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Toronto, Canada : des experts demandent la fin des prélèvements d'organes lors d'un forum public

22 octobre 2012 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa du Canada

(Minghui,org) Un forum intitulé « Crime des prélèvements d'organes en Chine: Pourquoi c'est important pour les Canadiens » a eu lieu le 29 septembre 2012, à Toronto, au Canada. Les experts ont demandé à chacun d'agir afin d'arrêter un tel crime contre l'humanité. Ce qui mérite une attention particulière est le fait que ce crime se passe encore aujourd'hui en Chine.

 

Forum sur le prélèvement des organes organisé à Toronto

Depuis 2006, David Matas, un avocat des droits de la personne de renommée internationale, et son co-enquêteur, David Kilgour, ancien membre du Parlement canadien et secrétaire d'État pour l'Asie-Pacifique, ont mené une enquête indépendante sur les allégations de prélèvements forcés d'organes sur des êtres vivants par le Parti communiste chinois (PCC). Leurs enquêtes ont révélé au moins 52 éléments vérifiables de preuves et ont démontré que les prélèvements d'organes sur des personnes vivantes en vue d'une transplantation existe en Chine, et que la plupart des victimes sont des pratiquants de Falun Gong. Leur rapport d'enquête a été publié sous forme de livre, Bloody Harvest, (Prélèvement Meurtriers) en 2010, et détaille toutes les preuves.

En plus d'effectuer beaucoup de recherches, Matas et Kilgour ont voyagé autour du monde pour porter cette atrocité à l'attention des peuples et demander la fin de celle-ci. Matas a parlé de l'évolution des prélèvements forcés d'organes lors du forum du 29 septembre. Il a dit qu'il y a eu beaucoup de changements sur cette question au cours des dernières années, à la fois en Chine et dans la communauté internationale.

Le nombre de transplantations d'organes en Chine a considérablement diminué, et le régime communiste chinois a changé sa politique sur les transplantations d'organes, a dit Matas. Malheureusement, de tels abus de transplantation d'organes n'ont pas cessé en Chine. Les organes transplantés en Chine proviennent pour la plupart des prisonniers, et d'après ce qu'il sait, la majorité sont des pratiquants de Falun Gong.

Matas a poursuivi en disant que ce qu'il le préoccupe est l'arrêt du massacre des pratiquants de Falun Gong pour leurs organes, mais il ne pense pas que cet objectif ait été atteint. Au contraire, il pourrait même y avoir eu une augmentation. Il a déclaré que le volume des greffes a été réduit, mais le nombre de prisonniers exécutés, une autre source d'organes, a également baissé. Cela signifie que le nombre d'organes prélevés sur des pratiquants de Falun Gong a augmenté.

En répondant aux questions, Matas a dit que nous ne pouvons pas compter que le PCC se change lui-même. Nous ne pouvons pas prédire ce qui arrivera dans le futur. « Fabriquons nous-mêmes l'avenir », a-t-il déclaré. Matas a fait cinq propositions : le gouvernement canadien devrait demander au gouvernement américain de rendre publique l'information obtenue de Wang Lijun sur les prélèvements d'organes sur des personnes vivantes; le Congrès devrait adopter une loi pour criminaliser la complicité d'abus de greffes d'organes à l'étranger; une déclaration obligatoire devrait être mise en place autour du tourisme de greffes; les sociétés pharmaceutiques devraient cesser d'aller en Chine pour faire des essais cliniques de médicaments anti-rejet et l'assurance-maladie devrait être refusée pour les transplantations d'organes faites à l'étranger qui auraient violé la loi canadienne. Matas a insisté sur le fait qu'il est nécessaire de mettre en place des mesures de sécurité pour prévenir les abus de greffes d'organes en Chine.

Tout le monde a le devoir d'arrêter la perversité

M. Fan, un habitant de Toronto, a participé au forum et a déclaré être préoccupé par les choses qui se passent en Chine. Il a dit : « Les transplantations d'organes en Chine sont horribles. Il ne s'est jamais produit une chose aussi terrible dans l'histoire de l'humanité, autrefois, je doutais qu'il puisse se produire une telle chose, mais maintenant, depuis que cela a été dévoilé au monde, on ne peut plus le cacher. »

M. Fan, qui vient de Hong Kong, a assuré que sa conscience lui disait qu'il devait agir pour les droits de l'homme du peuple chinois : « Je ne devrais pas avoir peur, car il faut avoir de la dignité humaine. Ma conscience me dit de faire quelque chose. »

Nora Anderson, une infirmière de Toronto, a déclaré après le forum qu'elle pensait qu'il est très important pour les canadiens et les gens du monde entier de se renseigner sur les atteintes aux droits de l'homme commises en Chine, parce que la Chine est devenue un partenaire commercial très important. Elle pense qu'ils ont la possibilité d'utiliser l'économie pour exhorter le régime chinois à changer. Mme Anderson a ajouté qu'elle croit que les êtres humains sont un tout, et tout ce que nous ferons affectera les autres. La violation des droits de l'homme par le PCC n'est pas seulement un problème local, mais touche chacun d'entre nous, alors nous devons prendre la parole et faire en sorte que le changement se produise.

Sanderson Layng, vice-président et directeur général du Centre canadien de sensibilisation aux mauvais traitements, a déclaré que le prélèvement d'organes n'est pas quelque chose loin de nous, nous faisons tous parti du village global.

Plus de gens doivent se lever pour condamner les prélèvements d'organes

Il n'y avait que deux auteurs lorsque Bloody Harvest a été publié il y a deux ans, mais 12 auteurs, experts de différentes professions, ont été impliqués lors de la rédaction du livre State organs: Transplant abuse in China, publié en juillet 2012 (NDT : à paraître prochainement en France).

Dr. Torsten Trey, co-éditeur du livre, est aussi le directeur exécutif du groupe médical Médecins contre les prélèvements forcés d'organes. Il a dit que le PCC est le principal facteur de cette pratique perverse. Le PCC a fait de la Chine une société dépourvue de critères éthiques. L'absence de critères éthiques conduit les médecins chinois à s'impliquer dans les crimes de prélèvements d'organes.

Dr Arthur L. Caplan est le chef de la Division de la bioéthique à l'Université du centre médical Langone de New York. Il a dit que la responsabilité ultime de l'éthique des greffes d'organes réside dans les équipes de transplantations. Les membres de ces équipes ne peuvent pas dire qu'ils n'ont aucune idée d'où provenaient les organes, et ils ne peuvent pas dire qu'ils ne se soucient pas de la source des organes.

Un autre médecin américain, le Dr Eric Goldberg, a dit que les organes obtenus par des moyens contraires à l'éthique ou criminels transformeront les données des essais cliniques en données criminelles et immorales.

Traduit de l'anglais au Canada