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La directrice de la division des travailleuses du principal syndicat des travailleurs dans la ville de Chifeng est persécutée à mort

23 juillet 2011 |   Écrit par un correspondant de Clartés et Sagesse de la région autonome de Mongolie, Chine

(Minghui.org)




Zhou Caixia(周彩霞)
Sexe: Femme
Âge: Inconnu
Adresse: Ville de Chifeng, Région autonome de la Mongolie
Emploi: Chef de la division des travailleuses
Persécution endurée: Détention, sévères coups, matraque électrique, gavage, réforme par les travaux forcés, congédiement du travail, lavage de cerveau, station debout à long terme, sentence illégale, emprisonnement, suspension dans les airs.
Persécuteurs principaux: Garde Zhou Jianhua(周建华)


Mme Zhou Caixia, l’ancienne directrice de la division des travailleuses du syndicat principal de la ville de Chifeng, région autonome de Mongolie intérieure, a été arrêtée en février 2003 et détenue dans le centre de détention du district de Hongshan dans la ville de Chifeng par les officiels du Parti communiste chinois. En juillet, elle a été transférée à la prison Baoanzhao en Mongolie intérieure, localement connue sous le nom de «ferme Baoanzhao». Quelques jours plus tard, elle a été persécutée à mort par le gardien de prison, Zhou Jianhua.



Zhou Caixia


Mme Zhou a été arrêtée et brutalement torturée à de nombreuses reprises par les représentants du PCC. Dans le deuxième groupe de femmes du camp de travaux forcés de Tumuji, elle a été brutalement battue et électrocutée à plusieurs reprises par les leaders de l’équipe de policiers de la prison, Luo, Ma, Na, et Yang. Son visage a été défiguré à cause des coups. Plus tard, elle a été transférée au camp de travaux forcés pour femmes dans la ville de Huhehaote et a été brutalement maltraitée pendant plus de trois semaines. Elle a été si sévèrement persécutée que cela l’a affectée mentalement. Les chefs du comité des politiques et lois du PCC de la ville de Chifeng et du district de Hongshan ont tous dit qu’elle «devait mourir» si elle n’abandonnait pas sa croyance en Falun Dafa. Les agents du bureau 610 de la ville de Chifeng ont confirmé «Même à la toute fin, Zhou Caixia voulait vivre, mais nous ne voulions pas qu’elle vive.» Ils ont aussi laissé entendre que «les autorités aux niveaux plus élevés avaient déjà décidé de la persécuter à mort.»


1. Arrêtée et brutalement et persécutée dans un camp de travaux forcés


En octobre 2000, les autorités du PCC dans la ville de Chifeng ont fabriqué le soi-disant «Cas Majeur du 15 octobre» et arrêté plus de 50 pratiquants de Falun Gong. Après que Mme Zhou ait été arrêtée et détenue au centre de détention du district de Hongshan, elle a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Elle a été brutalement gavée et ensuite condamnée à trois ans de travaux forcés. Elle a également été congédiée par son employeur.


En décembre, Mme Zhou, Mme Zheng Lanfeng et 15 autres pratiquantes ont été emmenées au camp de travaux forcés de Tumuji. C’était très froid pendant l’hiver. Tout juste après leur arrivée, elles ont été déshabillées de tous leurs vêtements pour être fouillées. Elles tremblaient toutes du froid glacial. Elles ont été soumises à des lavages de cerveau chaque jour.


En février 2001, Mme Zhou, Mme Zheng Lanfeng et d’autres pratiquantes ont été forcées de se tenir debout dans le corridor du camp de travail pendant deux heures parce qu’elles avaient pratiqué les exercices. Un policier a frappé Mme Zhen au nez et il a commencé à saigner. Une autre fois, quelqu’un a dénoncé Mme Zhou parce qu'elle avait donné de nouveaux articles du Falun Dafa. Le gardien Luo Jinfang l’a fait venir dans une salle et l’a frappée au visage. Mme Zhou a été menottée à un lit pendant toute une nuit pour avoir fait la méditation.


Pendant un certain temps, les gardiens appelaient Mme Zhou au bureau chaque nuit et lui demandaient si elle s’était encore levée pour faire les exercices du Falun Dafa. Lorsqu’elle disait qu’elle l’avait fait, ils la menottaient et la forçaient à se tenir debout plusieurs heures ou toute la nuit. Ils planifiaient aussi de la torturer. Parfois ils attendaient qu’elle vienne de se coucher, ensuite ils l’appelaient. Le matin suivant, on l'obligeait encore à exécuter de durs travaux. Les pratiquantes devaient faire les travaux les plus durs. Les gardiens prenaient spécialement les outils les plus lourds pour Mme Zhou et Mme Zheng.


