Ecrit par Su Rong, correspondant de Minghui
(Minghui.org) Les prélèvements d'organes réalisés par le Parti communiste chinois (PCC) sur des pratiquants de Falun Gong vivants ont choqué la communauté internationale quand ceci a été découvert en 2006 et a été condamné depuis. Récemment, le Congrès des États-Unis a tenu une audience sur les prélèvements d'organes par le PCC sur les dissidents politiques et les croyants. Lors de la réunion du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, les organisations internationales ont proposé de procéder à une enquête immédiate sur les prélèvements d'organes commises par le PCC. Ceci a de nouveau attiré l'attention des gens sur ce problème. Des médecins, des avocats, des juges, des députés, des cinéastes et le public condamnent fortement la pratique répréhensible du PCC et demandent de mettre fin aux atrocités.
L'organisation « Médecins contre les prélèvements forcés d'organes » demande à l'Organisation des Nations Unies de prêter attention aux prélèvements d'organes commis par le PCC
Le 26 septembre 2012, les « médecins contre les prélèvements forcés d'organes » (DAFOH), une organisation composée de médecins de plusieurs pays, ont remis une pétition avec 23 000 signatures à Susan Rice, représentante américaine à l'ONU, au siège de l'ONU à New York. DAFOH a demandé au gouvernement américain de faire pression sur le régime communiste chinois afin d'arrêter les prélèvements forcés d'organes. On demande également aux États-Unis de transmettre les renseignements sur les prélèvements d'organes que Wang Lijun, l'ancien chef de la police de Chongqing, a soumis au consulat américain à Chongqing quand il est allé demander asile.
Environ 10 000 transplantations d'organes sont effectuées chaque année en Chine. L'attente pour obtenir un organe compatible aux États-Unis est d'environ trois ans et n'est que de quelques semaines en Chine. En se basant sur le nombre de greffes et la courte période d'attente, DAFOH a déclaré : « Il doit y avoir un grand nombre de donneurs d'organes vivants en Chine. Le plus grand groupe de victimes est les pratiquants de Falun Gong. » La pétition estime que, depuis l'an 2000, au moins 60 000 pratiquants de Falun Gong sont morts suite à des prélèvements forcés d'organes. Leurs organes ont été vendus à des prix élevés. Dr. Torsten Trey, directeur exécutif de DAFOH, a déclaré : « Nous espérons briser le silence et demander aux États-Unis de prêter attention à ce problème au lieu d'être simplement un observateur. Nous espérons voir une enquête internationale qui ira à la racine du problème. »
Dr Wang Wenyi de DAFOH, qui a participé à la remise de la pétition, a déclaré : « La Chine est signataire de la Convention des Nations Unies contre la torture. Notre présentons cette lettre afin de rappeler aux gens que la Chine communiste n'agit pas conformément à la Déclaration ; la communauté internationale a l'obligation de l'encourager à se conformer à ce traité ».
L'ancien président du groupe de greffes d'organes demande au gouvernement de Taïwan de mieux conseiller ceux qui se rendront en Chine pour des greffes d'organes
Dr Wen-Je Ko, ancien président du groupe de greffes d'organes et directeur du département de gestion de traumatologie de l'hôpital de l'Université nationale de Taïwan, a demandé au gouvernement taïwanais de résoudre le problème des patients qui vont en Chine pour des greffes d'organes afin d'éviter qu'ils ne deviennent complices des trafics d'organes du PCC.
Dr Wen-Je Ko, ancien président du groupe de greffes d'organes à l’hôpital national de l'université de Taïwan
M. Ko a déclaré : « En ce qui concerne les greffes d'organes en Chine continentale, je pense que le gouvernement de Taïwan devrait prendre position. On ne peut pas fermer les yeux et faire semblant de ne rien savoir. Ce n'est pas bien. »
La station de la Radiodiffusion centrale de Taïwan interview une avocate des droits de l'homme
Teresa Chu, porte-parole du collectif des avocats pour les droits de l'homme du Falun Gong à Taïwan a récemment été interviewée par la journaliste Yang Hsien-hung de la station de Radiodiffusion centrale de Taïwan. Mme Chu a souligné dans l'interview que les communistes chinois prélèvent les organes sur des personnes vivantes depuis une décennie. Ce n'est pas seulement un meurtre mais c'est aussi un crime contre l'humanité. Elle a demandé de révéler ce crime à l'échelle mondiale et de promouvoir des législations pour y mettre fin.
