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Depuis que je pratique le Falun Gong, je suis devenue la plus heureuse des personnes

21 décembre 2012 |   Écrit par Lei Yingxing

(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997. J'ai passé deux nuits à finir la lecture du Zhuan Falun (le texte principal du Falun Gong) pour la première fois. Je me suis dit : « Le Maître avait raison à propos de la façon dont les rétributons karmiques viennent rapidement ! » J'avais eu un moment difficile avec un test de xinxing à l'époque. J'ai interprété ce test de xinxing comme un remboursement pour le karma que j'avais créé en faisant des mauvaises choses et en intimidant les autres. Je suis retournée à la maison une semaine plus tard après mon pensionnat. Un jour, ma mère se préparait à sortir à la hâte après le dîner. Je lui ai demandé où elle allait. « Je vais pratiquer les exercices du Falun Gong dans un parc. » « Je vais avec toi ! » C'est comme ça que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong. Je venais d'avoir 18 ans.

-.De l'auteur

1. Commencer ma pratique du Falun Gong

Je me suis spécialisée en design graphique à l'université. C'était une option sans beaucoup de pression. Les professeurs nous donnaient de six à huit semaines pour terminer un dessin. Il me fallait en général une à deux semaines pour les finir. Ainsi, je pouvais utiliser le reste du temps pour étudier Fa.

Je pouvais étudier le Fa en autobus ou en étant assise sur mon lit après le dîner. Je pouvais lire quatre conférences du Zhuan Falun par jour. Parfois, j'avais même le temps d'étudier d'autres livres du Falun Gong comme Essentiels pour un avancement diligent. Je me levais à 4 heures pour faire les exercices de Falun Gong. Je ne voulais pas troubler le sommeil de mes colocataires, et je sortais sur le balcon pour faire les exercices. Au début, j'avais un peu peur parce que c'était très calme la nuit, sauf pour les bruits du vent dans les montagnes et les chats sauvages hurlants dans la nuit. Ensuite, je me suis rappelée que le Maître allait me protéger et je n'avais plus peur. Je faisais également les exercices quand je n'avais pas de cours l'après-midi ou lorsque mes camarades de classe faisaient la sieste. Je pratiquais au-dessus des bâtiments du campus, ainsi que dans les bosquets de bambous. J'étais plus diligente dans l'étude de Fa parce que je craignais de ne pas pouvoir passer le test final si je n'avais pas étudié assez fort. J'ai réussi à mémoriser tous les articles du Maître, ainsi que le Zhuan Falun. En conséquence, j'ai fait de rapides progrès dans ma pratique. À l'époque, j'étais étudiante, aussi la plupart des tests de xinxing ou les rappels du Maître en général avaient lieu dans mes rêves ou lors de conflits avec mes camarades de classe. J'avais l'habitude de regarder la photo du Maître dans le Zhuan Falun. Quand j'étais plus diligente, je sentais que le Maître me souriait. Mais quand j'échouais à un test ou à maintenir mon xinxing, je trouvais que le Maître me regardait d'un air solennel. J'ai fini par comprendre que je ne devais pas être attaché à mes rêves, alors je me suis débarrassée de l'habitude de dépendre de la photo du Maître ou de mes rêves. Le Maître m'a bénie avec une vision céleste, une audition céleste et le pouvoir de divination, mais ces capacités étaient hors de mon contrôle. Elles ont disparu rapidement.

2. Mûrir tout en validant le Falun Gong

J'étais étudiante en deuxième année quand le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong. Après avoir fini de faire les exercices dans un parc le 21 juillet 1999, j'ai entendu un autre pratiquant dire que le Parti communiste chinois (PCC) était sur le point de persécuter les pratiquants de Falun Gong du pays et que nous devions exprimer nos opinions. J'ai décidé de les rejoindre quand ils ont prévu se rendre au gouvernement provincial pour faire appel pacifiquement pour le Falun Gong !

a. Un appel pacifique au gouvernement provincial

Une fois au bureau du gouvernement provincial, nous avons vu de nombreux pratiquants debout en lignes ordonnées sur le trottoir tout en laissant suffisamment d'espace pour que les gens passent. J'ai rejoint la file et je me suis tenue là tranquillement aussi. Bientôt plusieurs gros camions sont arrivés. Un groupe de soldats armés de fusils et de boucliers sont sortis des camions. Ils ont bloqué les deux extrémités de la route et ont fait une formation avec leurs boucliers devant nous. J'étais terrifiée. Puis j'ai entendu quelqu'un crier : « Les jeunes pratiquants, veuillez vous lever et protéger les personnes âgées et les enfants derrière vous ! » J'étais jeune, j'ai donc rejoint les autres jeunes pratiquants et nous nous sommes déplacés vers l'avant. C'était ma première rencontre avec le gouvernement. Je tremblais de peur, mais je me suis dit que je ne devais pas démissionner. Il y avait des pratiquants derrière moi !

Un soldat a crié via un microphone. Je ne me souviens pas de ce qu'il a dit. Je me souviens seulement que, après avoir crié, les soldats ont crié des slogans en se dirigeant vers nous. Ils étaient très rudes. Ils nous ont tiré à part et nous ont entraînés. Ils ont même poussé certains pratiquants à terre. Cela a duré environ 30 minutes. Ils ont emmené des pratiquants en voiture. Ensuite, j'ai vu de nombreux autobus remplis de pratiquants qui quittaient la scène. Je ne savais pas ce qui se passait. J'ai également pris l'autobus.

L'autobus nous a emmenés dans la cour d'une école élémentaire où un groupe de policiers nous attendaient. Une fois là, ils ont commencé à nous interroger un par un. Le policier qui m'a interrogée a ensuite été affecté à la surveillance des pratiquants de Falun Gong dans la région. Nous devions avoir une relation prédestinée. J'ai continué à lui clarifier la vérité à propos du Falun Gong au cours des années suivantes. Il a également vu que les pratiquants de Falun Gong n'ont jamais renoncé à être de bonnes personnes, bien qu'ils soient persécutés en raison de leur croyance. Une fois, il a déclaré : « C'est ennuyeux de surveiller les pratiquants de Falun Gong. Je leur ai demandé d'écrire une garantie de pratiquer le Falun Gong seulement à la maison, mais ils ne le feront pas. Nous arrêtons des pratiquants tous les jours, mais ils insistent pour pratiquer le Falun Gong. Si j'arrête un voleur, je peux l'arrêter en plein jour. Si j'arrête un pratiquant de Falun Gong, je serai condamné. Pensez-vous vraiment que je veux arrêter des pratiquants de Falun Gong ? » Il a finalement été transféré à un autre ministère.

