(Minghui.org)
Quand j'ai décidé la première fois de faire un pas en avant pour clarifier les faits aux gens, je n'avait pas la moindre idée sur la façon de le faire et, je sentais que c’était une tâche très difficile. Pour me faciliter la tâche, j'ai commencé par aller aux endroits fréquentés par les « joggers » et les amateurs gymnastes. Il y avait habituellement beaucoup de bicyclettes garées dans ces endroits, ainsi je pouvais laisser des documents de clarification de la vérité dans les paniers de vélo. Plus tard, quand j’ai repéré un policier enlevant ces documents des paniers de vélo, j'ai pensé qu'il était probablement temps que je trouve une meilleure manière de distribuer ces précieux documents. J'ai décidé de me tourner vers les bâtiments résidentiels. Ma crainte, cependant , a surgi pour la première fois quand j'étais en train de me préparer à faire cela. J'ai pensé: «Je fais la chose la plus droite. Seulement la perversité qui s'oppose à ceci, devrait se sentir effrayée.» J'ai pu rester calme et j'ai commencé mon voyage. J'ai continué à émettre des pensées droites pendant que je visitais différents bâtiments pour distribuer les documents de clarification de la vérité.
Comme je commençais à me sentir plus confortable, j'ai exploré d'autres manières de clarifier les faits. J'ai commencé à expédier les documents de clarification de la vérité aux gens dont j'ai trouvées les informations pour les contacter par l'intermédiaire de divers canaux. Un jour, un compagnon de pratique m'a demandé heureusement: «Est ce que c’est vous qui avez expédié une lettre à un certain mécanicien de bicyclette? Quand je suis allé chez lui pour faire réparer mon vélo, il y a quelques jours, il s'est incliné et il a continué de dire merci. Nous devons veiller à bien coopérer les uns avec les autres sur les projets de Dafa.»
Beaucoup de personnes que j'ai rencontrées, ne connaissaient pas la vérité sur la persécution du Falun Gong, encore moins l'importance de se retirer du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Certains ont même été offensés quand j'évoquais le sujet. D'autre part j'ai vu beaucoup de pratiquants qui pouvaient persuader beaucoup de personnes de démissionner du PCC et ses organisations affiliées, et je me suis senti déçu en moi-même.
Je me suis rendu compte, avec l'étude de la Loi, que ma peur de parler aux gens au sujet de démissionner du parti n'était pas du tout moi. J'étais déterminé à ne pas reconnaître les forces anciennes et de marcher seulement le chemin arrangé par le Maître.
Puisque je devais prendre un taxi deux ou trois fois par mois, j'ai fait le bon usage de cette occasion pour clarifier les faits et pour expliquer les trois démissions aux chauffeurs. Une fois, j’ai rencontré un chauffeur qui avait environ 40 ans, et j'ai émis des pensées droites avant de lui parler au sujet du prélèvement des organes sur des pratiquants encore vivants par le PCC. Deux fois, il a essuyé des larmes avec sa main et a dit: «Je me sens tellement triste en écoutant ces histoires.»
Chaque fois que j'ai une chance de parler aux gens, je réfléchis après, pour voir où je n'ai pas bien fait. Je me suis rendu compte que parfois je me mettais trop en avant quand je disais tout aux gens, et par inadvertance, je les éloignais. J'ai également noté que les gens perdaient rapidement l'intérêt quand je leur parlais à un niveau trop élevé. J'ai compris que c'était vraiment mes notions humaines qui étaient en jeu, et je me suis immédiatement corrigé. J'ai senti que le processus d'aider à sauver les êtres vivants était aussi un processus de me cultiver moi-même.
Une autre fois, quand j'ai pris un taxi, j’ai trouvé que le conducteur était également un policier. J'ai immédiatement émis des pensées droites pour supprimer toutes les mauvaise influence quel qu'elles soient sur lui, et j’ai demandé au Maître de renforcer son côté qui sait pour qu'il écoute. Après quelques mots occasionnels, j'ai commencé par lui parler des procès d'outre-mer contre l’ancien chef du PCC, Jiang Zemin et ses complices. Il est resté silencieux, mais je ne me suis pas découragé. Après, j’ai évoqué le sujet des retraits du PCC et ses organisations affiliées, et j'ai indiqué qu'en 2005, plusieurs dizaines de personnes de l’école du PCC avaient démissionné du PCC, et que un an plus tard, tous les membres du PCC d’un certain département de police avaient aussi annoncé leur démission du PCC. J'ai continué à émettre des pensées droites pendant le processus entier. J'ai fait une pause au milieu de mon discours et je lui ai demandé s'il conduisait depuis longtemps, puisque le voyage allait sans problèmes. Son comportement a changé considérablement. Alors, je lui ai raconté des histoires au sujet des mauvais policiers qui avaient reçu la rétribution et les bons policiers qui avaient reçu la bonne fortune. Il m'a interrompu sévèrement: «Comment pouvez-vous en savoir autant?» J'ai répondu: «En fait, ce que je sais, ce n'est pas beaucoup. Beaucoup de personnes savent déjà ce que je vous ai dit. Vous êtes un chauffeur alors la sécurité est le priorité première. Choisir le côté de la bonté vous apportera un futur sécuritaire.» Il n'a pas parlé beaucoup après cela, mais j'ai senti que son côté qui sait avait appris la vérité et j'espère vraiment qu'il se positionnera bien lui-même.
Traduit de l’anglais au Canada