2. Coups brutaux, chocs électriques et travaux forcés


Au cours du printemps de 2001, les gardiens du camp de travaux forcés de Tumuji ont torturé les pratiquantes parce que les pratiquantes n’avaient pas crié les bons slogans après avoir fini leur travail. Ils ont emmené Mme Zhou, Mme Zheng Lanfeng et deux autres pratiquantes au bureau et les ont giflées au visage. Ensuite ils ont utilisé des matraques électriques sur elles, ce qui a fait grandement enfler le visage de Mme Zhou et lui a donné des cloques.



Mise en scène de torture: utiliser des chocs électriques pour tenter de forcer les pratiquantes à se transformer


En avril 2001, le mari de Mme Zhou, Ma Yuemin, a emmené deux personnes de la cour du district de Hongshan dans la ville de Chifeng au camp de travaux forcés de Tumuji pour divorcer de Zhou Caixia. Mme Zhou a dit qu’elle ne voulait pas la maison ni rien dans la maison et a demandé que tout soit donné à leur enfant.


Un midi lors de l’été 2001, Mme Zhou, Mme Zheng et d’autres pratiquantes n’ont pas crié les slogans après avoir terminé leur travail. Les gardiens ont envoyé ces pratiquantes dans la cour et elles ont été exposées au soleil sans protection pendant plus de deux heures. Ils n’ont pas permis aux pratiquantes de manger quoi que ce soit ni de boire de l’eau. Durant l’après-midi, les pratiquantes ont encore été forcées de faire des travaux forcés.


Pendant ce même été, les responsables ont tenu une réunion intitulée «exposer les autres». Les pratiquantes ont protesté contre la réunion. Certaines ont immédiatement été sorties de la salle de réunion et ont été placées dans la salle de confinement. Les pratiquantes Mme Liu Xiaoxin, Mme Liu Xiurong, Mme Li Chunxia, Mme Guo Junxium et Mme Peng Huiyi ont été détenues pendant 15 jours. Toutes les autres pratiquantes ont fait la grève de la faim pour protester contre la persécution. Elles ne sont pas allées au travail et ont demandé la libération des pratiquantes qui étaient détenues. Mme Zhou, Mme Zheng Lanfeng, Mme Hu Sumin et Mme Wu Yanlan ont toutes été gavées avec un tube par les gardes. Mme Zhou et Mme Zheng ont été forcées de faire des travaux pendant leur grève de la faim de sept jours. Il faisait très chaud durant l’été à Tumuji. Elles n’ont pas mangé ni bu pendant sept jours et on les a forcées à travailler sous le soleil.



Mise en scène de torture: gavage forcé brutal


Comme Mme Zhou et Mme Zheng Lanfeng n’ont pas abandonné la cultivation du Falun Dafa, ceux qui étaient en charge les ont surveillées de près. Les gardiens ne leur ont pas permis de parler aux autres pratiquantes. Lorsqu’elles allaient aux toilettes, travailler ou se reposer dans le dortoir de la prison, il y avait toujours quelqu’un pour les regarder et rapporter leurs actions. Une fois, Mme Zheng Lanfeng a été emmenée dans la cour de devant et menottée pour toute la matinée. Les gardiens ont souvent déshabillé Mme Zhou Caixia et Mme Zheng Lanfeng et les ont fouillées pour voir si elles avaient des articles de Dafa. Les gardes Wu Hongxia, Luo Jinfang et Zhou Guoling ont été les principaux participants à la persécution de Mme Zhou et Mme Zheng.


Une fois au camp de travaux forcés de Tumuji, le gardien Zhou Guoling a dit à Mme Zhou Caixia: «Tu n'as rien actuellement. Si nous t'exécutons, personne ne viendra prendre ta dépouille.»


3. Persécutées à mort


En juillet 2001, Mme Zhou Caixia et plusieurs pratiquantes ont été emmenés du camp de travaux forcés de Tumuji au camp de travaux forcés pour femmes de la ville de Huhehaote. Elles ont seulement pu emporter des chandails minces, pas de manteau ni de veste. À cause de la torture brutale, la condition de Mme Zhou était critique. Plus tard elle a été remmenée chez elle par son frère. Mais la police du bureau 610 de la ville de Chifeng et la police de la ville de Hongshan sont souvent allés chez elle pour la harceler. Un chef du bureau des politiques et de la loi a crié devant elle: «Zhou Caixia s’est entêtée et a refusé d’être ‘transformée’. Elle devra mourir.»