Mais revenons à la journée où il m'a interrogée à l'école élémentaire. Je me suis soudainement rappelée un poème de Hong Yin :

« Par la cultivation, se débarasser du renom, du gain et du sentiment,

Atteindre la plénitude parfaite, monter au firmament,

Regarder le monde avec compassion,

Seulement alors se réveiller de l'illusion. »

(« Plénitude parfaite, accomplissement du gong » de Hong Yin)

Tout d'un coup, j'ai réalisé que je serais « libérée du sortilège de l'illusion » tant que je maintiendrais de la compassion. J'ai tout de suite su quoi faire.

J'ai continué à lui sourire aimablement et j'ai répondu à ses questions de manière amicale. Pourtant, il ne savait pas quoi me demander. Ce n'est que lorsqu'un agent du Bureau 610 est venu et a crié après lui qu'il a commencé à me demander mon nom, mon adresse et d'autres informations personnelles.

Le Maître a dit :

« Les gens qui ont des idées mauvaises et pensent à des affaires louches peuvent aussi, sous l'effet puissant de votre champ, changer leur esprit et renoncer à leurs intentions négatives. Il est possible que certaines personnes, voulant insulter une autre, changent soudain d'idée et y renoncent. Il n'y a que le champ d'énergie de la cultivation et de la pratique de la Loi juste qui est capable de jouer un tel rôle. C'est pourquoi dans le passé, dans la religion bouddhiste, on disait : 'La lumière de Bouddha illumine tout, faisant resplendir politesse et loyauté et dissipant tout ce qui est mauvais'. Tel en est le sens. » (Zhuan Falun)

Peut-être que mon champ a eu un impact sur lui et l'empêchait de m'interroger.

Dès que je suis retournée à la maison, quelqu'un a appelé mon père et lui a dit que ma mère et moi étions allées au gouvernement provincial. Mon père était terrifié et nous a vraiment averties ma mère et moi. C'est ainsi que j'ai essayé de protéger le Falun Gong pour la première fois.

b. Valider le Falun Gong sur la Place Tiananmen

Le 22 juillet 1999, l'ensemble des médias porte-parole du PCC, y compris la télévision, la radio et les sites Internet, ont commencé à propager de la propagande haineuse contre le Falun Gong. Ils ont propagé cette propagande vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Je me sentais très mal ! Alors que j'étais couchée dans mon lit, j'ai soudainement senti que le Maître me tapotait doucement l'épaule et me disait : « Persévérez dans votre foi dans le Falun Gong ! » Les larmes ont immédiatement inondé mon visage. J'ai couru et j'ai dit à maman ce qui venait de se passer. Je me suis sentie instantanément lucide après l'encouragement du Maître. En effet ! Le Falun Gong n'a rien fait de mal ! Je n'ai rien fait de mal en croyant au Falun Gong ! Je pratique le Falun Gong ! Qu'y a-t-il à craindre ?

Quand je suis retournée à la maison le 22 octobre 1999, Maman m'a dit que le policier chargé de nous surveiller venait de partir. Il lui avait demandé : « Allez-vous continuer à pratiquer le Falun Gong ? Le gouvernement est sur le point de classer le Falun Gong comme une secte ! » Je lui ai dit : « Maman, je vais à Beijing. Je dois parler en faveur du Falun Gong. » Elle était d'accord. J'ai appelé un compagnon de pratique et j'ai emprunté 3 000 yuans pour payer le voyage. J'ai caché mon plan à mon père. (J'étais pensionnaire, donc mon père pensait que j'avais décidé de retourner à l'école prématurément.) Plusieurs autres pratiquants et moi avons acheté des billets de train pour Beijing. Je suis partie pour Beijing le lendemain pour mon premier voyage à Beijing pour parler en faveur du Falun Gong. La météo à Beijing était particulièrement froide pour octobre. Les températures nocturnes ont chuté en dessous de zéro. Quelques dizaines de pratiquants partageaint l'hébergement dans une maison. Ils venaient tous de différentes régions de la Chine. Il n'y avait pas assez de lits, donc nous avons tous dormi par terre. Il n'y avait pas suffisamment de couvertures, de sorte que nous nous sommes couverts avec nos manteaux. J'ai rencontré là, M. Gao Xianmin de Guangzhou, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il meure alors qu'il était en garde à vue.

Le 27 octobre 1999, nous avons entendu à la radio que Jiang Zemin, ancien président du PCC, avait annoncé que le Falun Gong était une secte. Nous avons décidé d'aller place Tiananmen le lendemain pour parler en faveur du Falun Gong.

Le ciel était clair en ce 28 octobre. Il faisait très froid. Il y avait beaucoup de policiers qui surveillaient la place Tiananmen. Plusieurs pratiquants et moi avons décidé de montrer que la méditation assise du Falun Gong était pacifique devant le drapeau national de la Chine. Nous venions juste de nous asseoir en méditation pendant un bref moment quand la police s'est approchée de nous. « Que faites-vous ? N'êtes-vous pas en train de pratiquer le Falun Gong ? Arrêtez-les tous ! » On nous a mis dans une voiture de police et emmenés au poste de police, où nous avons été accueillis avec beaucoup d'autres pratiquants. Le poste de police était horrible. Je n'arrêtais pas d'entendre les bruits des policiers qui disputaient et battaient les pratiquants. Nous avons attendu un long moment avant que la police nous emmènent dans une pièce. Ils nous ont demandé nos noms, mais nous n'avons pas répondu. Ils nous ont dit de lever nos bras et de nous tenir la tête contre le mur. Ils nous ont fait rester comme ça pendant un long moment. Mais je n'ai ressenti aucune douleur. J'ai même aidé une vieille dame à ma droite et une jeune fille de mon âge, à ma gauche à se tenir ainsi.

