Nom : Li Xiurong (李秀荣)
Sexe : féminin
Âge : 45 ans
Adresse : inconnue
Profession : coiffeuse
Date de l'arrestation la plus récente : 19 juillet 2010
Lieu de détention le plus récent : Prison pour femmes à Heilongjiang
Ville : Jiamusi
Province : Heilongjiang
Persécution endurée : chocs électriques, privation de sommeil, travail forcé, lavage de cerveau, condamnation illégale, tabassages, suspension, emprisonnement, torture, gavage forcé, extorsion, contrainte physique, saccage de domicile, interrogatoire, détention, refus d'accéder aux toilettes, refus de recevoir des visites.
Tortionnaires : Guo Weishan (郭维山), Gao Xiaohua (高晓华), Hong Wei (洪伟), Zhu Tiehong (祝铁红), Li Xiujin (李秀锦), Li Caihong (李彩虹), Song Peixia (宋佩侠), Zhang Xiaodan (张小丹), et Lin Wei (林伟)
Avocats : noms inconnus
(Minghui.org) Selon un rapport de Minghui au mois de janvier, Mme Li Xiurong, pratiquante de Falun Gong, âgée de 45 ans, de la ville de Jiamusi, a eu des problèmes cardiaques à la suite de plus d'un an et demi de persécution dans la prison pour femmes de la province du Heilongjiang. Les cheveux de Mme Li sont maintenant presque entièrement gris. Sa famille se fait continuellement du souci pour elle.
Mme Li Xiurong
Après le début de la persécution du Falun Gong, Mme Li Xiurong est allée à deux reprises à Beijing faire appel pour que justice soit rendue au Falun Gong, mais elle a été arrêtée les deux fois. Plus tard, elle a été arrêtée quatre fois parce qu'elle clarifiait la vérité auprès des gens et parce qu'elle affichait des documents de clarification. Elle a souffert pendant trois années de travaux forcés. Le 18 octobre 2012, Mme Li a été condamnée à trois ans de prison. La persécution, dont elle a soufferte, a aussi affecté sa famille à qui on a extorqué 30.000 yuan.
Toute une famille trouve le bonheur grâce aux bienfaits de la pratique.
Mme Li Xiurong est née le 19 novembre 1968. Elle était coiffeuse et vivait dans un banlieue de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997.
Avant de pratiquer le Falun Dafa, Mme Li Xiurong souffrait de neurasthénie, un problème d'ordre psychologique caractérisé par une fatigue chronique et de la faiblesse ainsi qu'une perte de mémoire. Elle avait aussi une inflammation de la vésicule biliaire, une insuffisance cérébrale et de fréquentes crises de vertige. On lui faisait souvent des injections intraveineuses et de l’acupuncture et elle a dépensé énormément d'argent en frais médicaux. Quelques jours après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, Mme Li a senti tout son corps devenir léger et elle en était toute heureuse. Trois mois plus tard, elle n'avait plus de maladies. En étudiant la Loi, elle a compris comment être quelqu'un de bien et elle s'est débarrassée de son mauvais caractère. Elle est devenue quelqu'un de meilleur et a prodigué de bons soins à ses parents ainsi qu'à sa belle-mère qui était grabataire.
Le 24 août 2010 le site Minghui a publié un article écrit par la fille de Mme Li intitulé : « Mère, quand est-ce que tu pourras rentrer à la maison » ? Sa fille parlait de la transformation qu'a connu sa mère après avoir pratiqué le Falun Gong et comment la famille avait trouvé le bonheur.
Persécutée pour avoir fait appel à Beijing
Mme Li a informé sa famille au mois de mai 2000 de sa décision d'aller à Beijing faire appel. Mais sa famille qui avait été trompée par les mensonges du PCC en a informé la police. La police l'a arrêtée et emmenée au centre de détention de la ville de Jiamusi. Elle a été libérée sept jours plus tard après que sa famille s'est fait extorquer 1000 yuan.
