Par un correspondant à Pékin
(Minghui.org) Pendant de nombreuses années, les 4ème et 8ème divisions de la prison pour femmes de Pékin se sont focalisées sur la persécution des pratiquantes de Falun Gong. L'actuelle chef de la 4ème division, Zhang Haina, a été très activement impliquée dans la persécution pendant plus de dix ans. Elle était à l'origine dans la 8ème division, mais du fait de sa persécution active des pratiquantes, elle a été promue chef de la 4ème division. Liu Jing, la nouvelle chef de la 8ème division, a aussi été très active dans la persécution des pratiquantes ces dernières années.
Quand les pratiquantes sont amenées à la prison, elles sont filmées dès qu'elles sortent de la voiture. La chef de division, les détenues et les " collaboratrices" attendant leur arrivée se précipitent et feignent d’ être très attentionnées, dans l'intention de gagner la confiance des pratiquantes. Cependant, dès que ces dernières entrent dans la prison, elles sont isolées et surveillées par les prisonnières 24 heures sur 24. Toutes sont isolées les unes des autres pour empêcher qu’elles ne parlent ou communiquent entre elles. Les pratiquantes nouvellement arrivées doivent se lever vers 6h00 et aller dans une petite pièce utilisée exclusivement pour le lavage de cerveau. Elles doivent y passer la journée entière et tous leurs repas y sont amenés afin de les garder en permanence soumises à l’intense situation du lavage de cerveau. Celles qui refusent de faire le travail forcé y sont aussi amenées pour un lavage de cerveau. Le lavage de cerveau dure toute la journée et ne s'arrête que lorsque les autres prisonnières finissent de travailler et reviennent. Etant gardées dans un isolement aussi strict, même après des années dans la prison, certaines des pratiquantes étaient toujours inconnues des prisonnières ou d'autres pratiquantes détenues.
Les pratiquantes nouvellement arrivées n'ont d'habitude pas suffisamment de vêtements ou d’articles de nécessité quotidienne. Les prisonnières ou les collaboratrices les "aident" à obtenir ce dont elles ont besoin. Après avoir établi une relation avec les pratiquantes, elles discutent avec elles de la famille, de la vie quotidienne, ou de leur travail pour évaluer leurs personnalités et découvrir leurs faiblesses. Si vous refusez d'être " transformée ", les collaboratrices trouvent des idées de comment vous persécuter, pour les gardes ou les prisonnières.
Trois gardes sont assignées à chaque pratiquante. Elles sont tenues d'assister aux fréquentes " sessions d'étude"sur comment persécuter les pratiquantes et signaler leur progrès dans la persécution. Les gardes parlent aussi avec les prisonnières qui surveillent les pratiquantes, ainsi que les collaboratrices, pour trouver les points faibles de chaque pratiquante qu'elles peuvent utiliser. Elles persécutent les pratiquantes de façon très systématique et sont très expérimentées.
Après toute la discussion, les gardes commencent à "parler" aux pratiquantes pour créer une atmosphère de tension. Elles choisissent spécifiquement le soir pour vous parler et ne vous laissent pas partir avant 2h du matin. Non seulement les gardes mais aussi les dizaines d'autre chefs de division qui sont de service le soir viennent parler aux pratiquantes à n'importe quel moment. Elles viennent chaque jour. Bien qu’il ne semble pas en surface qu'elles vous privent de sommeil intentionnellement, elles viennent toujours et continuent à vous parler quand vous êtes sur le point de dormir.
La prison choisit spécifiquement les prisonnières du niveau le plus bas pour accabler et insulter les pratiquantes qui restent déterminées. Le chef de division ferme juste les yeux et ne fait rien pour l'arrêter. En utilisant les techniques que le PCC a utilisées pendant la Révolution Culturelle, elles tiennent des "sessions de lutte" lors desquelles 20 à 30 prisonnières s'assoient en cercle autour des pratiquantes, en les critiquant et en leur criant dessus.
Si les pratiquantes ne se " transforment" pas, on ne les laisse jamais seules. Quelquefois pendant que les prisonnières font le travail forcé, les autorités de la prison organisent une séance de lavage de cerveau sur place, faisant asseoir les pratiquantes en cercle et "étudier". Les pratiquantes qui ne sont pas "transformées" doivent dormir là où elles peuvent être facilement surveillées par les gardes qui leur parlent. Les pratiquantes ne sont aussi pas autorisées à rencontrer ou à parler au téléphone à leurs membres de famille. Elles ne peuvent qu’écrire des lettres. Cette règle a été créée spécifiquement pour persécuter les pratiquantes.
Une cinquantaine de pratiquants sont toujours détenues et persécutées dans cette prison. Elles ont de 20 à 70 ans. Leurs peines vont de trois à plus de dix ans. Après des années de persécution, les conditions physiques de certaines sont très préoccupantes.
Traduit de l'anglais en Europe