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Fahui de Minghui | J'ai eu la chance d'obtenir Dafa quand j'étais désespérée

8 décembre 2012 |   Écrit par une disciple de Falun Dafa de la province du Hubei en Chine

(Minghui.org) Le 25 avril, la police a annoncé qu'il n'était plus permis à quiconque de pratiquer le Falun Gong. Une autre pratiquante m'a dit : « Le gouvernement ne nous permet pas de pratiquer, alors oublions cela. Ne soyez pas si préoccupée. » J'ai répondu : « Pourquoi écoutez-vous le gouvernement ? » Elle a dit que le gouvernement avait plus de pouvoir que nous. J'ai dit : « Auparavant, j'enviais votre vitesse de lecture. Ne lisiez-vous pas tous les jours ? Comment se fait-il que ce ne soit toujours pas clair pour vous quant à qui est le plus fort. Dafa est le Fa de l'univers. Comment une nation peut-elle se comparer à Dafa ? Je veux encore pratiquer. »

J'ai traversé plusieurs évènements malchanceux dans ma vie. Je me suis presque noyée à l'âge de 10 ans et j'ai été inconsciente pendant toute la journée avant de reprendre connaissance. Mon père est décédé lorsque j'avais 20 ans. Je suis tombée en bas du compartiment à bagage sur le toit d'un autobus quand j'avais 31 ans ; j'ai perdu connaissance pendant toute une journée et j'ai souffert de douleur chronique en raison de la dislocation d'une vertèbre. J'avais de nombreuses maladies : de la cataracte (je pouvais seulement voir des ombres), une tumeur à croissance lente à l'intérieur de mon nez qu'on ne pouvait pas toucher (je ne pouvais même pas me laver le visage), de la neurasthénie et j'avais mal chaque fois que je tournais la tête. Je pouvais seulement bien entendre. Une fois, je suis restée au lit pendant une demi-année. Je pensais que la mort serait meilleure que ce que je devais endurer.

À cause de ma mauvaise santé, j'ai essayé toutes sortes de qigong. Je suis même allée dans un temple pour me convertir au bouddhisme. Mon mari est venu avec moi. J'ai fait la promesse devant une statue de Bodhisattva que je brûlerais de l'encens et que je prierais pour elle à jamais, sinon ma famille entière mourrait d'une mort atroce. Nous avons arrangé une petite salle de prière chez nous et nous avons mis une statue de Bodhisattva à l'intérieur. Un jour, je ne pouvais pas me relever après m'être agenouillée et avoir chanté des prières dans ma salle de prière. J'ai attendu que mon mari revienne à la maison et qu'il m'aide à me relever. Mon mari a dû me transporter jusqu'à mon lit. J'ai finalement pu me lever après être restée couchée pendant un bon moment.

Une amie médecin m'a fait découvrir le Falun Gong. Nous avions essayé plusieurs sortes de qigong ensemble. Un jour en 1997, elle m'a dit qu'elle avait trouvé un très bon qigong, nommé Falun Gong, et qu'il était enseigné par un vrai maître. Elle m'a demandé de le pratiquer avec elle. J'avais des doutes, mais elle a insisté. Je lui ai dit que j'avais peur que ce qigong ne soit inutile, comme tous les autres que j'avais essayés. Cependant, elle n'a pas abandonné et elle m'a demandé d'aller au point de pratique. J'y suis allée. J'avais seulement terminé deux années d'école et je n'avais pas lu de livre depuis 40 ans ; je connaissais très peu d'idéogrammes chinois. Mon amie m'a lu le Zhuan Falun. Je n'ai pas beaucoup compris à ce moment-là, mais j'étais incapable de parler et je ne pouvais m'empêcher de pleurer pendant que j'écoutais. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. Était-ce parce que le contenu du livre me touchait à ce point ? J'ai demandé à mon amie si je pouvais avoir le livre et elle me l'a donné.

Nous sommes allées à un point de pratique situé dans une ferme de rizière de notre village. J'étais incapable de m'y rendre en marchant au début, en raison de la faiblesse de mon dos. Je prenais un sac en tissu avec moi. Je faisais quelques pas, puis je m'agenouillais sur le sac pour me reposer tout au long du chemin. Quand je faisais le deuxième exercice « porter le Falun debout », je devais m'agenouiller et me reposer entre chaque position. Je transpirais en raison de ma douleur au dos. Cependant, je sentais que mon dos se rétablissait, tandis que je continuais de faire les exercices.