En octobre 2000, Mme Li et quatre autres pratiquantes sont parties à Beijing faire appel. Elles ont déployé sur la Place TianAnMen une banderole qui portait les mots : « Falun Dafa est Bon » mais elles ont été arrêtées par la police. Elles ont été emmenées au commissariat de la Place TianAnMen et ensuite elles ont été transférées au centre de détention de Shunyi, à Beijing. On lui a demandé de donner son nom et son adresse et dès qu'elle l'a fait, elle a écrit une lettre d'appel. Deux jours plus tard, elle a été envoyée au bureau de liaison du gouvernement de Jiamusi, à Beijing. Plus tard le département de la police de Yonghong de Jiamusi ont ramené Mme Li et trois autres pratiquantes. À ce moment là, cela faisait plus d'un mois qu'elles étaient détenues dans le centre de détention. On a extorqué 4000 yuan à Mme Li. Elle a été libérée avant le Nouvel an chinois.
Arrêtée et condamnée aux travaux forcés
Au milieu du mois de juin 2001, Mme Li Xiurong est allée dans le district de Shangganling, ville de Yichun où elle a affiché des documents de clarification de la vérité. Elle a été arrêtée et envoyée au centre de détention. Les documents ainsi que 190 yuan lui ont été confisqués. On a extorqué 2000 yuan de son mari. Le policier Guo Weishan a essayé d'extorquer 1000 yuan de sa famille afin de réduire sa peine de trois ans de travaux forcés à un an, mais sa famille a refusé. Elle a été envoyée au camp de travaux forcés de Jiamusi pendant trois ans.
Mme Li Xiurong parle de la persécution qu'elle a subie dans le camp de travail forcé
« Nous étions cinq pratiquantes à être envoyées au camp de travail forcé de Jiamusi, y compris une pratiquante qui avait une tension artérielle élevée et une autre qui venait de subir une opération pour un cancer du sein. On nous a séparées et mises chacune dans une chambre où les détenues collaboraient avec les gardiennes. Elles nous surveillaient à tour de rôle et nous étions privées de sommeil. Certaines pratiquantes n'ont pas pu supporter la torture et elles ont été contraintes d'arrêter la pratique.
Certaines pratiquantes, très déterminées, étaient isolées dans des cellules pendant plusieurs mois et elles n'avaient droit à aucun contact avec les autres pratiquantes.
Les télévisions et la radio au camp de travail diffusaient des enregistrements qui calomniaient le Falun Gong pour laver le cerveau des pratiquantes. Toutes les pratiquantes ont été obligées de faire du travail dur sans être rémunérées. Certaines pratiquantes déterminées étaient surveillées par les détenues et elles n'avaient pas le droit de voir leurs familles les jours de visite. Les autres détenues leur volaient la nourriture et les autres choses envoyées par leurs familles. Certaines pratiquantes étaient privées de bain pendant deux ou trois mois et à ce moment là, leur corps se couvrait de gales.
J'ai pris conscience que je ne devais pas rester dans cet endroit, j'ai donc commencé une grève de la faim afin de protester contre la persécution. Quelques jours plus tard dix pratiquantes se sont jointes à cette grève. Un matin, nous avons toutes été appelées dans un bureau ou plusieurs gardiennes ont commencé à nous gaver de force, l'une après l'autre. Quand c'était mon tour, je me suis agrippée au chambranle de la porte et j'ai refusé d'y aller. Ils m'ont mise de force sur le lit et m'ont agrippée les mains et les pieds. Ils m'ont pincé le nez et m'ont ouvert la bouche de force. La gardienne Gao Xiaohua m'a aussi pincé les joues. Ils ont essayé plusieurs fois d'insérer le tube de gavage, sans y arriver. Le médecin a enfoncé le tube très profondément. J'avais la nausée et je ne pouvais pas empêcher mes larmes de couler. La torture a duré pendant plus de deux heures.
