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Lettre ouverte de l'épouse d'un pratiquant de Falun Gong détenu

26 novembre 2012 |   Écrit par un correspondant de la ville de Pékin, Chine

(Minghui.org) Les policiers du poste de police de Yongdinglu dans le district de Haidian, à Pékin, ont arrêté les pratiquants de Falun Gong, M. Si Xisui, Mme Meng Hua et M. Li Xiangding. Un mois plus tard, le 16 octobre 2012, M. Si et Mme Meng ont été condamnés à deux ans de travaux forcés et M. Li à trois ans.

Le 27 septembre 2012, vers 1 heure, M. Si Xisui, 38 ans, de Jizhou, dans la province du Hebei, a été arrêté à son travail dans le district de Chaoyang, Pékin, par le poste de police de Yongdinglu du district de Haidian. Les policiers ont utilisé le prétexte d’une inspection, pour accéder au bâtiment. Sans suivre la moindre procédure légale, ils ont arrêté M. Si sans mandat d'arrestation. Ce dernier est emprisonné dans le Centre de détention du district de Haidian. Ci-dessous une lettre ouverte que son épouse a écrite à tous les différents niveaux du gouvernement de Pékin.

À tous les responsables du gouvernement de Pékin :

Bonjour à tous !

Je suis Wu Hongxia. Mon mari, Si Xisui est détenu au Centre de détention du district de Haidian. Le 27 septembre 2012, vers minuit et demi, mon mari a été arrêté par la police de Yongdinglu dans le district de Haidian alors qu’il travaillait avec l'équipe de nuit, à Guanghenanli, district de Chaoyang. Il a été condamné à deux ans de travaux forcés sans que nous en soyons prévenus. Nous n'avons pas reçu de documents légaux expliquant les accusations ni les lois qu'il avait violées.

Voici ma compréhension de ce qui s'est passé le 27 septembre 2012. La police de Yongdinglu, dans le district de Haidian, a utilisé le prétexte d'une inspection de prévention des incendies pour se faire ouvrir la porte par le garde. Ils ont menotté et emmené mon mari sans observer le moindre protocole judiciaire, ni présenter de mandat d'arrestation.

Mon mari et moi avions projeté de retourner dans notre ville natale ce soir-là, pour rendre visite à notre fils qui s’était fracturé un bras en tombant. Notre famille devait se réunir pendant la Fête de la Mi-automne le 29 septembre 2012. Comment aurais-je imaginé qu'ils arrêteraient illégalement mon mari d'une telle façon. Nos parents âgés vivent avec notre jeune fils et notre fille dans notre ville natale. Ma santé n'est pas bonne et j’ai besoin de l’aide de mon mari. Mon artère pulmonaire droite s'est rompue et a dû être excisée. Je regrette de ne pas pouvoir me couper en deux pour pouvoir gérer la situation de mon mari et d'autres choses dans notre ville natale en même temps. Je ne sais pas quoi dire à nos parents et nos enfants. J'ai envie de pleurer tout le temps, mais les pleurs ne viennent pas. On appelle aussi la Fête de la Mi-automne, la Fête de la réunion familiale, mais ma famille n'a pas eu l'opportunité d’être ensemble pendant ces vacances spéciales.

Je me souviens qu’en avril 1995, mon mari est allé à l'hôpital parce que son pied s'était infecté et il avait de la fièvre. Le docteur a prescrit des médicaments synergiques pour augmenter leur efficacité. Une semaine plus tard, il avait une hémorragie sous-cutanée à plusieurs endroits. Il est alors allé à l'hôpital d'amitié sino-japonaise. Ils ont diagnostiqué une allergie au médicament qui avait pour résultat un purpura nephritis, qui est un état médical dans lequel le purpura cause des dommages au rein. Le docteur a dit qu'il était possible de lui rendre la santé, si ses symptômes aigus étaient soulagés dans les six mois, sinon cela deviendrait chronique et la chance de guérison serait très mince. Si son état de santé continuait à se détériorer, il développerait de l’urémie et son pronostic vital serait engagé. Six mois ont vite passé. Non seulement sa santé ne s'est pas améliorée, mais la quantité de protéine trouvée dans son urine était de 4+ et il n'y avait aucune indication de la moindre atténuation. Mon mari était dans une souffrance physique et psychologique quand il a reçu ces résultats. Son état d’esprit était négatif. Il n'y a pas eu d'amélioration au cours de l'année suivante. Un matin de 1996, mon mari est allé au parc pour de promener et a rencontré des pratiquants de Falun Gong. Ils lui ont parlé des effets curatifs du Falun Gong en mentionnant de nombreux exemples. Il a saisi l'occasion d'essayer et a acheté une copie du Zhuan Falun. Quinze jours plus tard, il est allé à l'hôpital faire une évaluation de son taux de protéine dans l'urine. Les résultats étaient négatifs. Le docteur ne pouvait pas le croire. Il pensait qu'il y avait une erreur. Il a dit à mon mari de revenir deux semaines plus tard pour un autre examen. Mon mari a décidé d'arrêter de prendre ses hormones à ce moment-là. Chacun sait que vous ne pouvez pas arrêter les hormones brusquement parce que le corps ne peut pas le tolérer. Beaucoup d'années ont passé et il jouit d’une excellente santé. Il a engendré et élevé un fils et une fille. Il a pris soin de notre famille et l'a rendue heureuse et harmonieuse.

Je veux que mon mari soit en bonne santé et je ne veux pas qu'il subisse le tourment de la persécution. Nous avons besoin de lui pour s'occuper de ses parents, de ses petits-enfants et de moi. C'est comme si le ciel s'était effondré depuis qu'il a été arrêté par le poste de police de Yongdinglu dans le district de Haidian. Toute joie a disparu dans notre famille. Il nous manque et nous sommes inquiets pour lui. Sa santé a bénéficié de la pratique du Falun Gong et notre famille en a également bénéficié en devenant harmonieuse. Le Falun Gong ne nuit à personne, ni ne menace la société.

Mon mari est une personne gentille et décente. Il est fiable et responsable, et pourtant cette bonne personne est enfermée dans le Centre de détention du district de Haidian et a été condamné à deux ans de travaux forcés. Deux ans sont une période incomparablement longue. Comment notre famille peut-elle endurer cela ?

Je ne crois pas qu'une bonne personne comme mon mari devrait être faire les travaux forcés. Dirigeants de notre pays, traitez je vous prie, cette affaire équitablement, selon la loi chinoise. Enquêtez et poursuivez ces départements et individus qui ont enfreint nos statuts juridiques et libérez immédiatement mon mari innocent, M. Si Xisui.

Nous voulons seulement travailler dur, être des gens moraux et mener des vies saines.

Mme Wu Hongxia, épouse de M. Si Xisui

Le 10 novembre 2012

Traduit de l'anglais en Europe