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Mme Liu, enseignante de l’école élémentaire, brutalement persécutée depuis plus de dix ans

5 novembre 2012 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Sichuan, Chine

Nom : Liu Hui
Sexe : Féminin
Âge : 40 ans
Adresse : District de Jinniu District, ville de Chengdu, province du Sichuan
Profession : Enseignante
Date de l'arrestation la plus récente
 : 14 décembre 2011
Dernier lieu de détention : Centre de détention de la ville de Chengdu
Ville : Chengdu
Province
 : Sichuan
Sévices subis
 : Détention, gavage dommageable, rester longtemps debout, coups brutaux, menottée et enchaînée, exposée sous un soleil de plomb, méthodes de torture telles que : « un dragon tenant la colonne », travaux forcés, privation de sommeil, décharges électriques, condamnation illégale, emprisonnement, isolement, administration forcée de médicaments et lavage de cerveau

(Minghui.org) Le personnel du Bureau de la sécurité intérieure du district de Jinniu a récemment déposé des éléments devant le parquet du district de Jinniu dans le but d'intensifier la persécution de Mme Liu Hui.

Le 14 décembre 2011, à environ 21 heures, le policier Liu et d'autres de la station de police de Fuqin du district de Jinniu ont fait irruption chez Mme Liu Hui, une pratiquante de Falun Dafa et l'ont emmenée. Elle a commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution et elle a été détenue à l'hôpital de la prison (Centre de service de santé Xinhuashequ, district de Qingyang.) Elle a été dans un état critique un certain nombre de fois.

Sous la persécution aux mains du Comité politique et judiciaire du district de Jinniu et du Bureau 610, son mari a divorcé et a emmené son fils de cinq ans. Elle a été en détention une dizaine de fois, arrêtée huit fois, condamnée au camp de travail et placée en détention à domicile. Quand elle a été libérée de la prison pour femmes de Chuanxi le 11 octobre 2006, elle a été directement transférée au centre de lavage de cerveau de Xinjin pour trois années supplémentaires. Elle a été privée de son travail, de son identité, de sa famille et de ses droits fondamentaux. Elle a été persécutée jusqu’à être dans un état critique un certain nombre de fois et a eu de multiples défaillances de ses organes internes.

Liu Hui était une enseignante exceptionnelle à l’école élémentaire de Jinqinlu, district de Jinniu. Quand elle était détenue à la prison pour femmes de Longquan, deux soi-disant « représentants du peuple » sont venus lui parler. Ils lui ont dit que ses élèves avaient grandi et étaient devenus plus audacieux. Quand ils sont allés voir ses anciens élèves, ils ont tous dit : « Notre enseignante est une bonne personne, vous ne devriez pas la retenir en prison ! »

1. Coups brutaux, camp de travaux forcés, prison, lavage de cerveau

a. Persécution entre les mains de la police du district de Jinniu

Pendant les vacances du Nouvel an en 2000, la police de Xiangnong a arrêté et détenu Liu Hui. Comme elle refusait de lire un journal qui calomniait Dafa, on l'a forcée à rester debout pendant une longue période et les gardes du centre de détention l’ont battue quotidiennement. On l'a forçait à se lever et à écouter chaque jour des émissions de radio qui calomniaient hautement Dafa. Plus tard, elle a été détenue pendant 32 jours. Comme elle a fait des exercices dans le centre de détention, sa peine a été prolongée de 30 jours. Les 15 premiers jours, elle a été enchaînée et ses mains ont été menottées derrière son dos. Après avoir été libérée, la police a ordonné à sa famille de l’enfermer à l'intérieur de la maison et elle n'avait pas l'autorisation de sortir. Quand elle s'est évadée en février 2000, son lieu de travail lui a imposé une amende de 30 000 yuans.

Lorsque Liu Hui et son enfant se sont rendus dans un parc le 20 mai 2000, elle a rencontré un compagnon de pratique et ont bavardé pendant un certain temps. Un policier en civil les a arrêtés, déclarant qu'ils se réunissaient illégalement. La police les a battus, dans le parc, devant une foule. Plus tard, Liu Hui a été emmenée au poste de police de Xiangnong. Elle a refusé de commettre un parjure et a été détenue pendant 30 jours. Comme elle fait des exercices dans le centre de détention, le garde a mis ses bras et ses jambes autour d'un poteau et l’a menottée et l’a enchaînée. Elle a commencé une grève de la faim, mais les gardes l'ont gavée. Ils ont laissé le tube d'alimentation inséré pendant plus de 24 heures. Il était couvert de sang, elle a développé une fébricule et avait de la difficulté à respirer.