Après m'avoir transférée à Guangzhou, la police a informé mes parents de venir me chercher. Mon père était dévasté. Il s'est présenté au poste de police sanglotant et pleurant. Il m'a suppliée de renoncer au Falun Gong. Il m'a dit que notre famille allait se disloquer si je n'abandonais pas et qu'il ne voulait perdre ni sa femme, ni sa fille. Je me sentais tellement triste parce que je n'avais jamais vu de ma vie mon père agir de cette façon. Pourtant, je me suis souvenue que je pratiquais le Falun Gong et que le Maître avait tant fait pour moi. Je ne pouvais pas abandonner le Maître. Je me suis souvenue d'une histoire du Maître au sujet d'un pratiquant qui avait perdu sa chance, car il ne pouvait pas abandonner son attachement à la famille. Je ne pouvais pas ruiner les chances pour les êtres dans mon monde à cause de mon père. J'ai dit à mon père : « Je dois pratiquer le Falun Gong. »

J'ai triomphé du test de la sentimentalité ce jour-là.

Le lendemain, la police nous a mis ma mère et moi, dans des cellules séparées dans un centre de détention. J'ai clarifié la vérité à propos du Falun Gong à une toxicomane. Elle a fait un rêve cette nuit-là d'un bel oiseau perché dans un arbre. Le centre de détention est un environnement fermé. En dépit de tous les crimes pour lesquels ils étaient enfermés, de nombreux détenus ont été très chanceux d'apprendre la vérité à propos du Falun Gong et ont commencé à pratiquer. Ils ont choisi un grand avenir pour eux-mêmes au cours de la période de persécution la plus grave contre le Falun Gong.

c. Mûrir tout en validant le Falun Gong

J'ai rarement eu la chance de vivre à la maison pendant quelques années après le 20 juillet 1999. J'ai passé beaucoup de temps dans les centres de détention ou maisons d'hôtes qui étaient les prisons de fortune pour les pratiquants de Falun Gong. J'ai saisi toutes les occasions pour clarifier la vérité à propos du Falun Gong à ceux qui nous faisaient du mal et qui nous incarcéraient. D'abord, ils nous criaient après, mais une fois qu'ils avaient compris ce qu'est vraiment le Falun Gong, ils finissaient tous par être amicaux.

Une fois alors que j'étais en prison, j'ai rencontré un homme et une femme qui ne voulaient pas arrêter d'insulter le Maître et le Falun Gong. Ils se plaignaient aussi que nous leur faisions perdre leur période de vacances. J'ai fait semblant de ne pas les entendre et j'ai commencé à converser avec un autre pratiquant. J'ai dit : « Vous souvenez-vous qu'une fois untel et untel ont insulté le Maître et le Falun Gong et qu'ils ont fini par avoir une terrible migraine ? C'était si douloureux qu'il ont dû arrêter l'interrogatoire. Il y avait une autre personne qui ... » Tout d'un coup, l'homme et la femme sont devenus calmes. J'ai regardé derrière moi dans leur direction pour constater que leurs visages étaient devenus gris. L'autre pratiquant et moi, nous nous sommes regardés et avons échangé un sourire. Cela avait fonctionné ! Avant de partir, ils nous ont délibérément montré le livre des rapports. « Vous voyez ? Nous n'avons rien écrit. Nous avons seulement écrit : 'Tout était normal.' Nous n'avons rien à faire avec votre détention ici. Nous n'avons rien fait. »

Chaque fois que j'ai été confrontée à la persécution, j'ai profité de l'occasion pour clarifier la vérité. Souvent l'inspiration venait de nulle part. Quand mon esprit était bon, je me retrouvais bénie avec des pouvoirs du Gong. Un jour, j'ai été arrêtée alors que je faisais les exercices en public avec d'autres pratiquants. La police m'a accusée d'être l'organisatrice. Ils m'ont mise en garde à vue et ont commencé à m'interroger. J'avais une cassette audio avec la musique des exercices du Falun Gong sur moi. Je ne pouvais pas permettre à la police de la trouver. J'ai pensé : « Vous ne verrez pas la bande sur moi. » J'ai remis la cassette à ma mère devant les policiers, mais ils ne l'ont pas vue. Ma mère a rapporté la cassette à la maison en toute sécurité.

Les premières années de la persécution ont été très difficiles. Pourtant, j'ai continué à étudier les livres du Falun Gong et je me suis conduite selon les enseignements du Falun Gong. Je me corrigeais lorsque j'identifiais un problème. Avec le recul, je me suis complètement transformée. Parfois, lorsque je pratiquais le Falun Gong pendant ces moments, je pouvais sentir la croissance rapide du gong au-dessus de ma tête.

d. Propager le Falun Gong dans un centre de détention pendant trente jours

En juillet 1999, la police a fait irruption dans notre domicile et m'a arrêtée. Ils m'ont accusée de « planifier » de me rendre à Beijing pour parler en faveur du Falun Gong. Une fois au poste de police, j'ai été enfermée dans une pièce si petite que je ne pouvais pas me dégourdir les bras. J'ai été enfermée à l'intérieur pendant dix heures sans nourriture. Je n'avais pas le droit d'utiliser les toilettes. Pourtant, je n'étais pas effrayée. Je faisais les exercices et je récitais les enseignements du Falun Gong. J'ai été autorisée à utiliser les toilettes vers 19 heures quand mon père est arrivé au poste de police, à nouveau sanglotant et pleurant. On l'a autorisé à un rapide coup d'œil avant que la police me me mette dans une voiture pour se rendre à un centre de détention. Lorsque la police attendait pour me tranférer au centre de détention, un policier a commenté tout en fumant : « Eh bien ! Vous en pensez quoi d'aller dans un centre de détention pour avoir pratiqué le Falun Gong ? Vous pourriez avoir une bonne vie. Vous étiez une étudiante, mais vous avez été expulsée. Pourquoi voulez-vous pratiquer le Falun Gong ? Une fois à l'intérieur du centre de détention, vous ne pourrez plus jamais en sortir. » Je lui ai répondu : « Je n'ai rien fait de mal. Le Falun Gong n'est pas une secte. C'est vous qui avez tort de me mettre dans un centre de détention. » Il a souri. J'ai pensé : « Puisque que l'on m'envoie ici, je vais propager le Falun Gong. Je dois me conduire comme une pratiquante de Falun Gong afin qu'ils sachent ce qu'est vraiment le Falun Gong ! »

Il y avait une chaîne à l'entrée du centre de détention. Habituellement, les gardes levaient la chaîne afin que les détenus passent dessous et entrent par la porte. Je suis une pratiquante de Falun Gong. Je ne pense pas que je devrais être traitée comme une criminelle. J'ai refusé d'obtempérer. J'ai dit : « Je ne suis pas une criminelle. Je n'ai commis aucun crime. Je ne vais pas me plier. » Le gardien m'a regardée avec surprise et a décroché la chaîne. Je suis entrée avec dignité dans le centre de détention. J'étais tellement épuisée que je me suis endormie tout de suite. J'avais un peu le sentiment que tout le monde se relayait pour me surveiller. Je n'ai pas eu l'occasion de poser la question. J'ai dormi toute la nuit. Cette nuit-là, j'ai rêvé que je prenais soin d'un groupe d'enfants. J'ai réalisé que je devais clarifier la vérité à propos du Falun Gong aussi patiemment que si je devais enseigner à des enfants.