Deux semaines plus tard, j'ai lu que « cultiver et pratiquer exige de s'engager dans une seule voie » dans le Zhuan Falun. J'ai immédiatement apporté la statue de Bodhisattva dans la cour arrière et je l'ai cassée. J'ai également brûlé d'autres livres de qigong afin de nettoyer complètement mon environnement. Un secrétaire de la mairie a vu ce que je faisais et il a dit : « Vous avez vraiment du cran. N'avez-vous pas peur ? » J'ai répondu : « Non, ce sont toutes de mauvaises choses. Je pratique le vrai Dafa maintenant. »

Mon mari a commencé à noter des changements en moi. Je n'arrivais habituellement pas à me tenir longtemps debout et je ne pouvais pas me pencher, mais maintenant je n'avais aucun problème à faire ces choses. J'ai également cessé de fumer. Il était curieux de savoir quelle sorte de qigong avait autant de pouvoir. Auparavant, il avait caché ma copie du Zhuan Falun, alors il était légèrement embarrassé de maintenant vouloir le lire. Alors il a appris le Falun Gong en secret. Il lisait le Zhuan Falun quand je cuisinais. Je l'ai laissé lire mon livre du moment qu'il a cessé de se cacher. Il a commencé à pratiquer la même année que moi. Il fumait toujours à ce moment-là, mais il trouvait que les cigarettes n'avaient aucun goût. Il pensait que les cigarettes étaient de piètre qualité et il a changé pour des marques plus onéreuses, mais elles n'avaient toujours aucun goût. Finalement, il a réalisé que le Maître l'aidait à cesser de fumer. Il a cessé à la fois de fumer et de boire.

Une des pratiquantes avec qui j'étudiais était enseignante. Elle mentionnait souvent qu'elle avait à nouveau terminé la lecture du Zhuan Falun. Je l'enviais et j'étais également inquiète. Je pensais : « Je fais seulement les exercices, mais je n'étudie pas le Fa. Comment vais-je cultiver ? Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour terminer la lecture du livre. Que dois-je faire ? Je n'arrive même pas à lire. Maître, comment vais-je cultiver ? » J'ai pleuré et je me suis finalement endormie. Dans mon rêve, j'étais assise dans la position du lotus (j'étais incapable de m'asseoir dans la position du lotus à ce moment-là) et dans mes mains se trouvait le Zhuan Falun. J'ai lu et j'ai rapidement mémorisé Lunyu. Je me suis réveillée très excitée. À partir de ce moment, lire le Fa est devenu plus facile ; il y avait seulement quelques idéogrammes que je ne connaissais pas. Plus tard, j'ai compris que le Maître m'aidait.

Un jour, mon mari m'a demandé : « Combien de temps arrives-tu à t'asseoir dans la position du lotus quand tu fais la méditation assise chaque jour ? » J'ai répondu que mes jambes devenaient engourdies, donc j'arrivais seulement à rester assise pendant moins de 20 minutes. Il a alors dit qu'il était meilleur que moi, car il pouvait s'asseoir pendant une demi-heure. Au début de la cultivation, il ne se joignait pas aux groupes d'étude ni n'interagissait avec les autres pratiquants. Plus tard, le Maître a publié un enseignement disant que nous devons étudier le Fa ensemble. Mon mari m'a dit qu'il ne pouvait plus étudier le Fa à la maison tout seul. Il a donc nettoyé un local vide à son lieu de travail, a mis des matelas et des coussins sur le sol et a invité d'autres pratiquants à venir étudier le Fa ensemble. Tous les pratiquants de notre village se sont rassemblés.

Ne pas reconnaître la perversité, aller à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong

En avril 1999, le gouvernement local a soudainement annoncé que les livres de Dafa devaient être rendus. J'étais très réticente, mais j'ai tout de même remis deux livres pour lesquels j'avais des copies en double. Le 25 avril, la police a annoncé qu'il n'était plus permis à quiconque de pratiquer le Falun Gong. Une autre pratiquante m'a dit : « Le gouvernement ne nous permet pas de pratiquer, alors oublions cela. Ne sois pas si préoccupée. » J'ai répondu : « Pourquoi écoutes-tu le gouvernement ? » Elle a dit que le gouvernement avait plus de pouvoir que nous. J'ai dit : « Auparavant, j'enviais ta vitesse de lecture. Ne lisais-tu pas tous les jours ? Comment se fait-il que ce ne soit toujours pas clair pour toi quant à qui est le plus fort. Dafa est le Fa de l'univers. Comment une nation peut-elle se comparer à Dafa ? Je veux encore pratiquer. »