Le 9 juillet 2000, Liu Hui est allée voir un compagnon de pratique avec son enfant. La police de Citangjie a fait irruption chez le pratiquant et a arrêté Liu Hui, car elle n'avait pas sa carte d'identité, qui avait été confisquée par la police longtemps auparavant. Lorsque la police l'a traînée dehors, ils ont poussé le canapé ce qui a pincé son enfant, et il s’est mis à pleurer. Le policier a crié : « Bien fait pour toi ! » Ils ont traîné Liu Hui, lui ont pincé le bras, l’ont insultée et ont mis la radio à plein volume afin de la torturer. Cela a duré pendant plus de 10 heures.

Cette nuit-là, elle a été transférée au poste de police de Xiangnong avec son enfant de quatre ans. Elle n'a ni mangé ni bu de toute la journée et il était déjà une heure du matin. Elle a exigé leur libération immédiate. Lorsque le policier en service l’a emmenée dans la cour, son enfant a couru après elle. Quand il a frappé Liu Hui, il a accidentellement frappé l'enfant, qui a volé sur plusieurs mètres et a atterri sur la tête. Il a pleuré pendant longtemps. Le directeur, M. Wu Bo, a tordu les mains de Liu Hui derrière son dos et l'a menottée.

Le 6 février 2001, Liu Hui envoyait des documents de clarification de la vérité au sujet de la mise en scène de l'« auto-immolation de Tiananmen », lorsque la police de Qingyangzhengjie l’a arrêtée. Les gardiens l'ont battue au poste de police. Elle a commencé une grève de la faim, alors ils l'ont gavée pendant que ses mains étaient menottées derrière son dos. Sept ou huit personnes l'ont poussée à terre, lui ont pincé le nez, et ont utilisé une cuillère en métal et un autre objet pour la forcer à garder la bouche ouverte.

b. Persécution brutale dans un camp de travail

Lorsque Liu Hui était dans le camp de travail Nanmushi dans le Sichuan, les gardes ont incité d'autres détenus à la torturer. Ils ont utilisé une cuillère en métal pour lui frapper le visage, et lui ont fait ingurgiter de force des piments. Quand elle était épuisée, trois détenus ont utilisé des cuillères en métal pour la forcer à garder la bouche ouverte. Ils ont cassé plusieurs cuillères, ce qui a fait bouger et saigner sa dent et lui a meurtri le visage. Ils l'ont torturée pendant qu'ils la gavaient de force, parfois ils lui versaient du riz sur le visage, ou de l'eau dans son cou. On l'a également forcée à s'asseoir sous le soleil brûlant pendant une longue période.

Les gardes ont privé Liu Hui de sommeil, en la forçant à s'asseoir sur un petit banc ou debout, jour et nuit jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse. Ils l'ont battue et électrocutée avec des matraques électriques. Après avoir fait une grève de la faim pendant plus de 6 mois, elle était très maigre et faible, et elle a également perdu sa vision. Elle s'est évanouie lors d'une séance de torture menée par les gardes, et a été blessée lorsque sa tête a heurté le bord du lit.

c. Persécution subie durant les quatre années d'emprisonnement

Le 28 septembre 2003, le Bureau 610 et la cour du district de Jinnui ont condamné Liu Hui à quatre ans d’emprisonnement et elle a été envoyée à la prison pour femmes de Chuanxi Longquanyi, dans la ville de Chengdu. Elle s'est fermement accrochée à sa croyance et a refusé de porter l'uniforme des détenues. Elle a été détenue en isolement solitaire et dépouillée de ses vêtements. Elle ne pouvait se couvrir qu’avec un drap de lit, même pendant l'hiver glacial. Elle a été gavée à plusieurs reprises.

Comme elle refusait d'être « transformée », quand elle a été libérée de prison le 11 octobre 2006, les autorités l'ont transférée dans un centre de lavage de cerveau pendant encore trois ans.

2. Des gens émus par la bonté et la persévérance des pratiquants de Falun Gong

a. Une vie renouvellée après avoir obtenu Dafa

Liu Hui avait été opérée pour corriger une myopie sévère, mais il y avait eu des complications imprévues, et elle devait panser ses yeux pendant la nuit afin de voir clairement dans la matinée. Mais si elle attachait ses pansements trop serrés, ses yeux se remplissaient de larmes et se gonflaient et elle avait une vision floue, et si elle les attachaient de façon trop lâche, elle voyait double. Elle a souffert de ces symptômes pendant sept ans et a développé la peur de devenir aveugle un jour, ce qui l'avait rendue tendue et impatiente.