J'ai appris le lendemain que c'était un endroit pour « débutants. » Tous les détenus étaient envoyés ici avant d'être transférés dans des cellules différentes. Il y avait beaucoup d'allées et venues. J'ai vu des détenus me montrer du doigt et parler de moi, mais je les ai ignorés. Comme je ne m'énervais pas, ils ont décidé de se rapprocher de moi. Un homme qui ressemblait à un chef s'est approché de moi. « Est-il si dur de mentir aux autorités et d'écrire une garantie d'arrêter de pratiquer le Falun Gong ? Pourquoi es-tu aussi stupide de risquer la prison ? Nous sommes censés être ici parce que nous avons fait des mauvaises choses. Tu es si jeune. Pourquoi agis-tu de façon aussi ridicule ? Si tu veux être une bonne personne, sois une bonne personne en dehors de la prison. Si le gouvernement ne te permet pas de pratiquer le Falun Gong en public, pratique-le tout simplement secrètement chez toi. Ils t'ont demandé de le garder à l'intérieur de chez toi. Pourquoi es-tu arrivée ici ? » Un autre détenu a dit : « En effet. On nous a dit hier que tu allais peut-être te suicider, nous avons donc dû nous relayer pour te surveiller. C'est vraiment compliqué pour nous ! » Je savais que c'était une bonne occasion pour moi de clarifier la vérité. J'ai dit : « Vous n'avez vraiment pas besoin me surveiller. Je ne me suiciderai jamais. Mon Maître nous a enseigné que c'est un péché de se suicider. Aucun pratiquant de Falun Gong ne va tenter de se suicider. J'ai pratiqué le Falun Gong pendant de nombreuses années. Je sens que tout ce que le Maître nous a appris est vrai. Le Maître a guéri nos maladies et nous a donné une bonne santé. C'est une pratique merveilleuse. Comment pouvons-nous rester silencieux quand il est injustement traité de secte ? »

J'ai commencé à promouvoir le Falun Gong. J'ai refusé de me conformer à tous les règlements pour les détenus et j'ai gagné leur respect. J'ai refusé de m'accroupir ou de mémoriser les règles pénitentiaires. J'ai persévéré à faire les exercices et à réciter les livres du Falun Gong. Les détenus avaient un énorme respect pour moi et s'en remettaient à moi quand ils se disputaient. « Est-ce que vous voyez à quel point un pratiquant de Falun Gong est bon ! » Ils ont fait un gâteau d'anniversaire sur des biscuits pour mon anniversaire. Ils ont même écrit sur le gâteau et m'ont chanté joyeux anniversaire. C'était mon 21e anniversaire. Je me souviens encore de cet anniversaire. Un groupe de tueurs, de bandits et de trafiquants de drogue ont fêté mon anniversaire dans un centre de détention ! Ils ont dû se mettre en quatre pour me faire cela parce qu'ils respectaient le fait que je me sois conduite comme une véritable pratiquante de Falun Gong.

J'ai été transférée dans une autre cellule parce que je refusais de me conformer aux règles de la prison. Pourtant, je savais que la véritable raison était qu'il était temps pour moi de clarifier la vérité aux détenus dans une autre cellule. Il y avait peu de gens ici parce que c'était une cellule pour les détenus atteints de maladies hautement contagieuses. Il y avait une femme dans la cinquantaine et une jeune. Le premier soir, la jeune femme m'avait arrêtée dès que j'ai commencé à faire la méditation. « C'est une secte ! Ne la pratique pas ! » J'ai répondu : « Ce n'est pas une secte ! » Puis elle m'a ignorée. J'ai pensé : « Je vais le faire demain. »

Je me suis levée le lendemain et j'ai fait les exercices à côté des toilettes. La jeune femme m'a regardée en allant aux toilettes. J'ai pensé : « Si tu essaies de me toucher, je vais te clarifier la vérité. » J'étais surprise qu'elle m'ait regardée et qu'elle n'ait rien dit. Elle est retournée dormir. J'étais perplexe.

Après qu'elle se soit réveillée, elle s'est approchée de moi et elle a dit : « Tu peux faire les exercices. Je me sens beaucoup mieux quand tu pratiques le Falun Gong ici. Je ne t'empêcherai plus. » Je lui ai demandé pourquoi. Elle a dit : « Tous les soirs, je rêvais que j'étais chassée et tuée. Depuis que tu es arrivée ici, je rêve que je plane dans le ciel ! J'ai même rêvé au Roi Singe et au Moine Xuanzang (également connu sous le nom Tang Sanzang ou le Maître Tang Tripitaka). » Je lui ai demandé de décrire son rêve dans les détails. Elle a dit : « Je rêvais que le Moine Xuanzang était sur un cheval blanc et avec ses disciples voyageaient sur une piste lumineuse qui commençait avec une échelle lumineuse. C'était si radieux que je me suis cachée dans un trou dans un arbre sur la route. Le Moine Xuanzang m'a dit de me dépêcher et de rattraper mon retard. je lui ai dit que l'échelle était trop lumineuse pour moi et je lui ai demandé de baisser la lumière un peu. Une fois que le moine a estompé la lumière, je suis montée sur l'échelle. Une fois sur l'échelle, je pouvais voler. J'ai volé dans le ciel. j'étais tellement heureuse ! » J'ai su immédiatement que c'était un indice du Maître pour qu'elle pratique le Falun Gong. J'ai attrapé ses mains avec enthousiasme et je lui ai dit : « Félicitations ! Mon Maître t'a donné une indication afin que tu pratiquies le Falun Gong ! C'était son arrangement pour que je vienne ici pour t'aider à démarrer ! » Elle a pris cela en considération et a alors dit : « Ok ! »

