(Minghui.org) Je n’ai pas réussi à sortir de la prison après avoir fait une grève de la faim pendant six mois. J’ai alors décidé d’ajuster ma compréhension et de prendre les circonstances comme une opportunité d’éliminer les facteurs pervers. J’ai émis des pensées droites toutes les heures, 15 à 16 fois par jour. Puis j’ai pu remarquer qu’aucun des gardes ou des prisonniers ne disaient rien pour diffamer Dafa ; même le garde le plus vicieux me souriait quand nous nous croisions, disant : « Comment étaient tes exercices aujourd’hui ? » Après avoir été relâché, j’ai croisé un ancien prisonnier qui m’a dit en toute honnêteté : « En six ans, tu n’as pas changé, mais nous, nous avons tous changé. »
1. Dafa m’a fait changer d’un criminel en une bonne personne
J’avais une maladie congénitale cardiaque et à cause de mon état de santé, ni mes parents, ni les autres membres de ma famille n’osaient me discipliner. J’étais très négligé et je traînais partout et j’étais souvent impliqué dans des bagarres de rue. J’ai été condamné à dix ans de prison pour avoir violé la Loi en 1992.
C’est presque impossible pour un criminel de changer en bonne personne. La prison était comme un endroit concentré de gangsters, où les prisonniers partageaient leurs expériences et techniques criminelles. Au cours des premières années de mon incarcération, j’ai appris des criminels et je suis devenu encore plus corrompu.
En février 1994, M. Li Hongzhi a donné un séminaire de Falun Gong à Linhyuan. Peu après, quelques gardiens et prisonniers ont commencé le Falun Dafa. J’ai eu la chance de commencer à apprendre le Falun Dafa en 1995. Depuis lors, je me suis repenti et j’ai alors arrêté de fumer, de boire, de me battre dans la rue et de brimer les autres. Je considérais les autres en premier et j’ai petit à petit gagné le respect des prisonniers et des gardes. Puis, nous avons eu un site de pratique dans la prison même.
Un jour, un garde nous a emmenés travailler en dehors de la prison. Sur le chemin du retour, une voiture l’a percuté et il est devenu inconscient sous le choc. Comme il avait maltraité les prisonniers, je n’aurais jamais pris soin de lui, si je n’avais pas cultivé dans Dafa. Mais comme j’étais un pratiquant, je savais que je devais d’abord penser aux autres. Alors, j’ai aidé à prendre soin de lui et pour l’emmener à l’hôpital. Peu de temps après, j’ai réalisé que ma maladie congénitale cardiaque était guérie. Comme j’étais devenue une bonne personne, j’ai été relâché plus tôt que prévu.
2. Incarcéré pour être une bonne personne ; éliminer les forces perverses en prison
Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, certains gardiens de prison ont aussi été persécutés parce qu’ils pratiquaient le Falun Gong. J’ai été illégalement arrêté le 3 avril 2004 et j’ai commencé une grève de la faim pour protester. Au centre de détention, on m’a passé les menottes, on m’a ligoté et gavé. Ils ont utilisé des matraques électriques pour me frapper. Une fois, un garde à enfoncer sa matraque par la fenêtre pour me frapper. Comme je refusais d’aller à la fenêtre, il a ordonné aux prisonniers de me pousser à la fenêtre, mais personne n’a bougé. Craignant que le garde aille punir les autres, je me suis directement précipité vers sa matraque électrique. Pour une raison quelconque, l’extrémité de sa matraque a pris feu et, le garde s’est immédiatement reculé. Mes vêtements ont été brûlés par le feu. Puis, ils m’ont donné les livres de Dafa à lire et ne m’ont plus empêché d’émettre la pensée droite et de pratiquer les exercices.
