine et ses bras. La police a également confisqué des livres du Falun Gong, des ordinateurs, plus d'une dizaine de lecteurs MP3, et plus de 5.000 yuans en espèces.
Policier Hou Shaowei
Policier Sun Yeming
La police a emmené M. Wang et son fils au commissariat de police du canton de Qingyuan, après minuit. Son fils a été détenu pendant 19 heures avant d'être libéré.
Hou Shaowei a dit à M. Wang, « Le Parti me verse un salaire, alors je vais faire tout ce qu'on me demande de faire. Si je ne t'avais pas arrêté ce soir, j'aurais perdu mon emploi. C'est une décision qui vient d'en haut. » M. Wang lui a conseillé d'avoir une conscience, de faire clairement la distinction entre le bien et le mal, et lui a précisé que les crimes qu'il commet se retourneront contre lui. En outre, il sera trop tard pour les regrets au moment où le PCC sera désintégré. Hou Shaowei n'a pas cru ce que M. Wang lui a dit et a continué à suivre le PCC dans sa persécution des pratiquants. Il a ensuite reçu le châtiment et est décédé d'une tumeur au cerveau à 38 ans.
Passage à tabac
Le matin du 29 juin 2008, Wang Dong, un policier du commissariat de Qingyuan diffamait le Falun Gong avec la propagande sans fondement de « secte diabolique », alors qu'il interrogeait M. Wang. M. Wang lui a dit, « Aucune loi chinoise ne stipule que le Falun Gong est une secte. Même les quatorze organisations perverses désignées comme sectes par le PCC lui-même ne comprennent pas le Falun Gong. Le tribunal contrôlé par le PCC dit avec insistance que le Falun Gong est une secte mais ce n'est pas conforme à la loi chinoise et n'a aucune base légale. » Après avoir entendu cela, Wang Dong s'est mis en colère. Il a saisi un livre de droit pénal et en a frappé le visage de M. Wang, le renversant par terre. Il l'a alors frappé à coups de poing et de pied et l'a frappé pendant plus d'une demi-heure. En conséquence, le dos de M. Wang a été blessé, sa jambe droite s'est engourdie et il avait des douleurs à la cage thoracique. Sa main droite était menottée à la tuyauterie du chauffage, de sorte qu'il ne pouvait pas éviter les coups. En outre, il a été incapable de se lever. Plus d'une heure plus tard, Hou Shaowei, Sun Yeming, et d'autres ont envoyé M. Wang au centre de détention de Qingyuan.
Policier Wang Dong
Une cagoule noire a été placée sur la tête de M. Wang et il a été menotté. Il a ensuite été emmené vers une autre région où des tentatives ont été faites pour le forcer à signer un document. M. Wang a refusé et n'a répondu à aucune question. Ce n'est qu'à 15h00 que M. Wang a été renvoyé au centre de détention.
Chaise de fer et six matraques électriques
Sun Yeming et Hou Shaowei n'ont pas permis à M. Wang de manger le petit déjeuner à 8h00 le 9 juillet 2008. Au lieu de cela, ils lui ont mis une cagoule sur la tête, ils l'ont menotté et emmené au quatrième étage de la division pénale du département de police de Qingyuan. Ils lui ont attaché les quatre membres et la tête très serrés à une chaise de fer. Tandis que M. Wang souffrait terriblement, Hou Shaowei et Sun Yeming ont essayé de lui arracher des informations sur d'autres pratiquants. Il n'a pas coopéré avec eux. Hou Shaowei a dit alors : « Nous ne pouvons pas te réajuster, mais nous avons aujourd'hui les mains qu'il faut pour nous occuper de toi. Voyons si tu vas parler. Tu devrais être sage, pour ne pas être puni. »
Reconstitution de la torture : Chaise de fer
Comme sa tête était encore recouverte de la cagoule noire, M. Wang ne savait pas qui était là avec Sun Yeming et Hou Shaowei. D'après lui, ils étaient jeunes et forts. Au début, ces gens disaient les mêmes choses et lui ont ordonné de répondre à leurs questions. Aux environs de 15 heures 00, comme M. Wang ne se conformait pas à leurs exigences, ils ont commencé à le torturer. D'abord, ils lui ont fait subir des chocs par matraques électriques. Dès que la première matraque l'a touché, M. Wang a crié « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Compassion-Tolérance est bon ! » Miraculeusement, la matraque a manqué de puissance. Lorsque la deuxième matraque lui avait à peine touché la peau, il a crié de nouveau : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Compassion-Tolérance est bon ! » La matraque est alors immédiatement tombé au sol. M. Wang a entendu un policier dire : « Ce gars a libéré de l'énergie qui a détourné le choc électrique sur moi. »
Reconstitution de torture : chocs par matraques électriques
Les gardiens ont alors décidé de recharger six matraques, de sorte qu'ils puissent utiliser deux matraques en même temps pour électrocuter M. Wang à la poitrine, au dos, sur les bras, aux aisselles, au cou, sur les lèvres, les cuisses et à la bouche, jusqu'à ce que les matraques soient vidées. Les policiers rechargeaient alors les matraques et continuaient à administrer les chocs à M. Wang. Ils ont également torturé M. Wang par le gavage forcé, lui donnant de l'alcool, et lui faisant inhaler de la fumée de cigarette et en enfonçant ses côtes avec une brosse à dents.