Mme Chu a rappelé : « Plusieurs pays, dont le Canada, Israël, l'Italie et la Belgique, ont adopté des lois pour empêcher le courtage illicite de la vente d'organes par les médecins et empêcher les patients d'aller à des endroits comme la Chine pour obtenir des organes d'origine inconnue. Ils refusent même les prestations d'assurance à ceux qui obtiennent ces organes en Chine, ce qui empêchera la demande et empêchera leurs citoyens à être des complices involontaires des crimes de prélèvements d'organes commis par le PCC. »
Un fonctionnaire de la justice : Il y a une grande controverse sur la source des organes de Chine continentale
Ho Chia-en, chef de la succursale de Kaohsiung, cour suprême de Taïwan
Ho Chia-en, chef de la succursale de Kaohsiung, cour suprême de Taïwan, a rappelé au public alors qu'il assistait à un atelier local intitulé « Exposer les atrocités des prélèvement d'organes par le PCC », « Le Parti communiste chinois dit que les organes proviennent de condamnés à mort. En même temps, on apprend qu'il y a une vague de fausses signatures et d'autres pratiques abusives. Il y a une grande controverse sur la source des organes de la Chine continentale. »
Un réalisateur de courts métrages : Le PCC a peur d'un débat public sur la question des prélèvements d'organes sur personnes vivantes.
Wu Yongde, réalisateur de films, partage son expérience avec la censure du PCC sur la question des prélèvements illégaux d'organes
Le réalisateur de films, Wu Yongde, a dit qu'il espère que les Taiwanais apprendront la vérité sur ce que les autorités chinoises tentent de cacher et éviteront de devenir complices du Parti communiste chinois à cause de leur ignorance. Il a dit que l'an dernier, après avoir participé à la conférence de presse pour le lancement du livre Bloody Harvest (Prélèvement Meurtriers), il a commencé à faire un court métrage, « The Forgotten Geneva Declaration, » (« La Déclaration de Genève oubliée »), exprimant sa préoccupation pour les droits de l'homme. Il s'est ensuite inscrit pour participer à la première compétition de courts métrages « The first Cross-strait Original Mini Movie Competition » organisée conjointement par le Festival international du court métrage de Taipei et la Chine continentale. Après avoir rempli son inscription le 15 août de cette année, son court métrage a été choisi parmi les meilleurs. Mais le huitième jour, son film a tout à coup été retiré du site. Par la suite, un membre du personnel du Bureau du Festival international de courts métrages de Taipei lui a dit que Pékin avait dit : « Le film parle d'un sujet qui n'est pas adapté au grand public. Il est en violation des règlements de la Chine continentale. » M. Wu a dit, « les autorités chinoises craignent vraiment de permettre une discussion publique sur la question des prélèvements d'organes. »
La communauté locale exige la justice
L'Association internationale de transplantation d'organes de Taïwan a récemment organisé un séminaire intitulé « Révéler l'atrocité des prélèvements d'organes sur des personnes vivantes commise par le PCC » dans une communauté à Kaohsiung. Après avoir entendu le rapport, beaucoup de personnes ont dit que même si quelqu'un de leur famille avait besoin d'une greffe d'organe, ils n'accepteraient pas un organe d'origine inconnue, car il ne faut pas prendre le risque de sacrifier la vie d'autrui pour prolonger la sienne.
Le public lors du séminaire « Révéler l'atrocité des prélèvements d'organes sur des personnes vivantes commise par le PCC » à Kaohsiung.
Mme Huang a dit qu'elle demanderait à ses amis de lire le livre Bloody Harvest (Prélèvements meurtriers).
Une personne dans l'auditoire, Mme Huang, a dit : « Je ne pense pas que je sacrifierais la vie d'autrui pour prolonger la mienne. Je choisirais un autre moyen de traiter la maladie et de vivre le reste de ma vie. Je ne vais certainement pas prendre l'organe d'une autre personne si cela veut dire qu'elle ou il mourra. »
M. Ma, ainsi que le comité de gestion de la communauté de Kaohsiung, encourage les Taiwanais à ne pas aller en Chine pour des greffes d'organes.
M. Ma, un membre du comité de gestion de la communauté, a dit que le risque de rejet d'un organe ne provenant pas d'un parent est très élevé. La dialyse rénale peut aider pendant un certain temps, mais obtenir un rein provenant d'une personne qui n'est pas de la famille peut hâter la mort. M. Ma a continué : « La vidéo d'aujourd'hui me fera réfléchir à ce sujet pendant longtemps. Je ne peux vraiment pas accepter quelque chose de si cruel. S'il est vrai qu'on prélève des organes sur des personnes vivantes, c'est terrible! » Il savait que beaucoup de pratiques médicales menées par les communistes chinois sont irresponsables. L'injection de fortes doses de médicaments anti-rejet est risquée sans parler des nombreux meurtres sauvages qui sont cachés. Il a encouragé les Taiwanais à ne pas aller sur le continent pour une greffe d'organe.
Traduit de l'anglais au Canada