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La persécution par les travaux forcés derrière la marque "Jin-long-yu" (poisson dragon d’or)

16 janvier 2012

(Minghui.org)

Par le correspondant de Shanghai



"Jin-long-yu " est une marque d’huile de cuisson qu’on voit couramment dans les épiceries et supermarchés en Chine. Les consommateurs remarquent à peine la petite étiquette autour du goulot de la bouteille et il est encore moins probable qu’ils sachent que les nœuds ont été faits manuellement par des détenues et des pratiquantes de Falun Gong dans la prison pour femmes de Shanghai.



Faire des nœuds pour les étiquettes "Jin-long-yu " est un travail forcé à long terme qui rapporte des profits à la cinquième division de la prison pour femmes de Shanghai. Au cours des années, le quota cible pour chaque personne est passé de 300 à 650 nœuds par heure, ce qui équivaut à 5200 nœuds par jour à raison de huit heures de travail par jour. Les ficelles sont grossières et la peau des doigts qui attachent les nœuds pèle après avoir frotté les ficelles de façon répétée. C’est particulièrement vrai en hiver, lorsque le temps est froid et sec. Après avoir attaché des nœuds pendant plusieurs mois d’affilée, les doigts deviennent calleux, pèlent, deviennent calleux à nouveau, et pèlent encore. Afin de terminer le quota, et " bien travailler "dans l’optique d’une réduction de peine, certaines détenues sont obligées d’attacher jusqu’à 10000 nœuds par jour. Chaque main est rêche, déformée et craquelée. De plus, enfiler et attacher sur de longues périodes, nuit énormément à la vision.


Toutes les détenues doivent se lever à 6 heures et commencer le travail forcé dès qu’elles ont fini de se laver les dents et le visage. Il y a deux pauses toilettes dans la matinée, mais de nombreuses personnes ne les utilisent pas de peur de ne pas achever leur quota. L’heure du déjeuner est à midi, mais beaucoup n’interrompent pas leur travail avant que la nourriture soit sur la table. Normalement, elles finissent de déjeuner en 5 à 10 minutes. Après dîner, elles travaillent souvent jusqu’à 18 heures, à moins qu’elles ne doivent faire des heures supplémentaires. Plusieurs pratiquantes âgées doivent travailler jusqu’à 22 ou 23 heures, ce qui entraîne chez elles une pression sanguine élevée et une faiblesse extrême.


Même avec un travail aussi intense, les autorités de la prison surveillent encore les " résultats" de chacune par l’intermédiaire de caméras de surveillance. Ils hurlent souvent après celles qu’ils estiment "paresseuses" et incitent chacune à moins se reposer et plus travailler. Il en est spécialement ainsi de Zhou Da, chef de division responsable des travaux. Une fois, il a semoncé tout le monde lors d’une réunion d’évaluation mensuelle déclarant que les prisonnières ne devaient pas dresser les tables et attendre leur nourriture avant l’heure du repas. En réalité, elles se lavaient juste les mains quelques minutes avant la pause déjeuner.


Les prisons sont un outil important du pouvoir du PCC, qui les utilise pour exploiter les gens au nom de l’application de la loi. Le régime engrange des profits maximums en surchargeant les travailleurs, qui sont privés de liberté et soumis à des travaux forcés physiques intensifs pour de soi-disant « expiations », en dépit du tort causé à leur santé, et alimente son système social pour soutenir le fonctionnement de la machine d’exploitation et persécuter davantage de gens.


Les travaux forcés effectués dans cette prison incluent le pliage des coupons de KFC, la fabrication de commutateurs de la marque Feidiao, la fabrication de boîtes en papier pour les cosmétiques Jahwa Shanghai, et la fabrication de produits en papier pour l'exportation vers le Japon, ainsi que d'autres articles.



Traduit de l'anglais en Europe