Par Ouyang Fei
(Minghui.org) Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé sa persécution du Falun Gong, les pratiquants allés à Pékin faire appel ont été souvent arrêtés. Beaucoup ont refusé de révéler leurs noms et adresses afin de ne pas donner prise à la politique de culpabilité par association du PCC. La situation de ces dizaines de milliers de pratiquants a constitué un mystère pendant de nombreuses années.
En 2000, le commerce des greffes d’organes en Chine a soudain commencé à prospérer, au point même de créer un engouement touristique international pour les greffes. Dans le passé, le patient devait toujours attendre que les organes nécessaires deviennent disponibles, mais, en Chine, les organes nécessaires attendaient les patients, ce qui soulève la question : D’où venait cette énorme provision d’organes?
En mars 2006, deux informateurs de Chine ont révélé la terrifiante histoire de récolte d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant par le PCC.
En conséquence, deux incidents apparemment séparés—le nombre important de pratiquants de Falun Gong portés disparus et la croissance rapide des greffes d’organes en Chine—étaient liés. Les gens se sont longtemps demandés pourquoi, dans le passé, une personne devait attendre une greffe pendant des années, alors qu’en Chine, l’attente n’était que d’une semaine ou deux dans de nombreux hôpitaux. Et si l’organe était rejeté, comment un nouvel organe pouvait-il être prévu immédiatement ? Des indices ont finalement commencé à émerger derrière la façade de secret.
Peut-être, parce que le crime d'extraire les organes d'êtres vivants pour d’énormes profits était simplement inimaginable, au début, le reste du monde a refusé d’y croire. Durant l’Empire Romain, il y 2000 ans, les Chrétiens fermes dans leur croyance étaient souvent jetés en pâture aux lions. Néanmoins, servir de nourriture pour les lions était une méthode habituelle d’exécution des condamnés à mort à l’époque, et pas spécialement réservé aux chrétiens. Lorsque les gens se souviennent aujourd’hui d’une telle barbarie, ils pensent qu’il s’agit juste de quelque chose qui s’est produit dans le passé. Qui pourrait croire qu’une " récolte d’organes à vif " à si grande échelle ait pu se produire aujourd’hui ?
Le PCC a refusé de donner des visas aux groupes d’enquêtes indépendants de la communauté internationale. Mais les pratiquants de Falun Gong et d’autres ont poursuivi leurs enquêtes par divers moyens et pressé la communauté internationale de prêter attention à la récolte d’organes par le PCC. Passé le choc et l’incrédulité initiaux, les gens ont finalement pris au sérieux cette "forme de mal sans précédent sur cette planète."
Six ans ont passé. Le 24 mai 2012, le Département d’état des EU a publié son Rapport 2011 sur les pratiques de droits de l’homme. Pour la première fois, le rapport notait que les médias et les groupes des droits de l’homme ont régulièrement rapporté des cas de récolte d’organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong. C’était aussi la première fois que les États-Unis mentionnaient cette question dans un rapport gouvernemental officiel. Au même moment, lorsque le département d’état américain a renouvelé son formulaire de demande de visas pour les non-immigrants, le DS-160, il a ajouté six questions dans la section « Sécurité et Antécédents ». Une des nouvelles questions était : « Avez-vous été directement impliqué dans des greffes forcées d’organes ou de tissus corporels humains ? »
À la suite de la publication en 2009, du rapport Récolte sanglante : récolter les organes de pratiquants de Falun Gong en Chine, un autre rapport intitulé : Organes d'État : Abus des greffes en Chine a été publié en 2012. D’après ces deux publications, il apparaît que des milliers de pratiquants de Falun Gong ont été tués pour répondre à la demande d'organes vivants des autorités chinoises.
Pour marquer le 13ème anniversaire de la persécution du Falun Gong par le PCC, en juillet 2012, des milliers de pratiquants de Falun Gong se sont rassemblés devant la Colline du Capitol à Washington, DC ; De nombreux hommes politiques américains ont condamné courageusement et sans réserve les crimes de prélèvement d’organes à vif du PCC.