Le 12 février 2003, Mme Zhou Caixia et Mme Zheng Lanfeng ont été arrêtées à nouveau. Dix jours plus tard, Mme Zheng a été persécutée à mort au centre de détention de Hongshan. Lorsque les membres de sa famille ont recouvert son corps décédé d'un tissu, ils l'ont découverte avec la bouche grande ouverte et les yeux fixes. Son visage avait une expression de douleur extrême. Ils n'ont pas pu lui fermer les yeux. Son dos était noir et bleu et avait des contusions apparentes. Tous ses doigts étaient également bleu foncé.


Lorsque les policiers, qui étaient contrôlés par le bureau 610 de la ville de Chifeng, ne pouvaient toujours pas ‘transformer’ Mme Zhou après avoir utilisé toutes sortes de tortures brutales, ils l’ont condamnée à la prison. Lorsque sa vie a été en grave danger, le chef du bureau 610 de la ville de Chifeng, Yang Chunyue, lui a hypocritement permis de faire les exercices en échange de terminer sa grève de la faim. Mme Zhou a pratiqué les exercices chaque jour et elle a immédiatement commencé à guérir. Le bureau 610 a sauté sur l'occasion pour la transférer à la prison Baoanzhao.


Le 4 juillet 2003, le jour où Mme Zhou a été emprisonnée, le garde Zhou Jianhua a ordonné à d’autres prisonnières de l’emmener dans une pièce. Elles lui ont enlevé son pantalon et elle ne pouvait que porter ses sous-vêtements. Zhou Jianhua l’a menottée dans une position dans laquelle il lui était impossible de s’asseoir ou de se coucher. Lorsque Mme Zhou a fait la grève de la faim pour protester contre ces traitements, Zhou Jianhua l’a torturée encore plus brutalement. La peau sur les poignets de Mme Zhou était enlevée et ses os étaient exposés. Ensuite Zhou Jianhua a suspendu Mme Zhou et ne l’a pas descendue jusqu’à ce qu’elle meurt.


Le soir du 12 juillet, Zhou Jianhua est allé dans la salle où se trouvait Mme Zhou et l’a brutalement torturée et battue. Plus de 30 personnes ont assisté à la scène. Les prisonnières Kong Fanli, Bai Jinlian, Chen Siqin et Li Fengyun ont participé à la torture. Zhou Jianhua a ordonné aux prisonnières de fourrer la bouche de Mme Zhou avec un linge qui avait servi à essuyer le sol. Il a utilisé son soulier pour frapper son visage plus de 20 fois, et le sang jaillissait partout. Mais il n’a pas arrêté, jusqu’à ce que Mme Zhou ne puisse plus respirer. Ensuite il a demandé: «Crois-tu encore au Falun Gong? Fais-tu encore les exercices?» Mme Zhou a répondu: «Oui!»


Zhou Jianhua s'est mis très en colère. Il a ordonné aux prisonnières Kong Fanli, Bai Jinlian, Chen Siqin et Li Fengyun de traîner Mme Zhou dehors et de la suspendre au poteau de basket-ball. Ses deux mains étaient menottées et ses pieds ne touchaient pas par terre. C’était après 22 h dans la nuit du 12 juillet. La matin suivant à 4 h, Mme Zhou Caixia est décédée sur le poteau de basket-ball. Zhou Jianhua a tenté de toutes les façons qu’il a pu trouver de cacher son crime. Il a menacé la prisonnière Chen Siqin et les autres pour qu'elles ne disent rien. Ensuite il a rapporté à ses supérieurs que Zhou Caixia était morte à cause d’une maladie aiguë.



Mise en scène de torture: Être menottée et suspendue


Après que Mme Zhou Caixia ait été torturée à mort, Yang Chunyue, Chen Xiaodong et Meng Heping du bureau 610 de la ville de Chifeng ont tous activement participé à créer et à propager des rumeurs publiques afin de cacher la vérité sur le fait que Mme Zhou Caixia avait été persécutée à mort. Pour empêcher le public de connaître la cause de sa mort, le bureau 610 de la ville de Chifeng a toujours dit que Mme Zhou était morte dans la ville de Huhehaote.


Selon une personne du système du camp de travaux forcés de Mongolie intérieure, la mort de Zhou Caixia vient du fait que le bureau 610 de Mongolie intérieure exerce un contrôle direct sur le système des prisons. Le bureau 610 de Mongolie intérieure avait fixé un quota de morts pour les pratiquants de Falun Gong. Autrement, Zhou Jianhua n’aurait assurément pas osé persécuter Zhou Caixia à mort.


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http://fr.minghui.org/news/0311/16/E42075_20031109_fr.htm
http://fr.minghui.org/news/0409/19/E52421_20040914_fr.htm



Traduit de l’anglais au Canada