Quelques jours plus tard, nous avons entendu dire que des pratiquants étaient allés à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong. J'ai dit : « Nous faisons tous partie de l'univers. Nous avons tous bénéficié de Dafa. Ils sont allés, pourquoi ne pourrais-je pas y aller ? » Mon mari a dit : « Tu as raison. Tu ne sais pas comment t'y rendre, alors je vais y aller avec toi. » Quand nous sommes arrivés à Pékin, nous ne connaissions personne là-bas et nous ne savions pas quoi faire, alors nous nous sommes promenés sur la place Tiananmen jusqu'au lendemain matin et ensuite nous sommes rentrés chez nous.

Le 20 juillet 1999, nous avons à nouveau entendu parler d'un appel pour le Falun Gong. Nous avons planifié de nous rendre au gouvernement provincial. Nous avons voyagé toute la nuit, mais lorsque nous sommes arrivés à la capitale provinciale, notre voiture a été arrêtée par un policier avant que nous puissions nous rendre à l'agence gouvernementale. Un autre pratiquant et moi avons aidé tout le monde à s'en tirer impunément. Nous avons finalement passé une nuit au poste de police. Plus tard, le PCC (Parti communiste chinois) a fabriqué de fausses accusations sur le Falun Gong. Alors plusieurs pratiquants et moi sommes retournés à Pékin. J'ai été séparée du groupe à Pékin, mais j'ai rencontré un autre pratiquant de Wuxue de la province du Hubei. Il m'a donné les coordonnées d'un pratiquant de Pékin. Je l'ai trouvé et nous sommes allés au Bureau des appels ensemble.

Il était très difficile d'entrer dans le Bureau des appels et j'ai été séparée de l'autre pratiquant. Je suis entrée et j'ai pris un formulaire. Je devais écrire la raison de l'appel sur le formulaire. Un homme a offert de m'aider à le remplir contre paiement. Je lui ai dit d'écrire : « Falun Dafa est bon. Notre Maître est innocent. » Il a dit que nous serions tués si nous écrivions cela. J'ai répondu : « Ça va, c'est moi qui vais me faire couper la tête, pas vous. » Il a pointé en direction d'un homme se tenant près de là et il a dit : « Laissez-le vous aider à remplir le formulaire. » Je suis allée vers cet homme et j'ai découvert que c'était un policier en civil. Il m'a emmenée dans une pièce où beaucoup d'autres pratiquants étaient détenus. Des policiers les giflaient au visage et éparpillaient leurs effets personnels sur le plancher. Six pratiquants ont été giflés. J'étais la seule à ne pas s'être fait frapper.

Plus tard, nous avons été emmenés dans un centre de détention. Je me suis assise dans la position du lotus aussitôt que je suis arrivée dans la cellule et je n'ai parlé à personne. Le chef des détenus a dit : « Déplie tes jambes ! » Je l'ai ignoré. Il a ensuite dit : « Apporte la vaisselle ! ». Je n'ai pas compris ce qu'il voulait dire, mais une autre personne a commencé à me frapper la tête avec la semelle d'un soulier. Je n'ai pas ouvert les yeux ni fait un seul mouvement. J'ai récité dans mon cœur « Cultiver fermement Dafa, le cœur inébranlable » (« Voir la vraie nature » de Hong Yin Volume II »). Le chef des détenus a alors demandé à la personne qui me frappait d'arrêter. Il a dit à une femme âgée : « Regarde-la, elle est une vraie pratiquante de Falun Gong. Tu nous as dit que nous frappions la mauvaise personne et que tu ne pratiquais plus le Falun Gong après que nous t'ayons frappée simplement à quelques reprises. » Auparavant, j'avais un problème neurologique au cerveau, mais après avoir été frappée, je n'ai plus jamais eu de symptômes. J'avais passé ce test.

Après quelques jours au centre de détention, ceux qui avaient donné leur nom et adresse au poste de police sont tous retournés chez eux. Il ne restait que quelques-uns d'entre nous. La personne en charge nous a dit de donner nos noms et notre adresse. J'ai utilisé le nom de mon fils et les agents du poste de police local m'ont ramenée à la maison. J'ai été détenue pendant deux semaines au poste de police local.