Pratiquer les exercices et clarifier la vérité
La première fois que j’ai fait une grève de la faim, je n’ai pas mangé pendant 48 jours. Je croyais que mon but était d’utiliser cela comme opportunité pour clarifier la vérité. J’ai commencé à émettre des pensées droites, à étudier la Loi, à pratiquer les exercices et à clarifier la vérité. Au cours de la journée, parfois je lisais Zhuan Falun à haute voix ; il y avait toujours un groupe de gens qui lisait avec moi. Quelques maladies de prisonniers ont été guéries après avoir commencé la pratique du Falun Gong. Quand d'autres prisonniers demandaient aux gardiens de leur donner des médicaments pour leurs maladies, les gardiens leur répliquaient d’aller pratiquer le Falun Gong avec moi pour guérir. Parfois, quatre ou cinq d’entre nous pratiquaient ensemble dans une pièce.
À la veille du Nouvel an chinois 2004, le maire est venu inspecter le centre de détention. Quand il s’est approché de ma porte, j’ai crié que j’étais innocent. Son entourage est vite parti quand il a entendu parler du Falun Gong. Les gardes avaient peur et sont venus me dire de ne plus crier.
J’ai émis des pensées droites, étudié la Loi, et fait les exercices tous les jours pendant une année sans me relâcher.
Répéter « Falun Dafa est bon » pour résister à la persécution
J’ai été transféré à la prison de Nanshan dans la ville de Jinzhou en avril 2005. À la prison de Nanshan, ils ne me laissaient pas pratiquer les exercices. Je leur ai dit que je pratiquerais le Falun Gong jusqu’à ma mort. Pour m’intimider, ils ont transféré ma demande à tous les nivaux de fonctionnaires, mais je n’ai pas été intimidé. En mai 2005, j’ai été de nouveau transféré, incarcéré cette fois à la prison de Panjin. J’ai refusé de coopérer avec les autorités de la prison, alors ils ont forcé quatre à cinq prisonniers à me traîner chaque jour, au camp de travail. Sur le chemin, je criais : « Falun Dafa est bon ! » Quand j’étais fatigué, je clarifiais la vérité et, après un moment, je criais de nouveau. Ils m’ont ensuite ligoté sur le banc du tigre, mais cela ne m’a pas empêché de crier et de clarifier la vérité. J’ai été ligoté sur le banc du tigre pendant trois jours sans recevoir ni à boire, ni à manger. Depuis lors, ils ont peur de moi et ils ne me forcent plus à aller travailler.
En octobre 2005, j’ai reçu une lettre d’un pratiquant à l'extérieur à la prison. Les gardiens m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas me remettre la lettre, mais j’ai insisté pour qu’elle me soit remise. Alors j’ai émis des pensées droites pour que le garde me donne la lettre. Ils m’ont finalement donné la lettre. Les prisonniers ont dit qu’il était inconcevable que les gardes ne remettent pas une lettre d’un autre pratiquant. Après avoir lu la lettre, j’ai décidé de quitter la prison, alors à la fin du mois d’octobre, j’ai commencé une grève de la faim.
J’ai été emmené à l’hôpital et mis sous perfusion intraveineuse. En conséquence, mes bras ont gonflé et mes artères se sont sclérosées. À cause de cela, ils ne pouvaient plus poursuivre le traitement intraveineux. Je suis resté sans eau, ni nourriture, pendant deux mois, attaché sur le banc du tigre. Cinq à six personnes m’ont gavé avec une sonde gastrique. Je pouvais sentir le tube en caoutchouc contre mon œsophage et mon estomac, ce qui faisait très mal. La prison a eu une réunion et a annoncé que si quiconque pouvait me convaincre de manger, il ou elle aurait une réduction de 3 mois sur son terme d’emprisonnement. Beaucoup de gens ont fait beaucoup d’efforts pour tenter de me faire manger, mais je leur ai patiemment et constamment clarifié la vérité.
Fin avril 2006, ma famille a reçu trois avis de la prison, au sujet de mon état critique. Le bureau 610 est intervenu, mais, il a refusé de me relâcher. J’étais inconscient presque tout le temps et j’avais une vision floue et j’avais perdu le contrôle de mes intestins.
Pour m'attirer à manger, ils m’ont apporté des conférences du Maître. J’avais du mal à lire parce que je n’avais pas assez de force pour m’asseoir et je tombais dès que j’y arrivais. Petit à petit, j’ai pu m’asseoir et je me suis éveillé au fait qu’en tant que disciple de Dafa, je ne devrais pas m'étendre. Je voulais m’asseoir, étudier la Loi et pratiquer les exercices.