Elle était très prédestinée. J'ai fait usage de tout notre temps libre pour lui enseigner les exercices du Falun Gong. J'ai aussi écrit des articles de Falun Gong que j'avais mémorisés. Je lui ai également récité le Zhuan Falun. Mais je lui ai dit : « Comme nous sommes dans des circonstances très particulières, ce que je partage avec toi est ce dont je me souviens et que je comprends à propos du Zhuan Falun. Une fois que tu seras sortie d'ici, tu devras te procurer un exemplaire du Zhuan Falun et l'étudier par toi-même ! » Pendant dix jours dans cette cellule, je lui ai appris les cinq exercices et je l'ai incitée à mémoriser de nombreux articles du Falun Gong. Nous avions à peu près le même âge, donc nous nous comportions comme des sœurs. Le Maître lui donnait des conseils de plusieurs façons différentes. Par exemple, elle rêvait de se présenter aux examens. Le Maître lui donnait également des conseils pour suivre les principes de Authenticitié-Bienveillance-Tolérance du Falun Gong et d'abandonner les attachements à la renommée, à l'intérêt personnel et à la sentimentalité. Chaque matin, elle me racontait ce qu'elle avait rêvé la nuit précédente. Je voulais lui partager ma compréhension des enseignements du Falun Gong. Une fois qu'elle aurait compris, elle les appliquerait tout de suite. Elle a fait des progrès rapides. Après cela, même si elle rêvait qu'elle était chassée, le Maître apparaissait et la protégeait. Elle a continué à rêver qu'elle volait. Elle se réveillait même avec un sourire. Plusieurs fois, les articles que je lui ai récités, ont failli être trouvés par des gardiens de prison. Nous l'avons échappé belle à chaque fois !

J'ai souvent été interrogée. Chaque fois qu'elle voyait le gardien de prison m'appeler, elle avait l'air inquiète. Je l'ai toujours réconfortée : « Tout va bien se passer. Je suis une pratiquante de Falun Gong. Le Maître veille sur moi. Il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Tout ira bien. » Parfois, je lui racontais ce qui s'était passé pendant les interrogatoires, en particulier ce qu'ils me demandaient et ce que j'avais répondu. Nous avons toutes deux amélioré notre niveau de cultivation à travers ces échanges. Je me sentais très heureuse en regardant la nouvelle pratiquante progresser rapidement chaque jour. Le Maître est si compatissant. Il ne laisse aucune personne prédestinée derrière. Le Maître a trouvé des moyens pour les trouver et pour leur offrir le salut.

Un jour, la femme d'âge mûr a demandé à la jeune femme : « Elle pratique le Falun Gong. Le Maître va l'emmener avec lui quand elle aura atteint la plénitude parfaite. Je vais bientôt être transférée à la prison. (Elle avait été condamnée à mort avec mise à l'épreuve comme trafiquante de drogue de longue date. Elle allait bientôt être transférée à la prison.) Et toi ? » La jeune femme a réfléchi : « ça va aller. J'y ai pensé. Je n'ai tué personne. Je vais être condamnée à deux ans de prison au maximum. Lorsque j'aurai terminé mon temps, je vais aller trouver un autre pratiquant de Falun Gong et obtenir un exemplaire du Zhuan Falun. Ensuite, je vais démarrer un stand de fruits. ne t'inquiéte pas. Le Maître veille sur moi. Tu n'as pas besoin de t'inquiéter. » Elle avait pratiqué le Falun Gong pendant dix jours dans un environnement aussi difficile, mais elle manifestait tant de foi dans le Falun Gong ! J'ai été très émue. Il est vrai que les retardataires rattrapent vite !

Après que la jeune femme ait appris les cinq exercices et ait mémorisé quelques-uns des articles du Maître que j'avais récités pour elle, j'ai été transférée dans une autre cellule. Là, j'ai continué à promouvoir le Falun Gong et à clarifier la vérité. Toutes les détenues venaient vers moi et me disaient ce qu'il y avait dans leur esprit. Je voulais leur apporter ma compréhension basée sur les enseignements du Falun Gong et leur conseiller d'arrêter de faire des choses mauvaises ou d'autres rétributions karmiques les attendaient. Je leur ai dit que, dans cette vie ou la prochaine, nous récoltons ce que nous semons. Elles étaient toutes très impressionnées que moi, dans la vingtaine, je puisse les aider à résoudre leurs problèmes. C'était parce que je pratiquais le Falun Gong.

Un jour, alors que tout le monde regardait la télévision, je me suis assise dans un coin pour réciter le Zhuan Falun et les articles du Maître. Tout d'un coup je n'entendais plus le son de la télévision ni tout le bavardage. J'entendais seulement ma propre voix réciter le Fa. C'est alors qu'un gardien de la prison a frappé à la fenêtre et m'a informée qu'il était temps pour moi de rentrer chez moi. Je suis retournée chez moi après 30 jours dans le centre de détention.

3. Un nouvel environnement de pratique

J'ai immigré aux États-Unis en 2006. Je ne connaissais aucun des pratiquants locaux de Falun Gong, alors j'ai appelé le journal Époque Times. Après avoir trouvé des compagnons de pratique, j'ai commencé à distribuer le journal Époque Times, à participer aux conférences de partage d'expériences du Falun Gong, à participer aux manifestations pacifiques contre la persécution du Falun Gong devant le consulat chinois. Je suis finalement retournée à une communauté de pratique. J'ai même rencontré notre Maître vénéré pour la première fois lors de la Conférence de partage d'expérience du Falun Gong à New York en 2008 !

J'ai rejoint le département des ventes et du marketing de Époque Times l'an dernier. C'est la meilleure décision que j'ai prise l'année dernière. Je travaille avec d'autres pratiquants. Lorsque nous parlons, nous partageons nos compréhensions dans Fa. Lorsque nous avons des conflits, nous savons tous que nous devons identifier nos propres problèmes et améliorer notre xinxing. Le plus grand avantage est que je peux participer à des activités organisées par les pratiquants quand je veux. Je ne gagne pas moins parce que j'ai changé de carrière. J'ai réalisé que c'était une notion que la renommée et la fortune peuvent être obtenues via un travail « normal. » Si nous croyons en une telle notion, elle deviendra la vérité par notre volonté puissante.