Quelques jours après avoir été libérée, l'enseignement du Maître « Aller vers la plénitude parfaite » a été publié. D'autres pratiquants et moi avons partagé nos réflexions et avons décidé que dix d'entre nous allions à nouveau nous rendre à Pékin. Nous avons trouvé un moyen de transport et avons planifié de quitter à 3 h le lendemain matin. Cependant, les détails de notre plan ont été divulgués et neuf des pratiquants ont été arrêtés. Chaque personne a été immédiatement arrêtée à la sortie de son domicile. J'étais la seule qui n'ait pas été arrêtée et je suis arrivée à la capitale provinciale sans problème. J'ai pris le train de 7 h et je suis arrivée à Pékin. Là-bas, j'ai rencontré des pratiquants de Shijiazhuang, et nous avons partagé nos compréhensions. Un policier en civil est venu vers nous et, tout en prétendant être un pratiquant, nous a demandé ce que nous planifiions de faire : « Poser une banderole ou crier Falun Dafa est bon !” » Nous n'avions pas réalisé qu'il nous avait trompé jusqu'à ce qu'il nous entraîne vers sa voiture de police.

Quand nous sommes arrivés au poste de police, j'étais la première à entrer. Un policier tenant une matraque électrique a marché vers moi. Je ne savais pas à quoi ressemblait une matraque électrique à cette époque, alors je me demandais ce qu'était cette chose qui émettait des étincelles. Je portais un chandail à manche courte et le policier m'a donné une décharge électrique sur mon bras nu. Je n'ai pas eu le temps de réagir au début, mais quand il a tenté de me donner une deuxième décharge électrique, je l'ai empêché et j'ai dit : « Êtes-vous tombé sur la tête ?! Qu'est-ce que vous faites ? » Il a répondu : « Ne respectez-vous pas Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? » J'ai dit : « Oui, je respecte Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et vous voulez me battre et me donner des décharges avec une matraque électrique ? Êtes-vous incapable de distinguer le bien du mal ? Quelle est la bonne façon d'agir ? » Il était à court de mots, il a déposé la matraque et a quitté la pièce. J'ai également quitté la pièce. Les autres pratiquants arrêtés ont été entraînés à l'intérieur les uns après les autres ; ils ont tous été sévèrement battus.

Ce n'est que plus tard que j'ai réalisé qu'empêcher ce policier ce jour-là venait de ma pensée droite. Je suis restée ferme et il a cédé. J'ai été détenue au poste de police pendant plusieurs jours, puis le patron de mon mari a envoyé des gens pour m'emmener au centre de détention local. Cependant, le centre de détention local était plein, alors j'ai été emmenée dans un autre centre de détention.

Une lettre disant que j'étais condamnée à une année de camp de travail est arrivée au centre de détention. La personne en charge m'a demandé si je voulais retourner chez moi. J'ai dit : « Bien sûr que je veux retourner chez moi. Je n'ai enfreint aucune loi. Pourquoi devrais-je rester ici ? » Il a dit que je devais coopérer ; je devais faire comme eux et maudire Dafa et le Maître. J'ai répondu : « Je ne sais même pas comment maudire les gens et vous me demandez de maudire mon Maître ? » Il n'a rien dit et il est simplement parti. Quelques jours plus tard, mon mari a été appelé et j'ai eu la permission de retourner chez moi. Plus tard, j'ai pensé que ce devait être le résultat de ma pensée droite.

La deuxième fois que j'ai été condamnée au camp de travail, c'était après avoir été arrêtée dans la rue. Deux autres pratiquants et moi retournions chez nous après un partage. Pendant la nuit, la police nous a arrêtés et planifiait de nous emmener dans un centre de détention. J'ai résisté, criant que nous n'avions rien fait de mal et qu'ils n'avaient aucun droit de nous arrêter. Trois jeunes policiers ont tenté de me traîner dans une voiture de police, mais je n'ai pas cédé. Je criais très fort. Ils ont dit : « Ne criez pas si fort. » J'ai ajouté : « Avez-vous peur ? Nous n'avons rien fait de mal. Pourquoi nous arrêtez-vous ? Vous enfreignez la loi et vous commettez un crime. Il y a beaucoup de mauvaises personnes là-dehors et vous ne les arrêtez pas. Je n'ai rien fait de mal, pourquoi m'arrêtez-vous ? » Ils m'ont persuadée en me disant de tenir compagnie à l'autre pratiquant au centre de détention pendant un mois et que je pourrais retourner chez moi après cela.

