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La police de l'hôpital général de la province du Shandong persécute des pratiquants de Falun Gong jusqu’au seuil de la mort

10 novembre 2012 |   Écrit par un correspondant de Minghui du Shandong

(Minghui.org) L’hôpital général de police de la province du Shandong est responsable de soigner les agents qui travaillent dans le système pénitentiaire de la province du Shandong. En fait, il fait partie de la prison de Xinkang. Les pratiquants de Falun Gong qui sont torturés dans les prisons de la province du Shandong sont souvent envoyés à l'hôpital pour un soi-disant traitement médical quand les gardes de prison ont peur d’avoir à porter la responsabilité de leurs morts. En réalité, le « traitement » est une extension de la persécution. De nombreux pratiquants qui ont été torturés sont morts à l'hôpital. On envoie très peu de détenus dans cette prison spéciale, ainsi ce qui se passe à l'intérieur est rarement révélé.

L'hôpital général de police de la province du Shandong

Désastreuses conditions de vie et médicales

Les pratiquants envoyés à l’Hôpital de Xinkang pour un traitement médical sont accompagnés par des détenus criminels. La plupart du temps, les détenus qui les accompagne sont grossiers, impatients et irresponsables envers la personne malade, ils maltraitent et réprimandent souvent le patient. Les médecins de la prison ne considèrent pas le pratiquant ou le condamné malade comme des patients normaux. En plus, les conditions de vie et médicales sont exceptionnellement mauvaises. L’état de certains patients s’est détérioré au lieu de s'être amélioré après y avoir été envoyés pour un traitement.

Il n'y a aucun prix indiqué sur les articles pour la vente et le décompte des dépenses n'est pas public, en conséquence les prisonniers traités là-bas n'ont aucune idée où va leur argent. La qualité de la nourriture est extrêmement mauvaise et provoque des diarrhées à ceux qui la mangent. La plupart des détenus malades ne reçoivent pas suffisamment de nourriture. Les gardiens sont très paresseux et personne ne nettoie les toilettes ou d'autres parties de l'hôpital, ainsi même les couloirs sentent mauvais. Une salle d’hôpital n'a pas de moustiquaire et on y voyait beaucoup de moustiques. Les moustiquaires dans une autre salle n'avaient pas été nettoyés ni changés depuis cinq ou six ans, alors les trous du filet étaient remplis de poussière et il n'y avait pas de circulation d’air du tout. En été, les patients gravement malades sont étendus sur des lits puants toute la journée et même les assistants refusent d'entrer dans la pièce.

Pire encore, les patients avec des maladies contagieuses ne sont pas séparés des autres patients. Ainsi dans la même salle d'hôpital, il y a des patients cancéreux, des patients atteint de tuberculose ou d’hépatite, ils partagent l'eau et les autres nécessités. Les patients ont peur d'attraper d'autres maladies avant même de s’être remis de leurs maladies de départ. Un tel mépris pour le soin le plus fondamental du patient est une violation de l’éthique médicale.

L'hôpital participe à la persécution des pratiquants de Falun Gong

Selon les condamnés qui ont été traités auparavant dans l'hôpital de la prison de Xinkang, le 20 juin 2009, la division n°11 de la prison de la province du Shandong a envoyé dans une voiture à l’hôpital le corps du pratiquant Lu Zhen, qui avait déjà été battu à mort. Pour fabriquer une fausse preuve, ils lui ont mis une intraveineuse, puis lui ont fait un ECG et ont pris des photos de son corps. Cela a pris presque deux heures. Ils ont finalement déclaré qu'il avait fait une rechute de crise cardiaque et était mort après l’échec des efforts pour le sauver. Plus de 50 détenus étaient présents et ont vu des blessures et des contusions partout sur le corps de Lu Zhen.

L'hôpital a aussi la responsabilité indéniable de la mort de Li Xiuzhen. Selon les détenus présents, Li Xiuzhen a été envoyée à l'hôpital parce qu'elle avait commencé une grève de la faim pour protester de la persécution. Son surveillant la traitait méchamment en dépit de son état de faiblesse extrême, la battant et la grondant. Les médecins et les agents de police présents n'ont pas cessé leurs mauvais traitements. Quelques jours avant sa mort, une surveillante a soulevé Li Xiuzhen, qui était réduite à la peau sur les os et l'a forcée à marcher avec grande difficulté jusqu’aux toilettes pour vider le seau de crachats. Elle a soulevé Mme Li par la nuque, comme si c’était un chien et l'a traînée et poussée, lui faisant vider le seau.

Le pratiquant Bi Jianhong qui était au seuil de la mort a été battu et enfermé par les gardiens dans une très petite pièce sombre.

Traduit de l'anglais en Europe