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Se libérer des limitations de la pensée humaine en regardant en soi

21 juillet 2011

(Minghui.org)

Par un pratiquant de Chine



Un jour, dans le groupe d'étude de la Loi et de partage, la pratiquante A m'a demandé: «Tu écris si bien, pourquoi ne travailles-tu pas à ce projet?» Elle faisait référence au projet qu'un article du site Minghui mentionnait. Ma première réaction a été de me défendre, «Comment as-tu su que je ne l'ai pas fait ? Je ne te l'ai pas dit.» Je lui ai craché ces mots sans même y penser, car me défendre est devenu un instinct naturel. Me défendre est la première couche de mes pensées humaines.


J'ai estimé que ce n'était pas assez, alors j'ai parlé au pratiquant B et continué mes explications: «Dans le passé, je partageais avec les pratiquants sur le travail de Dafa que j'avais accompli, comme si j'avais peur que personne ne le sache autrement. Cependant, à travers l'étude de la Loi (Fa), j'en suis venue à réaliser que c'était une mentalité de vantard, qui est l'attachement fondamental à la célébrité, à la reconnaissance des autres, et à la validation de soi. Actuellement, je travaille sur l'élimination de ma mentalité de vantard, par conséquent, je ne cesse de me rappeler de ne pas dire aux autres ou de montrer si j'ai fait certaines tâches pour Dafa.» C' est la deuxième couche de pensée humaine servant à l'auto-protection.


J'ai senti que cela n'était pas encore assez, alors j'ai réfléchi sur ses paroles: «tu écris si bien, pourquoi ne le fais tu pas?» insinuait-elle que je ne fais rien d'autre que d'écrire des articles? Insinuait-elle que je suis un imposteur? J'ai donc ajouté au pratiquant B, «Écrire des articles est en fait un résumé de ce qu'on a fait.» Et voilà la troisième couche de pensée humaine concernant l'auto-protection.


Ces couches de pensées humaines m'ont rappelé l'avertissement de Maître:


Il y a plus d'exemples. Un jour je suis allée dans un autre groupe me joindre à leur étude de la Loi (Fa). Quand je suis arrivé à la porte d'entrée, un pratiquant était juste derrière moi, donc je n'ai pas fermé la porte derrière moi. Quand j'ai passé le salon et que je me suis assis, le pratiquante qui nous accueillait m'a dit: «Pourquoi n'as-tu pas fermé la porte?» Je lui ai expliqué tout de suite: «Quelqu'un était juste derrière moi.» Elle ne m'avait peut-être pas entendu, alors, quand elle est allée chercher son livre dans une autre pièce et qu'elle est revenue, elle m'a posé la même question à nouveau. Encore une fois, j'ai expliqué, «Quelqu'un était juste derrière moi.» A ce moment, une pratiquante âgée assise à côté de moi a dit: «Elle y fera attention à l'avenir.» J'ai soudain réalisé que mon point de vue n'était pas en accord avec la Loi (Fa).


Maître a enseigné:


J'ai donc regardé à l'intérieur, «Pourquoi devais-je me défendre et de façon répétée et me justifier pour des choses pareilles? N'étais-je pas entrain d'essayer de prouver que je suis parfaite?»


Maître a dit:


Je me suis demandée: «Quel est l'attachement derrière mes explications défensives?» La cause est la peur d'être incompris et d'être lésé. En le faisant à plusieurs reprises, on peut se protéger et s'assurer que «je ne peux pas être mal compris, être lésé, ou accusé.» L'attachement à la peur d'être mal compris est un attachement relativement indétectable à la gloire, ainsi qu'à une autre forme d'attachement, celui de la quête d'acceptation, et en même temps, c'est un attachement à ne pas être critiqué. En approfondissant, il s'agit d'un attachement à soi et à la validation de soi, et c'est enraciné dans l'égoïsme.


Nous devrions nous corriger dès que nous découvrons nos attachements humains. Les attachements et les pensées humaines sont développés après la naissance. En tant que pratiquants de Dafa, nous devrions chercher en nous pour trouver nos insuffisances et nous en débarrasser. Ce n'est qu'en faisant cela qu'on peut s'améliorer, car c'est la cultivation-pratique. Ces mots de quiproquos et qui nous portent tort sont peut-être arrangés par le Maître pour nous aider à nous améliorer. Notre amélioration est le plus important, et nous ne devrions pas être attachés à savoir si les mots des autres impliquent que nous avons raison ou pas. Indépendamment de ce que les autres disent de nous, même si cela a été inventé, nous devrions être en mesure d'entrer dans l'état de non argument et de non défense.


A cause du cocon de pensées humaines, nous ne pouvons pas complètement renoncer à nous-mêmes et nous fondre dans la Loi (Fa) en faisant la cultivation pratique. Lâcher prise de nous même est le processus d'aller au-delà de l'être humain, en d'autres termes, le processus de devenir un être éveillé. Pendant le processus, nous devons regarder à l'intérieur, faire attention aux pensées humaines qui ont été formées pendant des centaines d'années. Dès que nous pouvons accepter des opinions différentes, accepter les choses que nous n'étions pas disposés à accepter, et abandonner ces pensées tenaces humaines et les attachements, nous avons appris à lâcher prise, nous avons saisi l'essence de la cultivation-pratique et, naturellement, nous nous sommes libérés du cocon des pensées humaines.


Ceci conclut mes compréhensions limitées. S'il vous plaît veuillez signaler si quoique ce soit est inapproprié.



Traduit de l'anglais en Europe