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Souffrant d'effondrement mental après avoir été torturée, une infirmière devient sans abri et erre dans les rues

16 juin 2011 |   Écrit par un correspondant de la province du Hubei, Chine

(Minghui.org)


Nom: Wan Lihua (万利华)


Sexe: féminin


Âge:45 ans


Adresse: inconnue


Occupation: infirmière à l'hôpital 477 de Xiangyang


Date de la dernière arrestation: printemps 2001


Dernier lieu de détention: camp de travail forcé de Shayang (沙洋劳教所)


Ville: Xiangyang


Province: Hubei


Persécution soufferte:décharge électrique, privation de sommeil, injections forcées, administration de drogues, tabassages, isolement solitaire, torture, agression sexuelle, renvoi de son travail, hôpital psychiatrique, interrogatoire, interdiction d'utiliser les toilettes.


Mme Wan Lihua, 45 ans, était une infirmière à l'hôpital 477 de Xiangyang. Elle s'est effondrée mentalement après avoir été torturée au camp de travail forcé de Shayang. Ses cheveux sont devenus complètement blancs. Elle ne pouvait plus s'occuper d'elle-même, alors sa mère s'est occupée d'elle durant plusieurs années. Après le décès de sa mère en 2010, elle a commencé à errer dans les rues.


Il n'y a aucun moyen de noter tous les détails de la persécution qu'elle a soufferte en raison de son état mental. Voici un compte rendu d'un témoin concernant la persécution qu'elle a subie.


Mme Wan est allée à Pékin pour faire appel pour que justice soit rétablie pour le Falun Gong en septembre et octobre 1999. Elle a été détenue et battue. Trompés par la propagande contre le Falun Gong, son beau-frère et la police locale ont admis Mme Wan à l'hôpital Anding (un hôpital psychiatrique) dans la ville de Xiangfan en août 2000. Mme Wan a été attachée à un lit en métal, nourrie de force et subi de nombreuses fois des injections de drogues qui ont endommagé son système nerveux central. Mme Wan n'a pas suivi les instructions, elle a été gravement battue et a reçu des décharges électriques de matraques électriques. La torture a parfois duré plusieurs heures. Quand elle est retournée chez elle après deux mois de persécution, elle ne pouvait plus penser avec cohérence et son esprit n'était pas clair.


Selon M. Zhou Yuantao, un ingénieur à l'Institut 609, qui a aussi été persécuté à l'hôpital Anding et est mort en juin 2006, certains médecins savaient que ces pratiquants étaient à la fois physiquement et mentalement en bonne santé. Cependant, ils ont dit brutalement:«Une personne normale ne pourrait pas tenir avec seulement une pilule, mais nous allons t’en donner dix!»


Mme Wan a été virée de son emploi après son retour chez elle. Grâce aux soins de sa mère, elle a recouvert quelque peu la santé après un mois. Elle a commencé à gagner sa vie en cirant les chaussures.


Au printemps 2001, son beau-frère a appris où elle était, et la police a emmené Mme Wan au camp de travail forcé de Shayang. Selon un témoin, elle a été violemment torturée. Au début, les gardes ont essayé de la «transformer» en utilisant la torture et l'interrogatoire. Mme Wan a refusé de céder. Les gardes Ouyang Daixia et Gong Shan ont maintes fois giflé son visage tout en lui disant de gros mots. Son visage était enflé. Les gardes l'ont ensuite traînée vers une pièce secrète et lui ont infligé des électrocutions avec plusieurs matraques électriques. Ils ont connecté des fils de fer à ses deux mains pour qu'elle reçoive des décharges électriques dans son corps. Elle a perdu connaissance à cause de ces décharges électriques. Quand elle a repris connaissance et ouvert les yeux, les gardes lui ont encore fait subir des électrocutions avec des matraques électriques. Elle a été électrocutée plusieurs fois et ne pouvait pas se rappeler combien de fois elle s'était évanouie. Ses facultés mentales ont été endommagées après qu'elle ait été brutalement torturée et qu'elle ait reçu l'interdiction de dormir pendant plus de dix jours. Elle a commencé à avoir des hallucinations auditives et visuelles et murmurait à elle-même tout le temps. Prenant le mur blanc pour un chemin, elle cognait souvent sa tête contre le mur. Elle a développé plusieurs bosses sur sa tête.