Le 3 août 2012, le journal World Affairs publiait un article intitulé “ “Bitter Harvest: China’s ‘Organ Donation’ Nightmare,”( “Récolte amère ; le cauchemar du “don d’organes” de la Chine”) par Ethan Gutmann, chercheur pour la Fondation pour la défense des Démocraties. L’article décrit l’histoire interne de la récolte d’organes vivants par le PCC laquelle est la question centrale dans les scandales impliquant Wang Lijun, Bo Xilai, et Gu Kailai.
Le 12 septembre 2012, le Congrès des États-Unis a tenu une audition afin d'investiguer la Récolte des organes de dissidents religieux et politiques par le Parti communiste chinois. L’extraction d’organes de pratiquants de Falun Gong vivants en étant le sujet central. Le comité des Affaires étrangères a depuis publié les témoignages des intervenants sur son site internet.
Le 17 septembre 2012, le Conseil des droits humains des Nations Unies a tenu sa 21ème session au Palais des Nations de l'ONU. La récolte d’organes de pratiquants de Falun Gong en Chine a fait l’objet du débat d'un forum international des droits de l’homme "Liberté de rassemblement pacifique ". Le 18 septembre, la rédactrice en chef de Epoch Times international, Mme Guo Jun, a pris la parole à la conférence et demandé d’urgence une enquête sur les crimes de prélèvement d’organes à vif du PCC. Une centaine de représentations de différents pays et d’ONG internationales ont écouté ce message important et se sont montrés profondément concernés. L’ international education organization a proposé que les Nations-Unies traitent la récolte des organes de pratiquants de Falun Gong comme une question urgente nécessitant une enquête. Des représentants de nombreux pays ont souhaité que les Nations Unies et la communauté internationale aillent enquêter en Chine.
Le 18 septembre 2012, le Congressiste Chris Smith a écrit un article intitulé "La récolte d’organes illégale de la Chine" qu'il a publié dans le Washington Times. L’article déclare que l’armée du PCC a été impliquée dans l’extraction illégale d’organes de détenus non consentants, en particulier des prisonniers de conscience, dans les prisons et les camps de travaux forcés pour d’énormes profits.
Le documentaire “Free China : Le courage de croire,” co-produit par la Télévision New Tang Dynasty et World2Be Production, et dirigé par Michael Perlman, fait à présent ses débuts dans le monde entier. Dans le film, des pratiquants de Falun Gong racontent leurs expériences personnelles, décrivant la persécution brutale qu’ils ont vécu sous le PCC. Le film dévoile aussi les crimes du PCC de récolter des organes vivants. Il a déjà été récompensé au Festival international du Film de Houston, au Festival du Film de Los Angeles, et au Festival du Film 'Expression libre' de Philadelphie. Le documentaire a également reçu des retours exceptionnels lors de projections pour le Parlement européen et le Congrès américain.
Le 4 octobre 2012, 106 représentants du congrès ont co-signé une lettre demandant au Département d’État des EU de rendre publique tout information obtenue concernant la récolte d’organes de pratiquants de Falun Gong. La lettre déclarait aussi que les États-Unis devraient prendre des mesures pour mettre fin aux atrocités commises par le PCC s’ils détenaient de telles preuves. Lorsque le président Obama est allé à l’Université George Mason dans le cadre de sa campagne pour l’élection présidentielle, une pratiquante de Falun Gong locale lui a personnellement remis une lettre soulignant les derniers développements concernant la récolte des organes de pratiquants de Falun Gong, et l’a pressé de répondre directement à la lettre des 106 représentants du Congrès.
Le 2 octobre 2012, Kirk Allison, Directeur de Droits de l’homme et Santé à l’école de Santé publique de l’Université du Minnesota, a publié une déclaration suggérant que le fait que l’Université accorde un titre de Docteur honoraire au Ministre du Département de la Santé Chen Zhu était une insulte aux victimes de la récolte d’organes. La déclaration a été co-signée par 21 sommités dans le domaine de la bioéthique, de la médecine et des droits humains.
Les nouvelles les plus volatiles en 2012 ont été la tentative de Wang Lijun de s’échapper au consulat américain en Chine. Selon des reportages de The Epoch Times,ainsi que d’autres médias, la fuite de Wang a non seulement conduit à un ajournement de la condamnation de Gu Kalai à la peine de mort pour le meurtre de l’homme d’affaires britannique Neil Heywood et à l’expulsion de Bo Xilai du Parti communiste, mais sa fuite a également exposé la profonde implication des trois individus dans le crime de récolte à vif des organes de pratiquants de Falun Gong.