En avril 2002, j'ai commencé une autre grève de la faim. Le troisième jour j'avais la nausée et j'ai vomis des fluides verts. Le cinquième jour, on m'a envoyée à l'hôpital du camp. Le sixième jour, j'ai été envoyée à l'hôpital central. Puis j'ai réussi à m'enfuir. »
Les gardiens du camp ont cherché Mme Li partout. Ils sont allés chez son frère et ils l'ont battu. Puis ils ont détenu son frère pendant cinq jours. Ils sont allés dans la ville natale de Mme Li et ont harcelé sa mère et sa sœur. Ils ont obligé son frère à payer les coûts des recherches. Un gardien du camp, Li Xiujin et un autre gardien, se sont installés chez la belle-mère de Mme Li pendant deux jours. Le gardien du camp, nommé Li Yongbo est entré par effraction chez la belle-sœur de Mme Li et a fouillé sa maison. Les gardiens du camp sont allés également chez la sœur de Mme Li, pour la harceler. Plusieurs autres cousins ont été harcelés et leur téléphones ont été mis sous écoute. Les gardiens suivaient la fille de Mme Li, une élève de cinquième année de l'école élémentaire et, ils essayaient de lui faire dire où se trouvait sa mère. Sa fille a eu tellement peur qu'elle a été malade pendant deux semaines. Les gardiens ont suivi sa fille chez le pratiquant Wang Shuxin. Ils ont confisqué un réfrigérateur et une télévision et ils ont emmené Wang Shuxin au département de la police de Yonghong.
Un mois plus tard, Mme Li a été arrêtée de nouveau et renvoyée au camp de travail.
« J'ai été ramenée au camp de travail menottée » dit Mme Li. « Quand je suis entrée dans le bureau la gardienne Hong Wei m'a giflée deux fois et Wang Xiurong m'a giflée aussi. Zhu Tiehong a confisqué 260 yuan que j'avais sur moi. J'ai demandé à Zhu de me rendre mon argent mais elle a refusé. Plus tard on m'a attachée avec des menottes à une chaise en acier pendant sept jours et sept nuits. Au cours de cette période, on m'a privée de sommeil pendant trois jours et trois nuits et, de temps en temps, Li Xiujin me giflait. Plus tard on m'a emmenée au deuxième étage où on m'a attachée à un lit avec des menottes.
Les gardiennes du camp ont même torturé des pratiquantes âgées qui refusaient de renoncer au Falun Gong. Elles ont menotté ces pratiquantes derrière le dos. Cependant les gardiennes, Zhang Xiaodan et Liu Yadong qui ont pris part à ces tortures ont eu de l'avancement.
Représentation de torture : Menotté derrière le dos
En octobre 2002, dans un effort pour obliger toutes les pratiquantes à renoncer au Falun Gong, les autorités du camp de travail forcé de Jiamusi, ont commencé une nouvelle série de persécution brutale. Elles obligeaient les pratiquantes à s'asseoir sur de grandes bobines en bois destinées à enrouler du câble électrique et les forçaient à regarder des vidéos calomnieux à l'égard de Dafa. Après quelques jours nous avions les fesses infectées, les pantalons collaient [à la peau] et nous avions très mal. D'autres pratiquantes ont été obligées de s'asseoir sur le sol en brique, les deux jambes allongées à plat sur le sol et les mains sur les genoux. Partout sur les murs, il y avait des slogans qui calomniaient Dafa. Certaines gardiennes du camp tenaient à la main des matraques électriques et des matraques en caoutchouc pendant qu'elles surveillaient les pratiquantes. Chaque jour, quelques pratiquantes étaient traînées à un étage plus bas et on leur menottaient les mains derrière le dos, c'est-à-dire avec un bras par-dessus l'épaule et l'autre bras qui est remonté depuis en bas. Après deux semaines de torture de lavage de cerveau, on emmenait les pratiquantes qui refusaient de renoncer au Falun Gong, au deuxième étage, pour leur faire subir d'autres tortures.
Représentation de torture : obligation de s'asseoir pendant une longue période sur un petit tabouret
Au début nous étions quatre personnes par chambre et il nous fallait nous asseoir sur de petits tabourets toute la journée. Le deuxième jour, on m'a mise seule dans une chambre avec des collaboratrices. Elles ont essayé de me faire arrêter de pratiquer le Falun Gong en me trompant mais n'y ont pas réussi. Le troisième soir, les gardiennes Zhang Xiaodan et Lin Wei m'ont attachée avec des menottes à un lit, les deux mains derrière le dos comme avant. J'avais terriblement mal après seulement quelques minutes. Puis elles ont secoué les menottes pour me faire souffrir encore plus. Tout mon corps transpirait. La torture a duré plus d'une heure.
