(Minghui.org) David Matas, avocat des droits de l’homme de renommée internationale, a assisté à une séance de dédicaces et une conférence de presse pour le nouveau livre : State Organs: Transplant Abuse in China (Organes prélevés par l’État : Abus de transplantation en Chine) dans la Chambre du Parlement de la Nouvelle-Galles du Sud (NSW) en Australie le 13 novembre 2012. Le livre, édité par David Matas et Torsten Trey, expose l'atrocité des prélèvements d’organes sur les prisonniers de conscience par le Parti communiste chinois (PCC).
David Matas signe le livre State Organs: Transplant Abuse in China
Le député Jamie Parker
Le député des Verts Jamie Parker a organisé la conférence. Il a dit que la portée de cette conférence n'était pas seulement pour la NSW mais pour le monde entier. Il a présenté le livre State Organs et a dit que quand un certain nombre de membres de la NSW auront signé pour soutenir un débat public sur la question, un forum se tiendra sur le thème des prélèvements d'organes.
M. Matas a fait des recherches approfondies sur l'Holocauste juif. Il a dit que les prélèvements d'organes par le PCC sur des personnes vivantes étaient un génocide. MM. Matas et David Kilgour, ancien secrétaire d'état canadien pour la région Asie-Pacifique et co-auteur du livre Bloody Harvest, ont mené des enquêtes approfondies sur les allégations de prélèvements d'organes par le PCC sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant. Ils ont recueilli 62 éléments de preuve étayant les allégations que le PCC est engagé dans le prélèvement des organes de pratiquants de Falun Gong emprisonnés et d'autres prisonniers de conscience. Depuis la réalisation de l'enquête, MM Matas et Kilgour se sont rendus dans plus de quatre-vingt villes et plus de cinquante pays pour éveiller les consciences sur ces atrocités.
M. Matas a déclaré que M. Kilgour et lui ont collecté une grande variété de preuves. Par exemple, des enquêteurs indépendants ont appelé des hôpitaux pour se renseigner au sujet des transplantations d’organes et demander spécifiquement des organes de pratiquants de Falun Gong en bonne santé. Des pratiquants du Falun Gong et des non pratiquants qui sont emprisonnés en Chine ont été interviewés. Les interviews ont révélé que les pratiquants de Falun Gong ont subi des examens physiques approfondis et systématiques. Ces examens ne sont clairement pas réalisés pour des raisons de santé, puisque les pratiquants de Falun Gong sont horriblement torturés dans les prisons chinoises. M. Matas a déclaré : « La Chine a le plus grand nombre de transplantations d'organes dans le monde après les États-Unis mais ils n'ont pas de système de dons. Alors, d’où viennent les organes ? Initialement, le PCC a dit qu'ils venaient de dons. Puis ils ont changé pour dire qu'ils venaient de prisonniers condamnés à mort. Mais le volume des greffes était si astronomique que cette affirmation n’a pu être validée. ?
State Organs est un recueil d’articles d'autorités et de médecins de renommée internationale dans le domaine de la transplantation d'organes.
Le Professeur Maria Fiatarone Singh, professeur des Sciences des exercices et du sport à l'Université de Sydney qui a collaboré à l'ouvrage, a fait une présentation lors de la conférence. Elle a déclaré que quelle que soit l'urgence de santé du receveur, les prélèvement d'organes sur des prisonniers vivants sont « injustifiés et contre tout ce qui nous rend humains. »
Professeur Maria Fiatarone Singh, professeur des Sciences des exercices et du sport à l’Université de Sydney
Le Professeur Fiatarone Singh a déclaré : « J’ai pris conscience pour la première fois des prélèvements d’organes forcés en 2007 lors d’une réunion autour d’un petit déjeuner organisé par la Transplant Society of Australia and New Zealand où David Matas a pris la parole. En tant que médecin, mon serment d’Hippocrate est « ne nuis pas. » Il est évident que tuer quelqu'un afin de vendre ses organes pour des transplantations... C'est une violation du droit humain le plus fondamental, le droit à la vie elle-même.
« C'est un crime qui n'est pas limité aux dirigeants du PCC qui l’ont imaginé. La culpabilité revient à beaucoup plus de gens, les médecins qui donnent les injections létales aux victimes, les compagnies pharmaceutiques qui font de la recherche clinique et fournissent les médicaments antirejet, les éditeurs de revues qui publient les données des essais cliniques, les infirmières qui prennent part à l'opération de prélèvements d’organes, les agents de voyages qui réservent les vols pour les touristes de transplantation, les médecins qui ne dissuadent pas les patients de se rendre en Chine pour une opération de transplantation ou ne condamnent pas ces pratiques qui ont lieu en Chine, les ministres et les députés qui ne lèvent pas la voix pour faire objection même si cette objection contrarie le gigantesque partenaire commercial au nord.
« Quand j'ai parlé à mes collègues médecins des prélèvements d'organes, la plupart d'entre eux n'en avaient jamais entendu parler et en fait beaucoup n'y ont pas cru. Tous se sont sentis impuissants à faire quoi que ce soit pour initier un changement.
« Au moment de l'holocauste, On aurait pu agir de différentes manières en amont. Maintenant, à l'âge de l'Internet, des médias sociaux etc., il est possible de mobiliser des millions de personnes en quelques jours et d'initier un changement. Nous n'avons aucune excuse pour nous taire face à ce qui se passe en Chine.
« Posez la question à un enfant de cinq ans il vous dira que c’est mal de tuer quelqu’un, de voler ses organes et les vendre, quel que soit le pays ou la culture à travers le monde. »
Gareth McCray présentateur du programme du Petit déjeuner de Radio Macquarie
Au cours de la session des questions/réponses, M. Gareth McCray, présentateur du programme du Petit déjeuner de Radio Macquarie, a déclaré qu’il fallait une solution internationale. Il a dit que rester assis là et ne rien faire reviendrait à amplifier le crime. Il a encouragé les gens à se lever et à montrer leur inquiétude. Il a ajouté que la collecte de signatures pour soutenir un débat à la NSW serait un premier pas.
Le député Jamie Parker a constaté qu’un grand nombre de députés ont assisté à la conférence de presse et ont entendu parler du problème de prélèvement d’organes en Chine. Il a conclu la réunion par un appel à l’action : « Cette atrocité doit cesser. »
Traduit de l'anglais en Europe