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Suspendre une banderole de clarification de la vérité dans le Camp de Travaux Forcés de Masanjia

9 juillet 2011

(Minghui.org)

Chaque année, lors qu’arrivent les dates importantes du Falun Dafa, comme le 25 avril, le 13 mai et le 20 juillet, les pratiquants détenus illégalement dans le Camp de Travaux Forcés de Masanjia cherchent toujours des opportunités de valider la Loi en faisant des choses comme crier «Falun Dafa est bon!» Les autorités du camp de travail et les gardiens ont peur de voir ça et surveillent de près le camp ces jours-là. L'année où j'étais à Masanjia, à l'approche du 20 juillet, je me suis demandé comment je pourrais suspendre une banderole de clarification de la vérité pour valider Dafa.


Pour fabriquer une banderole, j'avais besoin de tissu. J'ai collecté des draps bleu clair presque neufs et les ai coupés pour en faire une bande de deux mètres de long et de trente centimètres de large. Mais comment pouvais-je me procurer un feutre pour y inscrire des caractères? Les autorités du camp contrôlaient étroitement les feutres et le papier pour empêcher les pratiquants d'exposer les actions perverses du personnel du camp au monde extérieur et empêcher les pratiquants de transcrire les enseignements du Falun Gong. Seuls quelques gardiens pouvaient avoir des feutres ou du papier.


J'ai donc cherché un gardien qui puisse accéder aux feutres et à la peinture. Comme les pratiquants suivaient les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance, qu'ils traitaient les gardiens avec bienveillance et leur clarifiaient les faits au sujet de Falun Dafa, un bon nombre de gardiens savaient que le Falun Dafa était bon. Une gardienne très sympathique m'a finalement donné deux feutres et de la peinture. En voyant les feutres et la peinture entre mes mains, j'ai été vraiment touchée. Je devais à la grâce infinie du Falun Dafa et à l'immense compassion du Maître d'avoir pu me procurer de telles choses et à l'aide si précieuse d'une gardienne du camp de travail dans un lieu si pervers!


Pour que tout soit plus facile à protéger et à utiliser, durant le repos de midi, j'ai rangé les feutres et la peinture. J'étais assise, le dos contre la porte, versant la peinture dans une petite bouteille de pilules en plastique et je n'avais pas remarqué qu'une gardienne était entrée et se tenait debout près de moi. Elle m'a demandé: «Qu'est-ce que tu fais?» J'ai eu peur au début et j'étais un peu nerveuse, mais j'ai immédiatement nié les pensées de peur et je lui ai demandé en guise de réponse, «Pourquoi êtes-vous ici?» Elle a dit, «Donne-moi du papier toilette.» Comme il y avait de la peinture sur mes mains, je lui ai dit, «J'en ai dans ma poche. Servez-vous.» Puis, elle a pris le papier toilette et s'en est allée. Elle a regardé mais n'a rien vu. Je savais que c'était le Maître qui me protégeait.


Après que chaque outil soit prêt, je me suis demandée comment trouver une opportunité pour peindre le tissu. Ma cellule était pleine de détenues, et la police et les gardiens faisaient des rondes dans les couloirs. Le soir du 10 juillet, comme les autres détenues étaient en train de parler entre elles, j'ai choisi un coin entre deux lits et j'ai étendu le tissu. J'ai mis un autre tissu par-dessous de manière à ce que la peinture ne déborde pas par terre. J'ai alors commencé à écrire. J'avais peur au début que les autres le découvrent, alors j'ai pensé que je devais simplement écrire un mot, pour plus de sécurité. Après avoir écrit le premier mot, cependant, la peur avait disparu. J'ai demandé mentalement l'aide du Maître de manière à ce que les autres ne me voient pas. Lorsque j'eus fini d'écrire chaque mot, j'ai utilisé un tissu pour que cela sèche et je l'ai enroulé. J'ai finalement fini d'écrire tous les mots en une fois. Les 14 mots de grande taille «Falun Dafa est bon; Le Ciel va éliminer le PCC; Quittez le PCC pour votre sécurité» étaient très bien écrits à l'aide de feutres rouges brillant. Quand tout le monde dormait, j'ai étendu la banderole sous le lit, pour laisser sécher la peinture. Le lendemain avant que tout le monde ne se lève, j'ai enroulé la banderole et je l'ai attachée soigneusement. Le troisième jour, j'ai fabriqué deux bâtons en carton et les ai attachés ensembles avec une cordelette.