Les policiers étaient jeunes et forts. Bien qu'ils ne portaient que des shorts, ils transpiraient abondamment en torturant M. Wang. A cette époque, même si c'était l'été, les fenêtres et les portes étaient fermées parce que la police ne voulait pas que leurs crimes soient connus par d'autres. La poitrine, le dos, les bras, les aisselles de M. Wang étaient couverts de cloques et de brûlures. C'était un spectacle horrible. Pendant les intervalles entre les séries de chocs électriques, la police gavait de force M. Wang avec de l'alcool fort. L'un d'eux a dit : « Tu n'as pas bu d'alcool depuis plus de dix ans. Aujourd'hui, nous allons t'en donner assez. » Chaque fois que l'alcool allait dans ses poumons, M. Wang toussait et ressentait une douleur extrême. C'est seulement quand il était à bout de souffle que les gardiens arrêtaient. Ils l'ont gavé d'alcool à trois reprises. Au cours de la troisième fois, la bouteille est tombée par terre et s'est brisée en mille morceaux après que M. Wang ait crié, « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Compassion-Tolérance est bon ! » C'est alors seulement que la police a arrêté cette torture.
Reconstitution de torture : gavage forcé à l'alcool
Une autre forme de torture utilisée par la police est appelée, « compter les côtes »; ils ont utilisé une brosse à dents pour lui enfoncer les côtes les unes après les autres. La douleur expérimentée par M. Wang a été au-delà de toute description.
La torture par la fumée de cigarette
La police perverse n'a pas obtenu l'information qu'ils attendaient de M. Wang, après toutes les tortures, alors ils ont commencé la torture par la fumée de cigarette. D'abord, ils ont allumé trois cigarettes et les lui ont mises sous le nez. Ils pensaient que ce n'était pas assez de fumée, alors ils ont utilisé un morceau de journal, roulé en forme de mégaphone, ont placé les cigarettes à l'extrémité la plus large, afin que la fumée monte directement dans le nez de M. Wang par le petit bout du cône. Un des policiers a crié : « Tu as arrêté de fumer il y a plus de dix ans. Je te donne assez de cigarettes aujourd'hui. » Étant donné que M. Wang était étroitement attaché, il ne pouvait pas bouger son corps et ne pouvait pas éviter d'inhaler la fumée. Peu de temps après, il a perdu connaissance. La police a alors rempli un grand sac en plastique avec de l'eau et l'a versé sur la tête de M. Wang. Quand il a reprit conscience, il a ressenti une douleur extrême à la poitrine et toussait continuellement. Il crachait également beaucoup de secrétions et du sang et avait de la difficulté à respirer. Un des policiers néanmoins a commencé à l'injurier.
Lorsque M. Wang est devenu un peu plus sobre d'esprit, les policiers ont continué leur interrogatoire. Comme M. Wang n'a pas coopéré avec eux, ils ont répété la torture inhumaine, qui a duré six heures.
Au cours de la torture, M. Wang à plusieurs reprises leur a dit : « Ce que vous faites est de tenter d'extorquer des aveux par la torture. Vous enfreignez la loi et vous devez assumer la responsabilité pénale pour cela. Je vous dit également que le bien apporte des récompenses, tandis que le mal mérite un châtiment. Vous devriez vous aménager une porte de sortie. » Un des policiers a dit : « Dans les rapports avec les pratiquants de Falun Gong, extorquer des aveux par la torture n'existe pas, tout simplement pas. La mort des pratiquants par coups infligés n'est rien, et c'est considéré comme un suicide. Tu ne gagneras jamais un procès, peu importe où tu vas! Rien de ce que nous faisons n'est considéré comme excessif puisque le Falun Gong est l'ennemi du peuple. » Puis, avec une matraque électrique dans sa main, il a crié : « Tu veux sauver les gens, c'est ça ? Et bien moi, je vais commencer par te tuer ! »
Traduit de l’anglais au Canada