Deux jours plus tard, on m'a ramenée dans la grande salle où il y avait 18 pratiquantes. On nous a obligées à regarder des vidéos et nous n'avions pas le droit de parler. Le lavage de cerveau durait de 5 h 00 du matin à minuit chaque jour.
Une semaine plus tard, Zhang Xiaodan m'a emmenée au premier étage. Il y avait déjà cinq collaboratrices et une détenue sur place. Elles m'ont poussée à terre puis elles m'ont attachée à un lit en acier, menottée derrière le dos. Plus tard, Liu Yadong a commencé à secouer les menottes pour me torturer. Après 30 minutes ma maladie du cœur a repris. Elles m'ont mise sur le lit pendant une demi-heure et ensuite emmenée au bureau. Elle ont sorti une lettre « de transformation » et mise mon nom dessus mais je n'ai pas voulu la signer.
En octobre 2003 j'ai fait la grève de la faim pendant 13 jours afin de protester contre la persécution. On m'a souvent gavée de force. Plus tard j'ai commencé à vomir un liquide vert, sans doute de la bile. Puis, j'ai eu les symptômes d'une maladie du cœur. Le médecin du camp trouvait difficilement mon pouls et ils ont informé ma famille. Le deuxième jour, ils m'ont envoyée à l'hôpital. Le médecin de l'hôpital a dit que j'avais besoin de soin et que je devais rester à l'hôpital mais ils m'ont ramené de force au camp. Quelques jours plus tard, ma famille est venue et m'a envoyée à l'hôpital. Mais j'ai été menottée même à l'hôpital et des gardiennes du camp se relayaient pour me surveiller.
En 2003, pendant qu'avait lieu la conférence du Congrès national du peuple et la conférence consultative politique du Peuple chinois, les fonctionnaires du camp ont lancé une nouvelle série de persécution. Les pratiquantes ont été obligées de s'asseoir sur des chaises en acier de 5 h 00 du matin jusqu'au soir ou même jusqu'à minuit. Cette forme de torture a duré pendant deux mois. Le fessier de nombreuses pratiquantes se sont infectés. Les gardiennes du camp nous ont torturées aussi en menottant nos mains derrière le dos, un bras par-dessus l'épaule et l'autre pris par le bas. J'ai été torturée comme cela trois fois. »
Au camp de travail forcé de Jiamusi, les autorités ne permettaient pas aux familles des détenues de leur rendre visite. Les pratiquantes étaient privées de sommeil et obligées de regarder des vidéos ou d'écouter des enregistrements audio diffamatoires contre le Falun Gong. Aussi elles faisaient venir les enfants et les familles des pratiquantes et leur demandaient de persuader les pratiquantes de renoncer à leur croyance. Les gardiennes du camp ont essayé différentes méthodes pour transformer Mme Li Xiurong mais elles n'ont pas réussi. Quand les pratiquantes refusaient de coopérer, on rallongeait leur peine.
Encore des arrestations et de l'extorsion
En novembre 2004, quand Mme Li Xiurong distribuait des documents de clarification de la vérité dans le périmètre du Milk Corporation de Jiamusi, on l'a rapportée à la police et elle a été arrêtée. On l'a emmenée au poste de police de Changhong puis ensuite au centre de détention. Ils ont essayé de lui extorquer de l'argent et menacé de la condamner au travaux forcés. Le frère de Mme Li a payé 1.500 yuan pour la faire libérer.
Le 19 février 2009, Mme Li a rendu visite à une pratiquante. Cette pratiquante avait déjà été arrêtée et la police surveillait son domicile. Ils ont pris Mme Li et l'ont emmenée au poste de police de Xinli. Ils ont trouvé des DVD de clarification de la vérité dans son sac et s'en sont servis comme éléments de preuves contre elle. Ils lui ont aussi fait subir un interrogatoire afin obtenir d'autres renseignements.
Équipement de torture : siège en fer
Comme Mme Li ne leur avait pas fourni d'autres renseignements, ils ont apporté un siège en fer dans lequel ils l'ont poussée afin de continuer leur interrogatoire. Il lui ont poussé les doigts vers le document d'interrogatoire pour qu'elle signe contre sa volonté.
