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Un chemin de cultivation lumineux (1ère partie)

10 janvier 2012 |   Écrit par une disciple de la province du Heilongjiang en Chine

(Minghui.org)

Bonjour vénérable Maître! Bonjour compagnons de cultivation!


Dans le passé, je souffrais de plusieurs maladies, y compris des problèmes de dos, des ulcères, des allergies et la dépression. Après avoir commencé la pratique du Falun Dafa en 1997, mon cœur était calme et mon corps s'est allégé. Je sais que Dafa est un trésor miraculeux. Toutes les fois que j'avais mal au bas du dos, je me sentais mieux le lendemain après avoir fait le cinquième exercice. Je regrette de ne pas avoir chéri l'environnement de cultivation avant la persécution puisque j'étudiais rarement le Fa. Je ne connaissais pas la signification profonde de la cultivation.


Quand la persécution a commencé, mon fils commençait l'école primaire. Son professeur a dit à toute la classe que toutes les familles où il y avait des pratiquants de Falun Gong devaient être rapportées aux autorités. Il m'a prié de cesser la pratique et mon mari a essayé de brûler mes livres. Je lui ai dit que les livres étaient ma vie et s'il les brûlait, ce serait comme s'il me tuait. Par conséquent mes livres ont été épargnés, mais j'ai cessé de les lire et de faire les exercices.


Étudier le Fa régulièrement, être déterminée à être diligente


En été 2001, je me suis tout à coup sentie mal pendant plusieurs jours. J'avais mal au ventre et dans le bas du dos. Je me suis souvenue des paroles du Maître dans le Zhuan Falun:


«Votre corps reviendra dans l’état d’une personne ordinaire, et toutes les mauvaises choses vous seront restituées puisque vous voulez demeurer une personne ordinaire.»


J'avais peur, mais j'ai pensé que je devais cultiver Dafa. J'ai trouvé une compagne de pratique à mon travail. Je savais qu'elle cultivait toujours, j'ai donc partagé ma compréhension et j'ai repris confiance pour reprendre l'étude de Fa.


J'avais une seule pensée, je recommençais l'étude de Fa même si mon mari essayait de m'en empêcher et je persisterai. Il me voyait étudier le Fa chaque soir et il s'est fâché. Il a dit à mes parents que je ne voulais pas vivre une vie normale… Je lui ai dit que c'était parce que je voulais vivre une vie normale et j'avais besoin d'un corps sain. Il a abandonné après un moment.


Après avoir recommencé l'étude de Fa, le Maître a immédiatement nettoyé mon corps. Je me sentais coupable d'avoir arrêté la pratique pendant une année. J'ai souvent partagé avec la compagne de pratique à mon travail et j'ai appris comment regarder à l'intérieur. Je voulais étudier le Fa. Par conséquent, en allant au travail je récitais Hong Yin et lisais les livres de Dafa quand j'avais du temps de libre au travail. Je lisais également le Zhuan Falun.


Comme le mois de septembre est une période calme dans mon commerce, j'ai fermé pendant un mois et je me suis concentrée sur l'étude de Fa. En plus de mes tâches ménagères et de distribuer de l'information (très peu à ce moment-là), je lisais trois leçons du Zhuan Falun chaque matin et je lisais d'autres enseignements dans l'après-midi et en soirée. J'ai fini de lire tous les enseignements en un mois et par la suite, j'ai pris l'habitude de lire trois leçons du Zhuan Falun chaque jour et je lisais d'autres conférences et articles après 18heures. J'émettais également les pensées droites à 19, 20 et 21heures.


Éliminer la crainte en distribuant de l'information et émettre de fortes pensées droites


Notre environnement n'était pas facile et quelques pratiquants ont été arrêtés. Nous utilisions une seule ligne de contacts pour la sécurité. Quand il y avait des documents, nous les passions d'une maison à la suivante le soir. Un jour, j'ai entendu qu'un pratiquant dans une ville voisine avait été arrêté. Ce pratiquant était la personne qui m'envoyait les documents. Par conséquent, les pratiquants dans cette ville n'ont pas reçu l'Hebdomadaire Minghui pendant un bon moment. J'ai essayé de contacter des pratiquants dans cette ville et j'ai endossé la tâche de leur apporter les documents.


