(Minghui.org) Mme Xu Wenxin, l'épouse de M. Guo Xiaojun, un pratiquant de Falun Gong et ancien professeur de l’université Jiao Tong de Shanghai, et deux avocats se sont rendus à Pékin le 20 septembre 2012, pour demander à la Cour suprême de réexaminer le dossier de celui-ci.
Lors de leur rencontre avec un juge de la Cour suprême, les avocats de M. Guo ont fait remarquer que, sur la base de l'article 300 du Code criminel, il y avait la preuve que l'interrogatoire sous la torture a nui à la vue et à la santé de M. Guo et qu'on l'a empêché d'engager un avocat. Les avocats ont demandé que le dossier soit réexaminé. Le juge ne pouvait pas réfuter leurs allégations, mais a refusé de répondre à leur demande.
M. Guo a été arrêté le 7 janvier 2010 par la police de la sécurité intérieure du district de Baoshan à Shanghai. Au cours d'un interrogatoire, il a été torturé jusqu'à ce qu'il perde presque la vue. Plus tard, le Parquet de Baohan a collaboré avec le juge et l'a condamné à quatre ans de prison. M. Guo et sa famille ont déposé un recours auprès de la Cour de deuxième instance n°2 de Shanghai, mais le tribunal a maintenu la décision rendue en octobre 2010.
En novembre 2010, M. Guo a été transféré à la prison de Tilanqiao à Shanghai. Peu de temps après, sa famille a appris que sa vue s'était encore plus détériorée et qu'il était presque aveugle. Ils ont immédiatement fait une demande de libération auprès des autorités afin qu’il reçoive un traitement médical, mais en vain.
Pendant plus d'un an, M. Guo a été persécuté dans la prison – on lui donnait moins de nourriture, il n’avait pas le droit de sortir pour prendre de l'air frais et était fréquemment mis en isolement. Au début de 2011, les gardes ont demandé à un condamné à mort de le surveiller constamment, de crier, et de le maltraiter.
La famille de M. Guo s’est rendue au Bureau de la justice de Shanghai, au Bureau de la gestion des prisons, au Congrès du Peuple et au Gouvernement de la Ville afin de faire appel pour son dossier à de nombreuses reprises mais sans succès.
En mai 2012, la famille de M. Guo a déposé un recours auprès de la Cour de deuxième instance n°2 de Shanghai parce que les autorités pénitentiaires de Tilanqiao ont refusé d'autoriser les avocats qui ont été engagés pour M. Guo de lui rendre visite en prison. En raison de la pression à la fois de l'étranger et intérieure, la Cour de deuxième instance n°2 de Shanghai a tenu une audience. Les avocats de M. Guo ont soulevé des questions importantes quant à la base juridique utilisée pour la peine de M. Guo. Sa famille a également présenté une documentation détaillée de la façon dont la police l'a torturé pendant leur interrogatoire. Ils ont demandé au tribunal l'enregistrement vidéo de l'interrogatoire comme une preuve directe. Le juge a cependant ignoré tous les faits qui ont été présentés et a maintenu la condamnation initiale.
La famille de M. Guo et ses avocats ont alors fait appel à la Haute Cour de Shanghai. Même si une audience a eu lieu, l'appel a été rejeté et la peine initiale a été maintenue.
Le 20 septembre 2012, l'épouse de M. Guo et les avocats se sont rendus à Pékin pour faire appel de sa cause.
Lors de leur rencontre avec le juge de la Cour suprême, les avocats de M. Guo ont souligné que la torture avait été utilisée au cours des interrogatoires de M. Guo, et qu’il avait été privé de son droit d'engager un avocat. En d'autres termes, la police, le Parquet, les tribunaux et le système judiciaire ont commis un crime et qu'il était temps de corriger leurs erreurs.
Mme Xu a clairement indiqué que, sur la base de la garantie de la constitution de la liberté religieuse, la pratique du Falun Gong est un droit du citoyen. La persécution des pratiquants est injustifiée depuis le début et doit être arrêtée immédiatement.
Le juge n'a pas répondu. Lorsque la famille de M. Guo et ses avocats ont demandé une réponse, le juge a déclaré : « La Cour suprême ne donne jamais de réponse à ce genre d'appel. » De toute évidence, la Cour de dépôt de plainte de la Cour suprême qui a été mise en place dans une zone rurale de Beijing est un exemple de la façon dont le Parti communiste chinois ne tient pas compte de la loi et prive les citoyens de leurs droits fondamentaux.
Traduit de l'anglais au Canada