Après un mois, la pratiquante à qui j'étais supposée tenir compagnie est retournée chez elle, mais je n'ai pas été libérée. Un détenu m'a dit que je n'avais pas été libérée parce que j'étais condamnée à un an de camp de travail. J'ai dit que c'était impossible et que j'allais retourner chez moi immédiatement. Peu de temps après, une personne responsable m'a trouvée et m'a informée que quelqu'un allait venir me voir et que je devais l'ignorer. Je savais que le Maître utilisait la bouche de cette personne pour me donner des indications. Lorsque l'enquêteur est venu pour rapporter ma « confession », je ne l'ai pas regardé et je n'ai pas dit un seul mot. La feuille est restée vide après plusieurs heures. J'ai été libérée après trois mois.

Chaque fois que je revenais de Pékin, notre foyer était sans le sou. Des compagnons de pratique nous apportaient du riz et des provisions. J'ai ensuite réouvert ma petite entreprise au marché aux puces. J'étudiais le Fa et je faisais les exercices pendant que je surveillais mon stand.

Harmonisé avec compassion, ma famille apprend la vérité et reçoit des bénédictions

Nous sommes une famille de quatre personnes, avec un fils et une fille. Pendant que j'étais au centre de détention, non seulement mon fils ne m'a pas rendu visite, mais lui et sa femme sont partis en vacances à Hong Kong. Après ma libération, mon fils m'a blâmé : « Il faut justement que tu fasses les choses que le gouvernement interdit de faire. Qu'est-ce qui ne va pas avec toi ? » Son attitude envers moi était très mauvaise. J'ai dit : « Je suis ta mère. Tu devrais faire attention à ton attitude. » Il a répondu : « Tu es ma mère, et alors ? Ne puis-je pas t'indiquer tes fautes ? » J'ai ajouté : « Je n'ai rien fait de mal. Je suis une bonne personne qui respecte Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Tu voulais étudier la médecine pour pouvoir me guérir. T'ai-je demandé un seul sou pour ta médecine ? Je suis allée en prison pour mes croyances. Qu'ai-je fait de mal ? En plus tu as une éducation universitaire, n'arrives-tu pas à distinguer le bien du mal ? » Il n'a rien dit en retour.

Mon fils et ma belle-fille n'avaient pas d'enfant. Ils ont dépensé beaucoup d'argent pour tenter de concevoir un enfant, mais ils n'avaient toujours pas de succès. J'ai expliqué à mon fils : « Mon fils, je ne voulais pas te dire cela, mais il serait irresponsable de ma part de ne pas t'en parler. Tu ne fais pas la bonne chose. Je pratique Dafa et toutes mes maladies ont été guéries. Quand j'étais en prison, non seulement tu n'es pas venu me voir, mais tu es allé en vacances. Cela ne concerne pas le fait de venir me voir ou pas ; cela concerne ton caractère moral. Même si tu es allé à l'université, l'université ne t'enseigne pas les principes de la vie. Si tu crois en moi et que tu es en accord avec Dafa, un miracle va arriver. Tu n'as pas besoin de dépenser d'argent. Où fais-je faux ? J'ai bénéficié de Dafa et ce dernier est maintenant accusé injustement. Si je me cache chez moi, où serait passée ma moralité ? » Mon fils m'a écoutée en silence. Quand j'ai terminé, il a soudainement sorti mille yuans et a dit : « Maman, je me suis trompé, je n'avais pas vu cela au départ. Cet argent est pour le Maître, Dafa et ma mère. » J'étais très contente. Mon fils a finalement compris. Rapidement, lui et sa femme attendaient un enfant. Après la sortie des Neuf commentaires sur le Parti communiste, il a rapidement démissionné du PCC et a persuadé ma belle-fille de démissionner aussi.

