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Qu'est-ce que le nouveau discours du PDG de CCTV a dévoilé?

24 janvier 2012 |   Écrit par un pratiquant en Chine

(Minghui.org)


Hu Zhanfan, qui a été désigné au poste principal de la CCTV (poste de télévision chinois) le 24 novembre 2011, avait dit au mois de mai aux journalistes qui se considéraient comme « professionnels » plutôt que « ouvriers de la propagande », qu'ils commettaient-là « une erreur fondamentale concernant leur identité. » La définition de Hu du métier de journaliste comme « ouvriers de la propagande » nous en dit beaucoup sur l'intention du Parti communiste chinois (PCC) de manipuler les journalistes pour qu'ils fassent subir un lavage de cerveau au peuple chinois.


Le PCC force les journalistes à être ses porte-paroles


Depuis que le PCC a été établi, sa méthode principale pour gommer ses erreurs et pour tromper le peuple s'est faite par la manipulation du peuple par sa propagande. Les employés de CCTV ont toujours décrit la propagande comme étant : « un chien qui a été éduqué par le Parti et garde la porte du Parti. Il va mordre toute personne que le Parti lui demandera de mordre et il va mordre autant de fois que le Parti le voudra. »


La remarque faite ci-dessus par Hu Zhanfan illustre clairement sa loyauté envers le PCC. Un fonctionnaire élu par le PCC doit faire les choses selon les intentions de son maître. Le plus sûr et le plus efficace pour lui, c'est de forcer ses subalternes à se comporter aussi docilement que lui-même.


Maintenir le pouvoir est le seul but de la propagande du PCC


Pendant les douze dernières années, le PCC a contrôlé de près les médias de masse en Chine. Tous les médias non-gouvernementaux ont été fermés, à l’exception de ceux qui publient la propagande sous le contrôle du PCC.


Tout peut être sacrifié pour l’autocratie du PCC. Mao Zedong a cédé la Mongolie. Deng Xiaoping a massacré les étudiants ; Jiang Zemin a offert 1,5 millions de km² du nord de la Chine à la Russie. Le PCC a étouffé les prévisions des tremblements de terre, y compris les tremblements de terre deTangshan et de Wenchuan. Les incidents comme les grands accidents de la route ou les accidents dans les mines, l'épidémie de SRAS, l'huile de gouttière illégale, le lait en poudre contaminé à la mélamine, le prélèvement des organes et d'autres encore ont été rapportés largement sur internet et par les médias en dehors de la Chine, mais en Chine, ils ont été soit réprimés soit rapportés avec un impact minimal. Des reportages sur des désastres ont été blanchis par le PCC afin d'induire le peuple en erreur.


Pendant la persécution du Falun Gong, tous les niveaux de la machine de propagande du PCC ont reçu l'ordre de produire un certain nombre de reportages diffamatoires ou de monter des machinations contre le Falun Gong avant des dates limites. Ceci a créé un contraste ridiculement saisissant : Avant le début de la persécution, presque tous les reportages sur le Falun Gong étaient positifs, mais après, tous les médias devaient publier des reportages qui diffamaient le Falun Gong. CCTV a continué à diffuser de tels reportages à longueur de journée et a été bel et bien impliquée dans le coup de théâtre de « l'auto-incendie de la place Tiananmen » pour diffamer le Falun Gong.


Être moralement responsable envers le peuple chinois et ne pas être le porte-parole du PCC


Malgré les nombreux mouvements politiques, les mensonges, les menaces et tous les moyens possibles pour forcer le peuple chinois à chanter les éloges du Parti, une partie des chinois n'a pas subi de lavage de cerveau. De plus en plus de gens s'éveillent.


Le fait que les gens comme Hu Zhanfan doivent à plusieurs reprises rappeler aux autres le rôle des journalistes est une indication que ces journalistes n'ont pas encore complètement perdu leur conscience. Certains profitent de tous les moyens possibles pour protester contre la censure. Après la tragédie du train à grande vitesse de Wenzhou, le PCC a fait pression sur tous les niveaux des médias pour tenter d'éliminer les reportages sur la collision. Bien des médias ont fait preuve de conscience et ont montré leur impuissance en laissant un espace vide dans leur publication pour montrer que le sujet était censuré. C'était une façon de manifester silencieusement contre la censure.


Certaines personnes qui travaillent dans les médias ont été persécutées et se sont trouvées dans l'obligation de fuir à l'étranger. Qui Mingwei, l'ancien directeur adjoint du « Forum du Peuple » du Journal du peuple (le plus grand porte-parole du PCC) s'est enfui de la Chine le 30 juillet 2009, afin de fuir la persécution pour avoir participé à une marche en faveur de la démocratie pendant une visite à Hong Kong.


Les chinois qui vivent à l'étranger ont réussi à établir des médias vraiment indépendants, comme le site web de Minghui, La Grande Époque et Asie à la Une, qui ont réussi à percer à travers le blocus internet et à exposer le rôle pervers du PCC.


Être une personne chinoise de grande conscience et de rationalité, pas un porte-parole du PCC, se séparer du PCC et sauvegarder son intégrité professionnelle, tel est le seul choix intelligent pour les médias chinois professionnels.



Traduit de l'anglais en Belgique