Émettre des pensées droites pour éliminer les forces perverses
J’ai commencé à manger. J’étais encore très faible, mais progressivement j’ai repris la méditation.
Un prisonnier dans l’hôpital de la prison trouvait souvent à redire contre moi et diffamait Dafa. Un matin alors que je faisais les exercices, il m’a pointé du doigt et m’a insulté en me criant dessus. Puis il soudainement cessé. J’ai constamment émis des pensées droites et, l’après-midi de ce même jour, il s’est senti malade et a été mis sous perfusion.
Le nouveau chef de la section disciplinaire de l’hôpital, Li Gang, a essayé de m’interrompre dans l’émission de la pensée droite. Je l’ai ignoré, alors il a donné l’ordre à quelqu’un de m’attacher sur un lit pendant trois jours et trois nuits sans me donner ni à manger, ni à boire. Le quatrième jour, dès qu’ils m’ont détaché, je me suis levé et j’ai commencé à faire les exercices.
Un autre jour, je méditais à 2h du matin, quand Li Gang est arrivé avec une matraque électrique et a commencé à me hurler dessus. N’ayant pas réussi à bien maintenir mon xinxing, j’ai échoué. Ma première pensée a été d’éliminer les forces perverses, puis j’ai continué les exercices. Ensuite, j’ai écrit une lettre dénonçant cette atrocité et j’ai trouvé quelqu’un qui pouvait l’envoyer par courriel. Peu après, Li Gang a été interrogé et il a fini par être suspendu.
À une autre occasion, j’émettais la pensée droite quand le directeur des poursuites publiques et le directeur de l’hôpital sont venus inspecter la prison. Quand ils m’ont vu émettre la pensée droite, ils ont demandé aux gens de m'arrêter, mais personne n’a bougé. Plus tard, une personne a touché mon pied, puis s’est tourné vers eux et leur a dit que je dormais.
Des choses similaires arrivent souvent. J’avais formé une pensée dans mon esprit , « Peu importe ce qu’il arrive, je n’abandonnerai pas. » À la fin de 2008, un bande de voyous est entré dans l’hôpital et est allé frapper un pratiquant pour l’arrêter d’émettre les pensées droites. Sans ouvrir mes yeux, j’ai renforcé mes pensées droites. Ils sont restés là pendant longtemps et ont même murmuré : « Ne le dérangeons pas ! Partons ! »
La chambre d’hôpital dans laquelle je me trouvais était sous surveillance 24h sur 24h. J’étudiais la Loi chaque jour et j’émettais les pensées droites toutes les heures. J’allais dormir après l’émission de la pensée droite à 18h et je faisais le cinquième exercice (méditation) après l’émission de la pensée droite à 20h. Trois heures plus tard, j’allais dormir après avoir émis la pensée droite à minuit. Je me levais à 1h du matin et je pratiquais les exercices pendant trois à quatre heures. Après l’émission de la pensée droite à 6h, je pratiquais les exercices en position debout jusqu’à 8h. Je me levais ensuite après 9h pour étudier la Loi.
Une nuit, un garde m’a regardé pendant longtemps faire la méditation ; il m’a ensuite salué et il est parti. C’est le patient dans la même chambre que moi qui m’a raconté cela, la matinée suivante. Ils me voyaient rarement dormir et parfois j’étais résolu à ne pas dormir pour allonger mon temps de méditation. Un jour, j’ai médité pendant six heures, mais j’étais toujours plein d’énergie le lendemain. À un moment, l’Administration provinciale des incarcérations est venue faire des recherches sur mon cas. Pour me préparer, je n’ai pas dormi de l’après midi, mais j’ai étudié la Loi, émis les pensées droites et pratiqué les exercices tout le temps. Dans ce système provincial d’incarcération, j’étais considéré comme une cible clé ; mais, j’étais aussi le seul prisonnier qui n’obéissait pas aux règles strictes.
Traduit de l’anglais en Belgique