Le 4 avril 2009, après que sa famille ait payé 15.000 yuan, ils ont trouvé un moyen pour la faire libérer. Quand les membres de sa famille sont arrivés au centre de détention pour la ramener à la maison, on leur a demandé de payer 600 yuan pour la nourriture et 300 yuan pour Chen Wanyou, la personne qui les avait emmenés là. Quand Chen a signé les documents, on a libéré Mme Li.
Condamnée illégalement
Le 19 juillet 2010, quand Mme Li Xiurong et Mme Wang Lixin distribuaient des documents de clarification, on les a rapportées aux autorités. Elles ont été arrêtées par des policiers du poste de police de Changqing, y compris par Jin Zehua. On les a ensuite envoyées au centre de détention de Jiamusi et leurs familles n'avaient pas le droit de leur rendre visite.
Le lendemain, la police du poste de police de Changqing est entrée par effraction chez Mme Wang pendant qu'il n'y avait personne et les policiers ont saccagé son logement. Ils ont confisqué de nombreux objets personnels. Quand la famille de Mme Wang est allée au poste de police demander que l'on restitue leurs affaires, le directeur, Zhao Ming ainsi que Jin Zehua ont refusé.
Les familles de Mme Li et Mme Wang sont allées chaque jour au poste de police demander leur libération mais la police les renvoyaient. Zhao Ming et d'autres agents leur proféraient des menaces. Les familles sont allées aussi à d'autres agences de la police ou juridiques demander leur libération mais les autorités trouvaient des excuses et les dirigeaient vers d'autres lieux. Les familles de Mme Li et Mme Wang ont reçu des coups de téléphones anonymes, demandant qu'on leur remette 40.000 yuan afin de faire libérer les deux pratiquantes mais elles ont refusé.
Vers la fin du mois d'août 2010, le chef de section Liu Jinguo du Procuratorat de la banlieue de la ville Jiamusi a appelé les deux familles pour leur faire savoir que Mme Li et Mme Wang étaient arrêtées officiellement. Mais les familles n'ont pas reçu d'avis écrit. Même quand elles l'ont demandé au Procuratorat on ne leur a jamais rien donné.
Le 26 septembre 2010, les familles de Mmes Li et Wang sont de nouveau allées au poste de police de Changqing. Zhao Ming a hurlé pour les faire partir et a menacé de les arrêter. Il a également poussé, sans ménagement, la mère de Mme Li qui est âgée. Le même jour, les familles sont allées au Procuratorat et elles ont été informées que les causes des deux pratiquantes étaient renvoyées devant le Tribunal et elles ont alors décidé d'engager des avocats pour les défendre.
Dès leur arrestation, Mmes Li et Wang ont été détenues au centre de détention. Un jour, au centre de détention, Mme Wang a protesté contre sa détention illégale et a demandé sa libération. Une agente a sauté devant elle et l'a giflée très fort plusieurs fois. Les autorités du centre ont aussi fait beaucoup de difficultés pour laisser les avocats travailler leur cause, avec les pratiquantes qu'ils défendaient.
Le 18 octobre 2010, la Procuratorat de la banlieue de la ville de Jiamusi a tenu une audience des témoins dans les causes de Mmes Li et Wang. On a emmené Mmes Li et Wang au tribunal vers 8 h 45 . À peu près dix minutes plus tard, de nombreux policiers en civil et des fonctionnaires du Bureau 610 sont arrivés au tribunal. Ils ont pris des photos des personnes présentes puis les ont surveillées.
Bien que le tribunal ait déclaré l'audience ouverte au public, on a permis à seulement deux membres de chaque famille d'assister, dans la salle d'audience. En entrant au tribunal les quatre personnes ont été fouillées minutieusement et elles ne pouvaient pas entrer avec leur montre, ni leur téléphone portable, ni leur porte-feuilles ou clés.
Le juge en chef était Li Caihong, les deux autres juges étaient Ru Xingde et Han Xu. Après que le procureur Liu Jinguo ait parlé des accusations portés contre Mmes Li et Wang, elles ont parlé posément et avec droiture des transformations survenues dans leur état physique et mental à la suite de la pratique du Falun Gong et elles ont donné les raisons pour lesquelles elles refusaient de renoncer au Falun Gong. Elles ont déclaré être innocentes par rapport à leur foi en « Vérité-Bonté-Patience » . On a interrompu Mme Wang à plusieurs reprises pendant qu'elle parlait. Elles a fait état également des fausses preuves qui avaient été présentées par la poursuite.
