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Une ex-détenue rend compte de la torture des pratiquantes de Falun Gong dans la prison pour femmes de la province du Liaoning, Chine

16 juillet 2011

(Minghui.org)

Par une résidente de la ville de Shenyang, province du Liaoning



J'habite la ville de Shenyang, province du Liaoning. Je ne suis pas pratiquante de Falun Gong. Après avoir été jugée coupable d'une offense mineure en 2002, j'ai été condamnée à 1 ans et 1/2 dans la prison pour femmes de la province de Liaoning. La persécution des pratiquantes de Falun Gong était alors effrénée et des pratiquantes étaient systématiquement arrêtées et condamnées. Je veux consigner ce que j'ai vu en prison, et comment les gardes persécutaient les pratiquantes de Falun Gong.


De nombreuses pratiquantes ont fait des grèves de la faim pour protester de la persécution, et maintenir leur foi immuable. Les autorités de la prison utilisaient des détenues non-pratiquantes pour surveiller les pratiquantes. J'ai également été affectée à la surveillance d' une pratiquante avec trois autres détenues. Cette pratiquante ne disait pas un mot, mais s'asseyait là les jambes croisées. Dès qu'elle fermait ses yeux, les trois autres prisonnières la piquaient avec des cure dents. Parfois, elles tordaient et pinçaient l'intérieur de ses jambes, et la privaient de sommeil.


Je ne pouvais pas rester à les regarder humilier cette pratiquante plus longtemps. Ainsi j'ai dit à la garde que je ne voulais plus la surveiller, et lui ai demandé de me laisser travailler dehors. La garde m'a demandé pourquoi et j'ai expliqué que je ne pouvais pas rester à les regarder torturer la pratiquante plus longtemps. Elle a dit qu'elle pourrait m'envoyer à un autre endroit. Mais eu lieu de cela, j'ai été transférée dans une section où les pratiquantes étaient torturées encore plus brutalement.


Le nouveau lieu enfermait les pratiquantes qui avaient fait des grèves de la faim pendant des jours. J'ai vu une pratiquante ligotée à un lit avec ses membres attachés aux quatre coins. Une planche en bois avait été placée sur son corps avec trois tuyaux en métal lourd exerçant leur pression -- un sur son front, un sur son torse, et un sur ses cheville. Quatre détenues se balançaient sur les tuyaux en métal comme sur une sur une balançoire à bascule. Le front et les pieds de la pratiquante saignaient sous la forte pression du poids sur son corps. C'était une scène très triste et malheureuse a regarder.



Simulation de torture: Le lit du mort


Scandalisée, j'ai crié: «C'est brutal! Tout ce qu'elle a fait était de pratiquer quelques exercices. Elle n'a commis aucun crime méritant la peine de mort. Pourquoi la traitez vous ainsi?» J'avais complètement oublié que j'étais juste une prisonnière enfermée dans une prison. Les prisonnières s'asseyant sur le corps de la pratiquante ne m'écoutaient pas, et l'une d'entre elles a demandé: «qui êtes vous, une garde?» J'ai donné un coup de pied à cette prisonnière. La force lui à fait perdre son équilibre et elle est tombée par terre. Ne sachant pas d'où j'avais obtenu une telle puissance, j'ai décidé de soulever la planche sur la pratiquante et je l'ai jetée de côté. À ce moment, une garde est descendue et m'a hurlé après.


J'ai également été témoin de comment les soi-disant «infirmières» gavaient les pratiquantes en grève de la faim, pompant des mixtures dégoûtantes par des tubes introduit violemment dans leurs narines. Quand les tubes étaient enlevés, ils étaient pleins de sang. J'ai vu cela de mes propres yeux. Après que les infirmières soient parties, j'ai essayé de parler aux pratiquants qui avaient été gavées. Une pratiquante m'a dit que j'obtiendrais de bons retours pour les avoir aidées, et que leur Maître me protégerait. Je l'ai remerciée. Quelques jours plus tard, les autorités carcérales ont réduit ma peine d'emprisonnement de trois mois.


Plusieurs années ont passé, et tout s'est bien passé pour moi. Prise par la vie quotidienne et les travaux ménager, je ne me suis pas souvenue de ce que j'avais vu en prison. L'hiver dernier cependant, je suis allée voir le mari de mon cousin qui était malade. En discutant avec eux, mon cousin m'a parlé et clarifié les faits à propos du Falun Gong. J'ai finalement tout compris. Je note donc aujourd'hui ce que j'ai vu pour exposer le mal au monde de sorte que chacun se renseigne sur les crimes que le PCC a commis. Les gens à travers le monde doivent exiger la justice et soutenir le Falun Gong.



Traduit de l'anglais en Europe