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Un piste d’enquête : Prélèvement d’organes au premier centre de détention de Shijiazhuang

9 novembre 2012

(Minghui.org) Le Premier Centre de détention de Shijiazhuang a exécuté deux groupes de criminels fin mars et fin juin 2009. Les prisonniers exécutés ont été obligés de signer des accords « volontaires » de donation d’organes. L’un d’entre eux a refusé de signer. On leur a dit à tous d’obtenir l’accord de leur famille afin de pouvoir donner leurs organes, mais ils ont été exécutés avant qu’aucune réponse ne soit reçue de la part des familles. Le prisonnier qui a refusé de signer a été exécuté le 29 mars 2009. Les deux groupes ont été emmenés du centre de détention à 8h30 le matin, mais n’ont été exécutés que dans l’après-midi. On ne sait pas ce qui s’est passé dans l’intervalle.

Un médecin qui était impliqué dans le prélèvement d’organes a donné les explications suivantes. Ceux qui devaient être exécutés ont été emmenés à l’hôpital pour être examinés, afin de déterminer quels organes pourraient être utilisés. Ensuite, on leur a injecté un anesthésiant, leur cornée et reins ont été pris en premier, puis leurs foies et leurs cœurs. Dans un second temps, une injection létale les a tués. Peu importe qu’ils aient signé l’accord ou non, leurs organes ont été prélevés de toute façon. Les centres de détention ne fournissent qu’une petite portion des organes. La majorité vient des prisons.

Cela rend difficile de répondre à la question qui suit. Les centres de détention détiennent des criminels qui ont été condamnés à mort. Ceux qui sont en prison ont vu leur condamnation à mort différée. Après quelques années, les condamnations sont automatiquement commuées en emprisonnement à vie. Autrement dit , les prisonniers ne sont pas exécutés immédiatement. Alors comment autant de personnes peuvent-elles être exécutés en prison ? Sous quelles accusations ?

Le médecin a dit que les médecins ne connaissaient que les noms, les numéros d’identification et les adresses de ceux qui étaient exécutés, mais pas la raison de leur condamnation. Le médecin qui a donné ces informations a dit qu’il ne supportait pas le comportement illégal et inhumain de cet hôpital et qu’il en avait donc démissionné.

Le récit ci-dessus montre combien les atrocités de prélèvements d’organes du PCC sont inhumaines.

Traduit de l'anglais en Europe