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Un membre du Conseil national suisse: Traduire en justice les coupables des collectes d’organes à vif

4 octobre 2012

(Minghui.org) La 21ème conférence du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies s’est déroulée du 10 au 28 septembre 2012, à Genève, Suisse. Lors de la réunion, les atrocités de collecte d’organes sur des pratiquants de Falun-Gong de leur vivant par le parti communiste chinois (PCC) ont été exposés. M. Mauro Poggia, membre du Conseil national de Suisse a déclaré dans une lettre ouverte : "Ces crimes abominables doivent être dénoncés, une commission d’enquête internationale créée sans délai et les responsables de ces atrocités jugés avec la plus ferme détermination."

M. Mauro Poggia, membre du Conseil national de Suisse

Le 17 septembre, à 15 heures, un atelier international sur les droits de l’Homme intitulé "Liberté de réunion pacifique " s’est déroulé dans la salle de conférence du Palais des Nations aux Nations Unies. Les prélèvements d’organes à vif par le PCC étaient le point central du séminaire. M. Poggia a rédigé une lettre ouverte appelant à la dénonciation et à une enquête sur les atrocités du PCC.


"Tout en regrettant que mes obligations parlementaires ne me permettent pas d’être parmi vous aujourd’hui, j’ai, néanmoins le souhait de partager avec vous ma profonde consternation de voir à quel point la base de fins économique des états occidentaux envers la Chine permet à ce gouvernement de bafouer en toute impunité, avec cynisme et une cruauté monstrueuse, les droits fondamentaux humains et en premier lieu, le premier de ces droits, la droit à la Vie.

Il n'y a plus de doutes aujourd'hui qu’un trafic d’organes massif et lucratif se pratique avec la complicité du parti communiste chinois, non seulement sur les condamnés à mort en vertu de la loi commune, mais aussi sur des prisonniers politiques et les paisibles pratiquants de Falun Gong, considérés comme des ennemis de l’état, détenus, torturés et exécutés dans l’indifférence internationale, en dépit des appels à l’aide lancés depuis des années.


Des dizaines de milliers de personnes disparaissent et sont détenues sans procès, constituant un véritable réservoir d’organes vivants, attendant un receveur compatible pour que sonne leur cloche d’exécution.


Ces crimes abominables doivent être dénoncés, une commission internationale d’enquête formée sans délai et les responsables de ces atrocités menés devant les tribunaux avec la détermination la plus ferme.


Chaque violation des droits de l’Homme dans le monde doit être combattue sans répit, et non dans le but de faire une hiérarchie dans l’horreur. Néanmoins, lorsque des atrocités similaires, commises à une si grande échelle sont en augmentation dans un pays qui ne peut pas même prétendre à une situation de conflit grave, les êtres humains libres dont nous avons la chance de faire partie, ont le devoir de se lever et de crier leur douleur dans la mesure et aussi longtemps qu’ils ne sont pas entendus.


C’est la souffrance de ces martyrs que nous devons entendre aujourd’hui, mais aussi et par-dessus tout, la souffrance de tous ceux pour lesquels nous ne sommes que la seule voix, et sans laquelle ils risquent aussi de disparaître, dans la confortable indifférence de l’argent.


L’intolérable n’a pas à être toléré!


Merci pour votre attention

Traduit de l'anglais en Europe