La banderole était prête, et j'avais besoin de la cacher quelque part. Le «20 juillet» est une date très sensible pour tout le monde, incluant les gardiens, les autorités, et les agents de police. Pour empêcher les pratiquants de valider la Loi, les responsables du camp et les gardiens fouillaient les cellules, les lits, et les sacs en toile chaque jour. J'ai alors caché la banderole dans une boîte à outils de l'atelier. Un jour, deux responsables sont soudain arrivés à l'atelier pour nous chercher ainsi que les boîtes à outils. J'étais si nerveuse, c'était comme si mon cœur était dans ma gorge, comme si l'air était glacé. J'ai crié dans mon cœur, «Maître s'il vous plaît, aidez-moi! Ne les laissez pas voir la banderole!» Ils ne l'ont pas trouvée.


Le 20 juillet approchait, les autorités et les gardiens fouillaient plus fréquemment. J'ai ramené la banderole dans la cellule. Chaque jour, j'ai émis les pensées droites de manière à ce que ni les responsables ni les gardiens ne puissent pas la voir. En même temps, je me suis souvenue de chérir l'opportunité donnée par le Maître pour réussir à suspendre la banderole. À partir du 16 juillet, nos geôliers nous fouillaient, fouillaient nos cellules et les ateliers tous les jours. Le 19 juillet, nous avons été fouillées au moins trois fois. Peu importe combien de fois ils fouillaient, la banderole a été constamment en sécurité.


Il pleuvait le matin du 20 juillet, je n'ai donc pas pu suspendre la banderole. Plus tard dans l'après-midi, la lueur du coucher du soleil est entrée dans la pièce. J'ai pensé que le lendemain serait un jour ensoleillé et que je pourrais suspendre la banderole. Le lendemain aux alentours de 4 heures du matin, j'ai entendu un bruit fort au-dessus de ma tête, me réveillant soudainement. J'ai regardé aux alentours et n'ai vu personne. Je savais que c'était le Maître qui m'alertait pour que je me lève et que je ne sois pas en retard. Une gardienne se trouvait à l'extérieur [de la cellule], nous surveillant à travers la fenêtre de la cellule. Je lui ai tout d'abord demandé mentalement de partir. Elle est bel et bien partie dans d'autres chambres. J'ai marché rapidement jusqu'aux toilettes avec la banderole, mais une autre gardienne surveillait les pratiquants là-bas. J'ai continué à émettre les pensées droites et lui ai mentalement demandé de partir. Comme prévu, elle aussi est partie. Puis, j'ai rapidement ouvert la fenêtre des toilettes et j'ai suspendu la banderole à une barre de métal située à l'extérieur de la fenêtre. La banderole s'est déroulée suspendue de manière à ce que tout le monde puisse la voir.


La banderole est restée suspendue 30 minutes à l'extérieur du troisième étage du Camp de Travaux Forcés de Masanjia, ce qui a énormément impressionné les autorités du camp de travail. Le chef du camp et le chef des gardiens ont enquêté sur l'affaire pendant sept jours sans même retourner chez eux. Ils ne pouvaient pas comprendre comment une banderole de deux mètres de long décorée à l'aide de peinture et faite de façon professionnelle avait pu être fabriquée et étendue dans un environnement si bien gardé et si étroitement surveillé. Après avoir cherché longtemps, ils n'ont pas osé rendre l'affaire publique et ont abandonné sans avoir rien résolu.


À travers le processus de fabriquer la banderole et de la suspendre, mon esprit est passé de nourrir de la peur et de trembler à devenir magnanime et sans peur. C'est le vénérable Maître qui m'a donné cette opportunité de valider Dafa, et d'expérimenter et d'être témoin de l'extraordinaire et miraculeuse Loi de Bouddha.


Article publié le 4 juillet 2011



Traduit du chinois en Europe