Le 4 novembre 1997, après avoir lu le Zhuan Falun seulement deux fois, elle s’est réveillée, et tout à coup, elle a découvert que le monde était devenu beaucoup plus lumineux. Après un mois, ses nombreuses maladies étaient tous parties ! Son caractère s'est également amélioré, et elle pouvait faire preuve de considération et traiter les autres avec bonté. Dans la classe, elle a développé une très bonne relation avec ses 56 élèves.

b. Traiter les gardes et les détenues avec bonté

Même si Liu Hui a subi une persécution brutale en prison, elle est restée gentille et a patiemment clarifié la vérité aux gardes et aux détenues. Elle n'avait pas de ressentiment à l'égard des gardes ou des détenues et elle a continué à chercher à l'intérieur pour voir où elle pouvait faire mieux. Les gardes et les détenues ont été émus par sa gentillesse, ont arrêté de la maltraiter et lui ont demandé de les aider à se retirer du PCC et de ses organisations affiliées.

Quand elle a été transférée au centre de lavage de cerveau de Xinjin, le directeur Hu et le garde Chengyan l'ont battue devant toute une foule. Quand elle a appris qu’ils avaient mélangé une substance inconnue à sa nourriture, elle a commencé une grève de la faim. Le garde Yang Xiuqing et d'autres l'ont gavée. Ils lui ont grand ouvert la bouche et l’ont gavée de force d’œuf cru, ce qui lui a donné la diarrhée, et de l'eau salée concentrée qui l’a fait vomir. Ils l'ont également nourrie de force avec du riz mélangé avec une substance inconnue.

3. Les crimes du Comité politique et judiciaire du district de Jinniu

Le district de Jinniu a été très actif dans la persécution du Falun Gong au cours des dix dernières années. Les auteurs comprennent Li Xingming, directeur du Bureau 610, Li Yong directeur adjoint, Zhang Hongtao, secrétaire du district politique et judiciaire du comité Wu Shiquan, Long Xingyu, Wu Wei secrétaire adjoint, Xie Lejie, Dong Shihuai, directeur du département de police de district, Li Gang directeur adjoint et Liu Yabo. Selon les statistiques locales, au cours de ces 13 dernières années, ces auteurs ont arrêté les pratiquants de Falun Gong 302 fois, ont torturé à mort 14 personnes, illégalement condamné 39 personnes, envoyé 47 personnes dans des camps de travaux forcés, transformé deux personnes en malades mentaux et ont envoyé 11 personnes au centre de service de santé de Xinhuashequ du district de Qingyang.

Wu Yao, une pratiquante de Falun Gong a quitté Chengdu le 3 septembre 1999 pour aller à Pékin afin de faire appel pour Dafa. Elle a fait appel une fois le 8 septembre 1999, mais c'est la dernière fois où quelqu'un a entendu parler d'elle. Elle est portée disparu depuis ces 13 dernières années. Elle vivait 14 Fuqinxijienanyixiang, appt 1-2-1, district de Jinniu, ville de Chengdu. Elle travaillait pour la Compagnie de construction numéro 12 de la province du Sichuan. Sa famille n'a pas osé parler de son histoire jusqu'à aujourd'hui, car ils sont encore terrifiés.

Les crimes de persécuter de bonnes personnes se poursuivent encore dans le district de Jinniu aujourd'hui

Le 10 mai 2012, la cour de Jinniu a condamné les pratiquants de Falun Gong Li Xiu, Liu Xiaohong, et Qiu Yan à quatre ans et demi de prison. Li Xiu, une pratiquante de Falun Gong a déclaré que la pratique du Falun Gong n'était pas un crime, et a fait appel pour son cas devant le tribunal de niveau supérieur.

Le 16 mai 2012, la police du département de Changsi et de la sécurité intérieure de Guangyuan avec le poste de police Jinquan de Chengdu ont fait irruption chez Zhang Siwei, un pratiquant de Falun Gong, et l'ont emmené.

Le 5 juillet 2012, la cour de Jinniu a intenté un procès à Liu Jian, pratiquant de Falun Gong, de la province du Hunan.

Depuis juillet 1999, le Comité politique et judiciaire du district de Jinniu a manipulé le système juridique dans la mise en œuvre de la persécution génocidaire contre les pratiquants de Falun Gong. Ils ont arrêté, détenu, torturé et condamné de nombreux pratiquants de Falun Gong, entraînant des blessures, le handicap et le décès de beaucoup d'entre eux.

Traduit de l’anglais au Canada