Prenez par exemple l'exposition sur l'éducation à Los Angeles l'année dernière. Nous avions à peine assez d'exposants avant août. Un autre organisme a organisé un événement similaire dans le même temps et il a eu lieu une semaine avant notre exposition ! Nous avons commencé à émettre des pensées droites ensemble. Nous avons essayé de coopérer les uns avec les autres du mieux que nous pouvions. Nous avons fini par avoir assez d'exposants dans les trois semaines. Notre événement a été un succès.

Le Maître a dit :

« Que vous fassiez bien ou pas, que vous puissiez être persécuté ou non, que vous agissiez avec droiture ou non, le degré de la persécution subie, tout est directement lié au chemin que vous empruntez, aux questions auxquelles votre pensée réfléchit. » (« Qu’est-ce qu’un disciple de Dafa ? »)

J'ai réalisé que nous étions en mesure d'atteindre le succès, car nous avions renforcé nos pensées droites et avions coopéré les uns avec les autres de manière inconditionnelle. Une fois que nous avons atteint l'état requis des pratiquants de Falun Gong, nous avons réussi à l'emporter sur toutes les interférences. Tout s'est bien terminé parce que nos esprits étaient droits.

J'avais un mauvais caractère. Mais le Maître a dit :

« Certains disent : 'Exercer la patience est très dur, j’ai mauvais caractère.' Si vous avez mauvais caractère, alors simplement corrigez-le, une personne qui pratique le gong doit exercer le Ren. » [] « C’est pour voir si vous pouvez le supporter avec patience ou non. Vous pouvez le supporter avec patience, mais si ça vous reste sur le cœur, ça ne va pas non plus. (« L'homme de grande prédisposition », 9e lecture, Zhuan Falun)

Afin de me rappeler de contrôler ma colère, je l'ai écrit dans un endroit où seule moi je pouvais le voir : « Ne cherche pas la gloire. Ne te bats pas pour l'intérêt personnel. Ne perds pas ton calme. N'oublie pas pourquoi tu es venue ici. »

Je les ai écrit pour que je puisse me les rappeller constamment. Quand je sentais que je ne pouvais pas passer un test, je regardais ces mots. Maintenant, je peux me retenir de dire des choses que je pourrais regretter plus tard quand je rencontre une situation. Je pourrais être dans le vrai, mais les mots peuvent blesser les autres pratiquants. Évacuer mes sentiments pourrait me faire sentir un peu mieux sur le coup, mais aurait un impact à long terme sur notre relation de travail. Si je l'endure un moment, je ne ressens rien après un certain temps.

J'ai aussi constaté que chaque pratiquant de Falun Gong, quel que soit son âge ou son statut, est très fier et mieux que les autres. Peut-être que je pense ainsi parce que je suis très fière. D'autre part, nous avons tous été des rois dans différents paradis célestes à différents moments et nous avons pu être les rois des époques différentes de l'histoire. L'orgueil d'un roi pourrait être profondément incrustré dans nos os.

Le Maître a dit :

« Je vous le dis, aussi bien que vous vous cultiviez, aujourd'hui, il suffit que vous ayez un cœur d’homme ordinaire, et bien c'est une chose que le démon peut utiliser, si vous-mêmes ne faites pas attention vous pouvez être utilisés à tout moment. Alors pour ce qui est des disciples de Dafa, il s’agit de réprimer le plus possible ces cœurs d’homme ordinaire, faire de son mieux pour qu'ils ne prennent pas effet, faire de son mieux pour marcher droit sur son propre chemin, dans tous les environnements, pour tout ce qui arrive, faire de son mieux pour pouvoir se comporter de manière digne et droite, être tolérants et magnanimes, pouvoir comprendre les autres, pouvoir faire de son mieux pour considérer les problèmes de manière globale, alors je pense que de nombreuses choses seront probablement très bien faites. Cette sorte de comportement n'est pas de la compromission ! » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Boston en 2002 » ») 

Le Maître a dit :

« Lors de votre coopération mutuelle, les frictions entre vous sont dues à des cœurs humains, il s'agit de l'état et du processus d'un pratiquant, ce n'est assurément pas parce que tel ou tel d'entre vous est vraiment mauvais. » (« Qu'est-ce qu'un disciple de Dafa »)

J'ai réalisé que nous devons apprendre à être plus humbles. Nous devons apprendre à penser à partir du point de vue de chacun et être plus attentif afin de coopérer les uns avec les autres, pour éviter d'être exploités par les forces anciennes et afin d'aider le Maître dans la rectification de Fa. Aujourd'hui, je peux généralement maintenir mon xinxing face à un conflit et prendre les choses calmement et rationnellement.

4. Promouvoir Shen Yun apporte de grands gains

Un jour, j'ai entendu parler certains pratiquants d'un autre pratiquant qui ne partagait pas ses expériences et qui participait rarement à des activités. Ils appelaient ces types de pratiquants : « Les pratiquants qui n'avancent pas. » Ils ont également dit qu'ils sont probablement le prochain lot de disciples de Dafa. À ce moment j'ai pensé : « Ah ! Donc, on m'a considérée autrefois comme une pratiquante qui n'avance pas. »

L'année dernière, j'étais véritablement impliquée dans la promotion de Shen Yun. Dans le processus de promouvoir Shen Yun, j'ai trouvé qu'en surface, nous, les disciples de Dafa, nous nous sentions obligés de le faire. Nous allions partout distribuer des dépliants, faire la mise en place des stands promotionnels et faire la promotion de Shen Yun à travers différents canaux. Selon une personne ordinaire, nous étions fantastiques ! En réalité, les pratiquants ne recherchent pas la perte et le gain de ce monde, et ce que nous gagnons ne se manifeste pas dans cette dimension. Juste comme exemple, dans la promotion de Shen Yun, j'ai vraiment gagné énormément.