L'avocat de la défense, engagé par les familles des pratiquantes, a défendu leur innocence. Il a déclaré que les documents au sujet du Falun Gong qui venaient du gouvernement chinois n'étaient pas légaux et que le Falun Gong est légal en Chine. Les activités que font Mme Li et Mme Wang ne portaient pas de tort à la société. Il a également dit aux membres du tribunal de suivre leur conscience morale. Il était compréhensible que les familles des pratiquantes ressentent de la colère par rapport à l'injustice à laquelle elles avaient été assujetties.
Les procureurs n'ont rien ajouté de plus. Une fois la procédure terminée, aucun verdict n'a été prononcé. Le 23 octobre 2010, Le Tribunal de la banlieue de Jiamusi a condamné Mme Li à trois ans de prison et Mme Wang à six ans et demi de prison. Le même jour, les deux familles des pratiquantes ont engagés deux avocats pour aller en appel devant le Tribunal intermédiaire de la ville de Jiamusi et ont demandé la tenue d'un nouveau procès. Mais le juge Song Peixia du Tribunal intermédiaire de la ville de Jiamusi a rejeté leur demande et, il leur a déclaré que c'était un ordre venant de plus haut.
Le 16 novembre 2010, au matin, les familles des deux pratiquantes sont allées au Tribunal de la banlieue de la ville de Jiamusi et ont demandé au juge Li Caihong de leur dire pourquoi les pratiquantes avait été condamnées à ces peines. Li a répondu que ceci était un ordre et que la peine minimum pour les pratiquants de Falun Gong était de trois ans. Le même jour, et le lendemain, les familles sont allées au centre de détention où elles ont essayé de rencontrer Mme Li et Mme Wang afin de préparer les documents nécessaires pour faire appel. Mais les autorités du centre de détention ont refusé de les laisser les rencontrer.
Pendant la période de la procédure d'appel les familles des deux pratiquantes sont allées au Tribunal intermédiaire de la ville de Jiamusi afin de rencontrer le juge Song Peixia, mais il a refusé de les rencontrer. Les avocats ont essayé plusieurs fois d’appeler Song mais ils n'ont jamais pu établir de contact avec lui. Song a utilisé de nombreuses excuses pour remettre la procédure d'appel à plus tard. Le 26 novembre 2010, quand les deux avocats sont allés au Tribunal intermédiaire pour démarrer la procédure d'appel, Song a encore trouvé une excuse pour ne pas les rencontrer.
Le 2 décembre 2010, au matin, les familles de Mmes Li et Wang sont allées au tribunal intermédiaire pour avoir des nouvelles au sujet de l'appel. Les gardes au tribunal ne leur ont pas permis d'entrer pour rencontrer Song et elles ont été obligées de lui parler seulement au téléphone. Song leur a parlé de manière grossière et coléreuse. Quand elles ont demandé quand aurait lieu le procès, Song leur a répondu qu'il n'y aurait pas de procès et qu'il s'agissait d'ordres venus de plus haut.
Plus tard, Song a décidé de garder secret le verdict du premier procès en donnant l'excuse que les avocats de la défense refusaient de fournir leurs rapports de la défense.
Le 27 décembre 2011, Mmes Li et Wang ont porté plainte contre les autorités légales et contre Song pour leur mauvais traitements au cours de l'appel. La procédure requerrait également leur libération immédiale. Mais la procurateur de Jiamusi a refusé d'accepter la cause.
Le 1er janvier 2011, les familles de Mme Li et Mme Wang ont entendu dire que les deux pratiquantes avaient été envoyées à la prison pour femmes de Heilongjiang et détenues dans la 9°division.
Le 29 janvier 2012, le site Minghui a rapporté le fait que Mme Li Xiurong avait été détenue dans la prison pour femmes de Heilongjiang pendant un an et demi. Les gardiennes de la prison ont torturé Mme Li entre le 27 novembre et le 4 décembre 2012 en essayant de la forcer à renoncer à sa croyance. Suite à la torture, elle a des problèmes cardiaques, des douleurs aux seins et beaucoup de difficulté à respirer.
Traduit de l'anglais en France