(Minghui.org)
Le Tribunal des droits de l'homme de l'Ontario a statué le 27 avril 2011 que l'Association des Chinois âgés d'Ottawa (l'intimé) a violé le Code des droits de l'homme de l'Ontario et a fait acte de discrimination envers Mme Daiming Huang (la plaignante) sur la base de sa croyance. Mme Michelle Flaherty, vice-présidente du tribunal, a déclaré: «Le Falun Gong est une croyance et l'Association offre un service au sens du code ontarien des droits de l'homme. Je conclus que l'intimé a violé le Code et a fait acte de discrimination envers la plaignante sur la base de ses croyances. Le Tribunal ordonne à la société intimée de payer à la plaignante la somme de 15'000$ pour la perte résultant de la violation de ses droits en vertu du Code.»
Plusieurs médias d'information canadiens ont rapporté le cas.
Un reportage de la Presse canadienne a souligné: «Le Tribunal a statué que le Falun Gong constitue une croyance qui est protégée par le Code des droits de l'homme de l'Ontario. Le tribunal a ordonné à l'Association des personnes âgées de payer des dommages et intérêts à Huang et de l'inviter à revenir au groupe dans les 30 jours», et « les partisans (du Falun Gong) affirment que le gouvernement chinois essaie de supprimer et de persécuter le mouvement dans les autres pays, y compris le Canada.»
L'Ottawa Sun a interviewé la belle-fille de Mme Huang, Zhou Limin (Lucy). «'Ils appellent leur pratique une secte perverse', a dit Lucy Zhou, la belle-fille de Huang qui a traduit l'interview pour le Sun. Zhou a déclaré que l'association est un de ces nombreux groupes chinois 'très proche' de l'ambassade de Chine, essayant d'aider le gouvernement chinois à détruire le Falun Gong. 'Les pratiquants sont déshumanisés', a-t-elle dit. 'Ils vous traitent comme un ennemi de l'état, alors vous n'êtes pas traité comme une personne normale – ils essaient d'utiliser cela ici.' Zhou a dit que d'autres ont été empêchés de participer aux événements de la communauté ou renvoyés, mais beaucoup ne sont pas allés plus loin pour se plaindre. C'est 'trop d'effort', dit-elle. 'Mais si personne ne réagit, alors nous allons commencer à être persécutés ici.»
Le Ottawa Citizen a publié un reportage détaillé intitulé «Règlement du Tribunal des droits, le Falun Gong est une croyance protégée», dans lequel David Matas, avocat de Mme Huang, a déclaré: «David Matas, avocat des droits de l'homme, qui a représenté Daiming Huang, 78 ans, a appelé la décision un 'push-back par le système canadien' contre la persécution du Falun Gong par le gouvernement chinois et les organisations qui coopèrent avec lui au Canada et dans d'autres pays. 'Je considère ceci comme un jugement d'importance mondiale', a-t-il dit. 'C'est une affirmation des valeurs canadiennes des droits de l'homme contre les valeurs oppressives du Parti communiste chinois. Le jugement ne vise aucune organisation à l'extérieur de l'Ontario', a-t-il noté. Mais il a dit qu'il a 'force de persuasion' pour les autorités des droits de l'homme dans d'autres juridictions. Il a dit que c'est aussi une valeur pour les gens qui n'ont aucun lien avec le Falun Gong ou le gouvernement chinois. 'Les violations des droits de l'homme sont une tache qui se répand. Vous ne pouvez pas les contenir à un seul groupe', a-t-il dit.»
Le reportage a également cité Mme Huang. «S'exprimant par le biais d'un interprète, Huang a dit que la décision a été longue à venir, mais elle est heureuse du résultat. 'Après tout, nous vivons au Canada, pas en Chine', dit-elle. 'Le comportement de l’Association des aînés chinois est discriminatoire et n’est pas acceptable ici.'»
D’autres médias ont également fait un reportage sur la situation, dont le Brandon Sun, le Winnipeg Free Press, le Leaders Post, le Hamilton Spectator et les nouvelles de Yahoo.
Traduit de l'anglais au Canada