Tout d'abord, je me suis éveillée à un plus haut sens de « La Loi de Bouddha est sans limite. » Et que, l'énergie de niveau supérieur peut restreindre toutes les vies à des niveaux inférieurs. Un Bouddha, pour les êtres de niveau inférieur, dispose d'un pouvoir de Fa sans bornes et dispose de moyens illimités pour faire les choses. Cependant, il faut que les critères de xinxing et que la vertu puissante atteignent ce niveau. Un tel pouvoir est acquis une fois que le xingxing et la vertu puissante atteignent un niveau aussi élevé. Le Maître a dit:

« Pour les disciples de Dafa se trouvant dans une société d’illusion, vivant avec les gens ordinaires, il est plus facile d'être emporté par le courant dans leur pensée, au moins sous certains aspects. Si vous ne pouvez pas vous mesurer en fonction de Dafa quand vous faites les choses, si vous ne pouvez pas réfléchir avec la pensée droite quand vous faites les choses, que vous ne vous basiez pas sur la Loi quand vous rencontrez des problèmes, alors vous êtes une personne ordinaire, il n’y a aucune différence. Votre apparence est celle des gens ordinaires, l’environnement dans lequel vous vivez est celui des gens ordinaires, votre travail est celui des gens ordinaires. Même si vous faites des projets de disciples de Dafa, dans le Ciel il n’y a pas de chaîne de télévision, les divinités n’ont pas non plus de journal, ce sont toutes des formes de la société des gens ordinaires. Si vous n’arrivez pas à vous guider avec la pensée droite, à vous évaluer, à évaluer le monde, à évaluer les autres selon les critères d’un pratiquant, comme un disciple de Dafa, alors vous êtes pareil à une personne ordinaire. » (« Qu'est-ce qu'un disciple de Dafa »)

J'ai compris que les gens ordinaires confrontés à d'autres gens ordinaires n'ont pas de pouvoir restrictif. Si l'on veut avoir du pouvoir restrictif lorsqu'il s'agit de personnes de tous les jours, c'est une exigence pour arriver au critère du xinxing à un niveau plus élevé que celui des gens ordinaires – le critère de xinxing des disciples de Dafa. Donc, si vous vous heurtez à une certaine difficulté, il est certain que vous avez un problème. Une fois que vous en trouvez la raison, éveillez-vous à ce problème et corrigez-vous, alors vous serez certainement en mesure de surmonter la difficulté. C'est parce que, à ce moment-là, nous ne sommes pas au même niveau que les gens ordinaires. Nos pensées agissent comme une force contraignante envers cette personne ordinaire.

Une fois, lors d'une rencontre avec un client, j'avais préparé à l'avance tous les documents. En plus de promouvoir Shen Yun et de discuter de l'annonce, j'étais également préparée pour clarifier la vérité. Au moment où j'ai quitté l'autoroute, j'ai entendu un grand bruit de grincement de métal. À ce moment-là, je n'y ai pas porté une grande attention et j'ai juste continué à conduire, je suis sortie de l'autoroute et j'ai tourné sur une route principale. Au moment où je tournais à droite sur la route principale, j'ai vu un gros 4x4, dans mon rétroviseur qui dévalait la route. Si j'avais tourné à gauche à ce moment-là, le 4x4 se serait écrasé directement sur moi ! La première chose que j'ai faite a été de mettre mes mains en Heshi et de remercier le Maître de m'avoir protégée ! Ensuite, j'ai pensé : « Je suis venue pour promouvoir Shen Yun, non pour faire mon propre truc. Cette voiture a été définitivement arrangée par les forces anciennes pour interférer avec moi. Si l'on voulait utiliser un 4x4 pour m'écraser, alors cela indique que la seule chose que je fais est sûre de réussir et d'avoir de très bons résultats ! » Comme prévu, j'ai réussi à bien exliquer la publicité et j'ai même vendu dix billets d'une valeur de 100 $ chacun. J'ai même aussi clarifié la vérité ! J'ai été claire : nous avons les Fashen du Maître qui nous observent régulièrement, avec diverses autres divinités droites qui nous protégent. Ce que nous faisons sera couronné de succès tant que nos pensées seront droites !

Il y a une autre chose qui m'a vraiment permis de réaliser la toute-puissance des pensées droites.

À cette occasion, quand je suis allée rencontrer une cliente, nous avons parlé de la promotion de Shen Yun. En raison d'un autre rendez-vous ce jour-là, je me suis arrangée pour passer 30 minutes avec cette client. Je voulais discuter de tout ce dont j'avais besoin de discuter dans un délai de 30 minutes, puis partir. Cependant, lorsque je suis arrivée chez la cliente, la cliente était en réunion avec son patron. J'ai attendu 10 minutes et j'ai pensé : « Ce n'est pas juste, elle a besoin de sortir tout de suite. Je n'ai pas le temps d'attendre ! » J'ai commencé à émettre la pensée droite. Mon cœur était un peu instable. J'ai alors pensé que les versets de la rectification de Fa que le Maître nous a enseigné ont le pouvoir puissant de Fa. Ils ont assurément du pouvoir ! Mes pensées droites se sont instantanément renforcées. Après une minute, la porte s'est ouverte. Ma cliente est celle qui a ouvert la porte et la première chose qu'elle m'a dit : « Hé, Janice, comment allez-vous ? » J'étais vraiment excitée et j'ai dit : « Bien ! Bien ! » J'étais arrivée à faire ce que je devais faire, alors bien sûr, j'allais bien!

Après une réunion en douceur avec la cliente, j'étais de retour sur la route. J'ai remarqué qu'une voiture me talonnait, me rendant très mal à l'aise. J'ai ensuite émis la pensée droite : « La Loi rectifie le cosmos, le mal est complètement éliminé Ne me suivez pas ! » Après quelques secondes, j'ai regardé dans mon rétroviseur et j'ai vu que la voiture derrière moi coupait tout à coup les quatre voies de circulation et commençait à rouler sur la voie des transports en commun. J'étais très contente ! Ce jour-là, je me suis de nouveau éveillée au Fa. Une fois de plus j'avais réussi ce que je devais faire et j'ai senti que j'étais si chanceuse !

5. Persister à sauvegarder le Fa, devenir une gardienne du nouvel univers

Récemment, j'ai découvert quelque chose qui m'a permis de comprendre en profondeur un certain principe.

