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Les représentants du village demandent la libération de Mme Dai Meixia, mais les autorités intensifient sa persécution

31 octobre 2012


Par un correspondant de la Province du Hubei, Chine

Nom : Mme Dai Meixia (戴美霞)
Genre : Féminin
Âge : la quarantaine
Adresse : Ville de Jiujiang, Province du Jiangxi
Profession : Femme au foyer
Date de la dernière arrestation : Le 10 mai 2012
Dernier lieu de détention : Centre de détention du canton de Huangmei (
黄梅县看守所)
Agglomération : Huanggang
Province : Hubei
Persécution endurée : Arrestation, fouille du domicile, extorsion, harcèlement, longue immobilisation, passages à tabac brutaux, gavage, injection de drogue, privation de nourriture et de sommeil


(Minghui.org) Mme Dai Meixia, originaire du village de Tuzui dans le canton de Huangmei, a été détenue dans le centre de lavage de cerveau du Hubei, aussi connu comme Centre d'éducation juridique du Hubei, pendant 3 mois, où elle a été sauvagement battue, gavée et soumise à des injections de médicaments. Elle a ensuite été transférée au centre de détention du canton de Huangmei alors qu'elle était dans état d’extrême faiblesse. Des fonctionnaires du village de Mme Dai et ses membres de famille sont allés de nombreuses fois au centre de détention pour demander sa libération. Cependant, les autorités du " Procuratorat " de Huangmei ont délivré un mandat pour son arrestation le 13 septembre 2012.


Mme Dai a été arrêtée et harcelée et s'est fait extorquer de l'argent plusieurs fois depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution du Falun Gong en 1999. Pour échapper à la persécution sa famille a déménagé dans la ville de Jiujiang dans la Province de Jiangxi voici plus de 10 ans et vend des matériaux recyclés pour survivre.

Forcée à verser beaucoup d'argent aux autorités

Mme Dai a été arrêtée par les policiers du Département de police de Xunyang à Jiujiang le 11 septembre 2001 et a été détenue dans le centre de détention de Shilibu à Jiujiang pendant 34 jours. Pendant ce temps, les gardes lui ont extorqué 3000 yuans. Sa famille a encore payé 1000 yuans pour sa libération. Elle a été plus tard arrêtée par les policiers du commissariat municipal de Xiaochi et emmenée au centre de détention N° 1 de Huangmei pour trois mois et demi. Les gardes lui y ont extorqué 2000 yuans et les policiers du commissariat de Xiaochi encore 4000 yuans. Pendant ce temps, sa famille a été forcée à payer 1500 yuans pour sa libération. Mme Dai a finalement été libérée après avoir payé un total de 11500 yuans aux différents fonctionnaires, somme pour laquelle aucun ne lui a donné de reçu.


La police de Jiujiang a essayé d'arrêter de nouveau Mme Dai le matin du 7 mai 2008. Heureusement, elle a réussi à s'enfuir. Les policiers de Jiujiang, du Département de police de Huangmei et du commissariat de Xiaochi sont alors entrés en trombe au domicile de sa mère dans le village de Daiying, communede Xiaochi le 8 mai, arrêtant Mme Fei Maorong sa mère de 60 ans et son père très malade M. Dai Yanhua. Les policiers ont pris le couple âgé en otage et prétendu pouvoir les échanger contre Mme Dai. La police a alors confisqué toutes sortes de biens personnels de Mme Dai.


Les parents de Mme Dai ont été détenus au Centre de détention du canton de Huangmei pendant plus d'un mois, avant d'être condamnés à un an de travaux forcés. Cependant, les gardes dans le camp ont refusé de les accepter. Les policiers du commissariat de Xiaochi ont alors extorqué 20000 yuans à leurs membres de famille avant de les libérer. La famille a aussi été forcée à payer des prix exorbitants pour la nourriture au centre de détention et a dû y acheter des cadeaux pour les fonctionnaires, pour un total de plus de 10000 yuans. Ils ont été forcés à payer plus de 30000 yuans, créant un fardeau financier pour la famille.


Les policiers ont fait irruption au domicile de Mme Dai vers minuit le 10 mai 2008 et l'ont fouillé. Ils ont confisqué son portable, d’une valeur d’environ 6000 yuans et arrêté sa sœur cadette. Sa soeur a été libérée le jour suivant.

