(Minghui.org) Le matin du 25 septembre 2012, le pratiquant de Falun Gong, M. Liu Haitao, du canton de Qingyuan, province du Liaoning, a été battu et illégalement arrêté par la police qui est entrée par effraction à son domicile. Il est détenu depuis. M. Liu travaillait pour soutenir ses parents. Sa mère a une maladie mentale. Quand la police l'a arrêté, la maladie de sa mère s'est aggravée en raison du choc. Les villageois ont manifesté leur sympathie envers la famille. Ils ont condamné le Parti communiste chinois (PCC) pour sa persécution des pratiquants de Falun Gong au bon cœur. Les villageois ont signé et apposé leurs empreintes digitales sur une pétition demandant « la libération de notre honnête jeune homme, Liu Haitao ».
Les villageois ont signé et mis leurs empreintes sur une pétition
demandant la libération de Liu Haitao.
La pétition disait : « Nous sommes des amis, des parents et des voisins de Liu Haitao. Nous tous demandons la libération de ce jeune homme honnête. Il est gentil et simple. Il ne fume pas, ne boit pas d'alcool et il est très poli. Il est le seul membre de sa famille qui travaille et fournisse un revenu à sa famille. Quand vous l'avez arrêté, la maladie mentale de sa mère âgée s’est aggravée parce que son fils lui manquait et qu’elle s'inquiétait pour lui. La situation financière de la famille qui n’était déjà pas brillante est devenue catastrophique. Nous vous prions vivement de libérer ce bon jeune homme, Liu Haitao. »
Des témoins de l’arrestation : « Les policiers sont pires que les gangsters. »
Vers 6h le 25 septembre, alors que le père de Liu Haitao sortait de chez lui, environ six personnes se sont précipitées dans la cour. Il y avait deux camionnettes blanches garées dehors. Ils ont dit à son père : « Police. Ici pour faire un contrôle de la situation. » Le père de M. Liu a crié à son fils à l'intérieur : « La police est ici ! » Liu Haitao est sorti en sous-vêtements et a demandé : « Qui cherchez-vous ? » La police ne lui a pas permis de parler et l'a poussé à l'intérieur de la maison.
Quand le père de M. Liu a crié : « À l'aide ! », la police lui a couvert la bouche et lui a dit qu'il devait « coopérer ». La police a demandé son nom au père, son âge et d'où il venait. Ils ont aussi demandé son dossier résidentiel et sa carte d'identité. La police a empêché les parents de Liu Haitao d'entrer dans la pièce pour aider leur fils.
Encore une fois Liu Haitao a demandé : « Qui cherchez-vous ? » La police a répondu : « Vous. » Quatre policiers l’ont plaqué à terre et l’ont menotté dans le dos. Ils l’ont fait monter dans la voiture de police avec ses seuls sous-vêtements. Alors la police a fouillé le domicile de la famille, semant un grand désordre. Le père de M. Liu a demandé plusieurs fois si son fils pouvait au moins revenir s'habiller. Après être entré dans la pièce, il a vu du sang par terre; c'était le sang de Liu Haitao après qu'il ait été violemment battu par la police.
Un des yeux de Liu Haitao était enflé après avoir été battu. Les voisins ont été réveillés par le bruit des coups et sont sortis voir ce qui se passait. La sœur de M. Liu a crié : « Arrêtez de le battre ! Vous allez le blesser ! » Mais la police ne s'arrêtait toujours pas.
Les voisins ont vu la police de Fushun entrer par effraction dans la maison sans mandat, arrêtant les habitants et leur volant leurs biens. Les voisins ont dit : « Ces policiers sont pires que les gangsters du passé. »
La mère de Liu Haitao a une maladie mentale. Quand les policiers ont battu son fils, elle a été très affectée et s’est encore renfermée davantage. Elle est partie quand personne ne faisait attention. Le père de M. Liu est sorti en courant pour la chercher et quand il est revenu, la police avait confisqué sa motocyclette. Le jour suivant, la sœur de Liu Haitao est allée au département de police et a ramené la motocyclette.
Des biens personnels ont été donfisqués par la police dont 50 yuans des poches des vêtements du père de Liu Haitao et 60 yuans de son portefeuille, un montant inconnu d'argent liquide pris à Liu Haitao, plus de 30 livres de Dafa, plusieurs téléphones portables, un carton de papier à imprimer et deux sacs de nylon emplis d’effets personnels.
Des dizaines d'agents de police ont battu, volé, arrêté et menacé de bonnes personnes
Ce même jour, le 25 septembre, le département de police de la ville de Fushun et le département de police du canton de Qingyuan ont arrêté 18 pratiquants ; 17 ont été détenus dans le centre de détention de la ville de Fushun. Liu Yulan, qui a perdu connaissance après avoir été arrêtée, avait déjà une maladie de cœur et de l'hypertension et elle a été emmenée dans un hôpital en ambulance.
La police est entrée par effraction dans les maisons. Après avoir demandé leurs noms, les policiers ont menotté les pratiquants. Ils les ont aussi menacés, disant que s'ils essayaient de s'enfuir, ils feraient feu. La police a arrêté aussi tous les visiteurs dans les maisons des pratiquants. Ceux qui étaient aussi des pratiquants ont été détenus. Les pratiquants arrêtés sont : Liu Liying, Jiang Yan, Wang Fajun, Jia Yunlong, Liu Haitao, Liu Weibin, Li Wensong, Liu Yulan, Li Hengliang, Hu Fengju, Zhang Guangying, Gai Yongjie, Liu Yingjie, Dong Zhuangnan, Fu Wenquan, Liu Shaoyi et Li Fengxiang.
Le Département de police de Fushun a participé au projet spécial F08. Yang Wenju, le sous-directeur du département de police, a conduit l'équipe. Gao Bing était responsable de la planification. Avant 3 heures du matin le jour suivant, tous les participants se sont rassemblés au poste de police de Fushun. Ils étaient tenus de porter des pistolets, des gants, du ruban adhésif et un appareil photo numérique. Ils ne portaient pas d'uniformes et n'ont pas utilisé de voitures de police. Ils projetaient d'arrêter 16 pratiquants. Environ 45 policiers ont participé aux arrestations. Des policiers du département de police du canton de Qingyuan, du poste de police de la ville de Qingyuan, du poste de police de Yaozhan ont aussi participé aux arrestations. En fait, avant cet incident, le département de police de Qingyuan a travaillé avec la police de Fushun pour suivre des pratiquants et mettre leurs téléphones sur écoute pendant une période.
Traduit de l'anglais en Europe