Comme j'ai déjà étudié le design, il m'arrive de concevoir des publicités moi-même. Une de mes clientes a eu des problèmes de courriel et elle ne pouvait pas recevoir de messages. Je n'avais aucun moyen de lui envoyer de la publicité pour qu'elle la revise et j'ai dû apporter mon iPad afin qu'elle puisse la voir. Après quelques temps, je sentais que c'était gênant. La cliente était très gentille et elle a dit : « Janice, je pense que c'est assez bon, pas besoin de s'inquiéter. »

Le jour où le journal devait être imprimé, j'ai ajouté une phrase à cette publicité. J'ai pensé : « Ah, c'est assez bien fait, pas mal. Quoi qu'il en soit, la cliente ne peut pas recevoir des courriels, je n'ai donc pas besoin de le lui envoyer. Juste l'imprimer. » Un peu après 7 heures j'ai accidentellement composé le numéro de téléphone de ma cliente alors que je conduisais. Alors je lui ai dit que j'avais ajouté une phrase supplémentaire à la publicité. Je lui ai alors dit fièrement : « En ajoutant ce petit plus, l'effet de votre annonce sera certainement encore mieux ! » Qui aurait pu dire qu'une fois que la cliente avait entendu cela, elle répondrait tout de suite : « Non! Cette phrase supplémentaire doit être supprimée, elle ne peut absolument pas être publiée ! Elle ne peut absolument pas être publiée ! » Quand j'ai entendu cela, j'ai été abasourdie. Il était déjà 7 heures. Je ne pouvais qu'appeler le pratiquant responsable de la mise en page et lui demander de supprimer cette phrase supplémentaire. Mais la pratiquante qui a répondu a dit qu'elle n'avait pas le logiciel pour le modifier. J'ai pris la mauvaise sortie de l'autoroute et j'ai fini par me perdre dans un petit quartier. Je tournais à gauche et à droite, alors que je disais à la pratiquante : « Peux-tu me donner une heure ? Ou 30 minutes ? » C'est parce que je voulais rentrer à la maison pour modifier la publicité moi-même et lui renvoyer la nouvelle. La pratiquante a dit : « Je ne peux pas te donner plus de temps. Si nous décidons que la publicité ne peut pas être publiée, alors nous allons l'enlever ! »

Je savais que de prendre la décision moi-même d'ajouter cette phrase supplémentaire était incorrect, mais je n'avais pas compris exactement pourquoi c'était incorrect. Après avoir raccroché, j'ai dit au Maître : « Maître, j'ai fait une erreur. Je sais que je me trompe. Je ne referrai pas une telle chose. » Après avoir réfléchi, j'ai trouvé la bonne route et j'ai quitté le petit quartier. Cependant, j'ai été une fois de plus perdue dans les rues principales. J'ai pensé : « Où est-ce exactement que je me trompe ? » Comme je commençais à me sentir vraiment inquiète, j'ai soudainement pensé le fait que essaie de prendre en mains les choses n'étaient pas un problème mineur ! Ce sont les forces anciennes qui sont présomptueuses et qui pensent qu'elles peuvent manipuler négligemment ce que le Maître a arrangé dans la rectification de Fa. Et ainsi elles ont pris toutes sortes de dispositions à tous les niveaux au sein de la rectification de Fa. Elles pensent à tort qu'elles peuvent simplement manipuler ce que le Maître a prévu de réaliser pour elles-mêmes, devenant ainsi un obstacle énorme à la rectification de Fa du Maître. En outre, j'ai compris que derrière cette présomption est cachée de l'égoïsme. C'est le trait caractéristique de la vie de l'ancien univers, et il est la cause numéro un qui apporte les conditions de production - stagnation - dégénérescence - élimination. Dans le nouvel univers il n'y a rien de tout cela. Si l'on veut devenir un être nouveau dans l'univers, « l'égoïsme » doit être cultivé tout de suite !

J'y avais pensé avant quand j'avais voulu contourner une règle qui avait été mise en avant par l'Association de Dafa. J'en ai finalement pris conscience aujourd'hui. Comme il s'agit d'une règle qui a déjà été fixée, en tant que disciple de Dafa, je devrais la suivre inconditionnellement et coopérer, et c'est comme ça qu'un disciple de Dafa doit être. Sinon, aujourd'hui, j'aurais de nombreuses raisons pour soulever d'autres exigences, et demain j'aurais d'autres excuses pour ignorer les règles établies par l'Association. Vais-je être en mesure d'atteidnre la plénitude avec cette mentalité de profiter d'une lacune ? Non, je ne peux pas profiter de toutes les failles de Fa si je dois devenir une vie dans le nouvel univers ! Sinon, comment puis-je devenir une gardienne dans le nouvel univers !

Le Maître a dit :

« Parce que vous cultivez et pratiquez la Grande Loi, tout doit être le plus grandiose, le plus pur, tout ce que nous faisons ne consiste pas seulement en votre Xiulian personnel, il faut aussi envisager la Loi, et il faut aussi envisager les vies nouvelles de l'avenir, en même temps, il faut aussi envisager les formes des vies de l'avenir. Car vous êtes en train de jeter les bases pour elles, c'est pourquoi notre chemin doit s’engager de manière droite. Ce que vous faites aujourd'hui, les gens dans l'avenir pourront dire que, les disciples de Dafa ont fait ainsi à l'époque, alors il paraît que beaucoup de choses sont primordiales. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi en Floride aux États-Unis »)

Une fois que c'est finalement devenu clair sur où je me suis trompée, j'ai trouvé mon chemin sur l'autoroute.

Pendant que je conduisais, je pleurais. Afin de m'éveiller sur ce principe, le Maître a fait de nombreux arrangements.

Le Maître a dit :

« Si vous voulez sauver les gens de ce monde et les réveiller, leur apporter le salut, vous devez aussi vous réveiller vous-mêmes et vous éveiller. Vous faites beaucoup de choses et vous oubliez votre propre xiulian, ça ne va pas comme ça. 'Vous êtes des pratiquants.' Cette phrase ne parle pas de votre passé, de ce que vous étiez auparavant ou bien de votre comportement, cette phrase désigne votre nature essentielle, le sens de votre vie, la responsabilité que vous endossez, votre mission historique, c'est cela un véritable disciple de Dafa. » (« Qu'est-ce qu'un disciple de Dafa »)

Depuis que j'ai obtenu le Fa à 18 ans, ma vie a été aménagée pour la pratique. Il n'y a pas de coïncidences, et le chemin a été méticuleusement arrangé par le Maître afin que je puisse atteindre la plénitude ! Ces vies qui obtiennent Dafa sont les plus chanceuses. Devenir l'un des disciples du Maître est quelque chose qui fait l'envie des vies dans tout l'univers !

Traduit de l'anglais au Canada