Persécutée jusqu’à être à l’article de la mort

Chen Honggang, le chef adjoint du département de police du canton de Huangmei, Huang Wei de la division de sécurité intérieure de Huangmei et les policiers de Jiujiang ont arrêté Mme Dai le 10 mai 2012 près du collège N° 3 de Jiujiang. Plus tard, elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau du Hubei. Son domicile aussi a été fouillé et la police a confisqué ses deux ordinateurs, tous ses livres de Dafa et d'autres matériels. Son père a aussi été arrêté, mais il a été libéré le jour suivant.


Le centre de lavage de cerveau du Hubei est un centre de lavage de cerveau de niveau provincial spécifiquement créé pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Le garde Deng Qun a dit une fois : " Nous avons une série complète de méthodes de torture, comprenant le gavage et l’électrisation avec des bâtons électriques." Dès qu'un pratiquant est amené au centre de lavage de cerveau, les détenus commencent immédiatement à faire pression sur lui pour le faire renoncer au Falun Gong. Ceux qui refusent de renoncer à leurs convictions sont battus et privés de repas ou d’utiliser les toilettes.


Les gardes au centre de lavage de cerveau sont dirigés par Jiang Lili et un autre garde. Ils forcent les pratiquants à dire : "Rapport, je veux aller aux toilettes du parti communiste"ou "Rapport , je veux manger le repas du ¨Parti communiste."Si les pratiquants refusent de prononcer ces mots on ne leur permet pas de manger et d'aller aux toilettes. Ils sont aussi forcés à tenir beaucoup de livres en restant immobiles pendant de longues périodes de temps. Si un livre tombe, les gardes leur administrent des décharges de matraques électriques. Si les pratiquants ne renoncent pas à leurs convictions, ils sont gavés après n’avoir pas été autorisés à manger pendant plusieurs jours.


Mme Dai a été sévèrement battue et privée de sommeil. Elle a été forcée à se tenir debout immobile toute la nuit et n'a pas reçu de nourriture pendant plusieurs jours. Puis elle a été gavée. Quand les gardes ont retiré le tube de gavage de son nez, beaucoup de sang est sorti avec. Les gardes ont aussi poussé de gros morceaux de légumes dans sa gorge.


Les gardes introduisaient aussi des médicaments inconnus dans la nourriture des pratiquants. Après un repas, les pratiquants se sentaient pris de vertige, la tête lourde et ils avaient des poussées de tension. Si les gardes voyaient les symptômes des pratiquants indisposés, ils les soumettaient à des injections. Si les pratiquants refusaient, ils les battaient.

Des représentants du village demandent aux gardes de libérer Mme Dai

Les autorités du centre de lavage de cerveau du Hubei ont forcé les représentants du village de Mme Dai à payer pour ses dépenses pendant qu'elle était au centre de lavage de cerveau. Ils leur ont aussi dit qu'ils devaient envoyer au moins deux personnes pour la surveiller 24 heures sur 24. Les représentants du village s'en sont plaints constamment et sont ensuite allés au Département de police du canton de Huangmei demander la libération de Mme Dai. Mais la division de sécurité intérieure du canton de Huangmei a refusé.


Les représentants du village sont allés au centre de lavage de cerveau du Hubei demander la libération de Mme Dai, deux mois après qu’elle y ait été officiellement détenue. Mais les autorités au centre de lavage de cerveau ont refusé parce qu'elle ne refusait d’abjurer sa foi.


Mme Dai a été détenue dans le centre de lavage de cerveau du Hubei pendant trois mois et y a été sévèrement torturée. Elle a été plus tard transférée au centre de détention de Huangmei pour davantage de persécution parce qu'elle refusait de renoncer à ses convictions. Les gardes ont essayé d'extorquer 5000 yuans à sa famille, mais ils ont refusé de payer.


Le père de Mme Dai est allé au département de police local plusieurs fois, leur demandant la libération de sa fille. La police l'a trompé en disant : « Nous libérerons votre fille entre le 7 et 9 septembre. » Le père de Mme Dai s’attendait à ce que sa fille revienne et a attendu du matin jusqu’au soir, sans la voir rentrer. Quand il est retourné au département de police local la police a fait semblant de ne pas le voir. Le père de Mme Dai a alors été informé que les fonctionnaires du Procuratorat du canton de Huangmei avaient publié un mandat d'arrêt pour Mme Dai le 13 septembre 2012.

Traduit de l'anglais en Europe