Wang a créé le "Centre d’étude psychologique sur site” dans le Département de police de la ville de Jinzhou (dans la province du Liaoning) pour conduire des expériences sur les transplantations d’organes. Il a déclaré que les résultats qu’il a obtenus au cours de deux ans de recherche étaient l’ "essence des résultats intégrés de milliers de cas sur site." Où a-t-il obtenu de si nombreux organes ? Gu était l’éminence grise derrière l’Usine de cadavres de Dalian (aussi dans la province du Liaoning). Les deux plus grandes usines de cadavres Von Hagens Plastination Co. et Hoffen Bio-Technique, étaient toutes deux situées dans la ville de Dalian, dans la province du Liaoning. Le premier récit d’extraction d’organes de pratiquants de Falun Gong était à Sujiatun dans la ville de Shenyang, province du Liaoning, et s’est produit lorsque Bo Xilai était gouverneur provincial. Bien que le PCC ait évité de mentionner la récolte d’organes lorsqu’ils ont prononcé des condamnations pour les crimes commis par Wang, Gu, et Bo, en réalité la récolte d’organes est au cœur du problème. Jiang Zemin, Zhou Yongkang, Bo Xilai, et de nombreux autres ont tous du sang de pratiquants de Falun Gong sur leurs mains, et sont désormais qualifiés de "gang à la dette de sang." Ils ont donc essayé de se sauver eux-mêmes en soutenant l’accès au pouvoir de Bo Xilai au sein du PCC ;
L'Apple Daily à Hong Kong et l’Agence France Presse de France ont aussi rapporté l’affaire indépendamment et noté l’implication directe de Bo Xilai et de sa femme dans la récolte et la vente des organes de pratiquants de Falun Gong pour le profit. L'Apple Daily a suggéré que la récolte d’organes dénoncée par les pratiquants de Falun Gong, était, jusqu’à un certain point, vraie. Mais peu de personnes savent que la femme de Bo Xilai, Gu Kailai, a été directement impliquée, et qu’elle était en charge de l’opération et de l’établissement du réseau mondial de ventes d’organes.
Le journal chinois Economics a publié un article intitulé "Derrière la Vente illégale de 51 reins" le 10 septembre 2012. Bien qu’il décrivait des gens dans la pauvreté vendant leurs reins pour survivre, il donnait aux lecteurs un aperçu sur l’opération de récolte à grande échelle d’organes de pratiquants de Falun Gong à travers sa description des soi-disant " documentation de donation de prisonniers condamnés à mort " et "documents pour donner des organes entre parents"
Les Chinois n’ont pas de tradition de don d’organes. Les organes des détenus condamnés à mort sont limités en nombre, et pourtant l’approvisionnement reste stable et élevé, même lorsque le nombre de condamnés à mort diminue. La vente clandestine de reins par les pauvres ne peut rendre compte que d’un minuscule nombre de cas, et on ne peut pas vendre son cœur ou ses poumons. Pour soutenir le marché en explosion des greffes d’organes, une source d’approvisionnement d’organes était essentielle. Jiang Zemin et le PCC ont initié la persécution du Falun Gong, qui a été calomnié et diabolisé, et ses pratiquants sont devenus le sacrifice.
La tendance concernant le nombre de greffes d’organes en Chine d’après des données fournies par les organisations de greffes d’organes chinoises.
Source: Minghui.org: “ 2003 : un champignon atomique s’est développé dans le marché chinois des greffes d’organes qui ne peut pas être soutenu par les condamnés à mort. "
Aujourd’hui, la communauté internationale a commencé à s’y intéresser de près et à s’exprimer ouvertement. Nous recommandons vivement que davantage de personnes ayant des informations internes fassent un pas en avant et prennent fait et cause pour la justice. Nous croyons que les crimes de Jiang Zemin et de ses gangsters, ainsi que la récolte des organes de pratiquants de Falun Gong par le PCC, ne vont pas tarder à être largement révélés au monde.
Traduit de l'anglais en Europe