Un soir de l'hiver 2003, alors que je venais de terminer d'émettre les pensées droites à 18heures, une pratiquante transportant un grand sac de documents de clarification de la vérité est venue chez moi. C'était les premiers documents qui exposaient la persécution locale. Elle a dit que tous les pratiquants dans toute la ville travailleraient cette nuit-là. Je ne pouvais pas le dire à mon mari, j'ai donc rapidement mis les documents dans deux grands sacs à dos et je suis partie avec la compagne de pratique. Mon cœur n'était pas calme, j'ai donc émis les pensées droites pendant que je distribuais les documents aux maisons voisines. Après avoir livré les documents à environ vingt foyers, j'ai entendu une oie faire beaucoup de bruit. Le propriétaire de la maison était mon collègue, mais il ne semblait pas être une personne très amicale. Il a crié: «Qui est là?» J'ai pensé que si je marchais rapidement, je pourrais l'éviter. Mais je me suis rappelée les paroles du Maître:


«Là où un problème apparaît, là il est nécessaire que vous alliez clarifier la vérité, apporter le salut. Il ne faut pas quand on rencontre un problème le contourner. Lorsque nous voyons le dommage que cela nous cause, lorsque nous voyons qu'il y a un obstacle pour nous empêcher de prouver la Loi, il ne faut pas le contourner, il faut aller y faire face pour clarifier la vérité, aller sauver les vies.» («Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC» 2002)


J'ai réalisé que je devais le sauver, j'ai donc ralenti en revenant chez moi. Il m'a rattrapée, je me suis retournée et lui ai dit: «Monsieur, pourquoi marchez-vous si vite? Faites attention à ne pas tomber.» Il a dit: «Ouah, c'est toi? Quelqu'un vient de lancer quelque chose chez moi.» J'ai dit: «Entre pour un moment.» Il a dit: «C'est bon.» Je ne suis pas entrée chez moi. J'ai nié les arrangements des forces anciennes dans mon cœur et je suis allée rapidement à un autre endroit pour finir de distribuer les documents.


En revenant à la maison ce soir-là, j'avais un peu peur et je pensais rester hors de la ville pendant quelques jours. Mais je ne pensais pas que ceci était conforme au Fa. Je suis une disciple de Dafa et le Maître me protège. Je me suis calmée pour étudier le Fa et j'ai émis les pensées droites jusqu'à minuit. Le jour suivant, j'étais toujours effrayée et j'ai essayé de ne pas y penser dans mon magasin. J'ai émis les pensées droites à chaque heure. À mon retour à la maison, des pratiquants m'ont dit que la police se cachait près de la maison d'une pratiquante dans la ville voisine et m'ont conseillé de ne plus y aller. Mon mari m'a dit que son patron lui avait demandé si son épouse apportait toujours des documents dans cette ville voisine. J'ai dit à mon mari de ne pas répondre à ces questions, mais au fond de moi j'éprouvais une crainte après l'autre.


À ce moment-là, les paroles du Maître ont clignoté dans mon esprit: «Face aux épreuves voir la vraie nature.» («Voir la vraie nature» dans Points essentiels pour un avancement assidu II) J'ai vu la différence entre le Fa et moi. J'ai trouvé que j'étais si minuscule. J'ai changé mon état d'esprit et j'étais déterminée à bien étudier le Fa. J'ai émis les pensées droites et j'étais résolue à être immuable! Mon cœur était beaucoup plus léger. Plus tard, j'ai entendu dire que mon collègue (le monsieur que j'avais rencontré le soir) m'avait rapportée au commissariat de police local, mais que les policiers en service lui avaient dit qu'ils s'en fichaient. Après un moment, je suis retournée dans cette ville voisine. Il n'y avait aucun policier caché près de la maison de la pratiquante et ils ne sont passés qu'une seule fois, comme rapporté par d'autres pratiquants. Ces choses se sont produites pour me tester. Dès lors, j'ai toujours émis les pensées droites avant de sortir afin de distribuer les documents avec un esprit paisible.


Produire des documents de clarification de vérité – cela semble difficile à faire, mais on peut le faire


Il n'y avait que deux copies de l'Hebdomadaire Minghui à partager entre environ quarante pratiquants dans notre région. Un pratiquant m'avait dit qu'ils venaient en train d'une autre région. Nous voulions imprimer des copies pour notre groupe local. Les ordinateurs me semblaient compliqués et j'ai pensé à vendre notre magasin pour avoir le temps d'apprendre. Toute ma famille a accepté de vendre le magasin, mais nous ne savions pas comment acheter un ordinateur. Une fois, mon amie m'avait dit que je devrais acheter un ordinateur pour mon fils et que comme son mari s'y connaissait, il pourrait en choisir un pour moi. Cependant, après être arrivée à la maison avec l'ordinateur, mon mari n'était pas content parce que mon frère lui avait dit que je m'en servirais pour des choses de Dafa. Seul mon fils (aussi un pratiquant) était heureux, mais le reste de ma famille me regardait de travers, y compris ma mère, qui étudie également le Fa. Je savais que la perversité dans d'autres dimensions était effrayée que je produise des documents et essayait de faire obstacle. Je me suis dit de ne pas être émue, de bien étudier le Fa, d'émettre les pensées droites et d’être bienveillante envers tous les êtres. Une semaine plus tard, mon mari m'a apporté une table pour l'ordinateur, les autres ont cessé de me regarder de travers et les choses sont revenues à la normale.


(À suivre)



Traduit de l'anglais au Canada