À la fête du Maître l'année dernière, mon fils et ses amis se sont rassemblés. J'étais déjà au lit lorsqu'il m'a appelée après 22 heures. Il a dit qu'il allait bientôt venir à la maison et il m'a demandé d'allumer les lumières dehors. Peu de temps après, j'ai entendu plusieurs voix appelant : « Maman, je suis arrivé à la maison. » Il y avait des amis d'enfance de mon fils et ils étaient tous à demi-ivre. Je les ai invités à entrer, mais mon fils a dit qu'ils n'allaient pas entrer et qu'ils allaient bientôt partir. Il a alors dit à ses amis : « Vous avez tous rejoint le PCC, c'est bien cela ? Donnez votre nom à ma mère et démissionnez du Parti. » Ils ont tous dit qu'ils avaient rejoint le Parti et qu'ils voulaient démissionner. Mon fils avait fait ce voyage spécialement pour que ses amis démissionnent du PCC.

Mon beau-fils n'était pas d'accord avec Dafa au début. Je lui ai dit de réciter « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » Mais il a dit qu'il ne le ferait pas. J'ai émis la pensée droite pour lui et j'ai clarifié la vérité à son esprit originel principal. Plus tard, lorsqu'il est venu chez moi, il a senti que je prenais soin de lui de toutes les façons possibles et il a été touché. Non seulement il a démissionné du PCC, mais il a également demandé à avoir de nombreuses amulettes porte-bonheur de Dafa (1) pour les remettre à ses parents et à ses proches. Plus tard, les parents de mon beau-fils sont venus le voir en raison de problèmes de santé. Mon fils a dit que je pourrais les aider mieux que lui. Il a conduit le couple âgé jusque chez moi. Le père de mon beau-fils est enseignant et sa mère est la chef du parti d'une brigade de production ; tous les deux avaient rejoint le PCC il y a longtemps. Je les ai laissés lire les documents de clarification de la vérité et leur ai parlé de démissionner du PCC. Tous les deux ont immédiatement démissionné.

Bien faire les trois choses, sauver les villageois avec dignité

Les foyers dans un rayon de plusieurs kilomètres autour de chez moi ont tous reçu des dépliants de clarification de la vérité et ont tous entendu la vérité sur le Falun Gong. Mon mari m'a emmenée sur sa motocyclette, et nous avons émis la pensée droite avant de partir. Je parlais à une famille à la fois et mon mari donnait des dépliants.

Au début, nous avions très peu de documents de lecture à remettre. Je déchirais des feuilles de papier de calendriers et j'écrivais : « Falun Dafa est bon ! » au verso. Mon mari a acheté du ruban adhésif et nous les avons affichées dans les rues. Une nuit, je suis sortie pour poser des affiches toute seule et je n'avais pas emporté de lampe de poche. Je regardais en direction des poteaux électriques afin de trouver mon chemin et je n'ai pas vu le grand fossé devant moi. J'ai marché dans le fossé et je me suis tordu la cheville, puis j'ai senti mon pied se fracturer ; je pouvais sentir les os dépasser. Il y avait un élevage de poules dans les environs, alors j'ai rampé jusqu'à la porte et j'ai supplié le propriétaire de me ramener chez moi sur son tricycle. Au départ, après avoir entendu que je pratiquais le Falun Gong, il avait peur de m'aider. Je lui ai dit que je faisais seulement de bonnes choses. Il m'a ensuite demandé pourquoi j'étais tombée pendant que je faisais de bonnes choses. J'ai dit : « Chaque personne a du karma. En plus, je ne faisais pas si bien à ce moment-là, alors je suis tombée. » Il m'a aidée à retourner chez moi le lendemain matin.

Après être arrivée chez moi, mes proches m'ont dit d'aller à l'hôpital, mais j'ai refusé fermement. Mon pied et ma jambe étaient bleus et noirs, et j'ai enveloppé mon pied dans un morceau de tissu. D'autres pratiquants sont venus me rendre visite et ont dit que ce serait un vrai miracle si je m'en remettais.

À travers cet incident, j'ai réalisé que, parce que j'étais occupée à poser des affiches chaque jour, je n'avais pas passé assez de temps à étudier le Fa. Le Maître m'offrait l'opportunité de rester à la maison et d'étudier le Fa. Je lisais le Fa jour et nuit. De nombreux livres étaient empilés près de moi et je les lisais les uns après les autres. Un pratiquant m'a conseillée d'aller à l'hôpital. J'ai dit que le Maître pouvait créer un univers en une seule pensée et que ma jambe n'était rien comparativement à cela, alors elle allait se rétablir très rapidement. J'ai écrit de nombreuses affiches de « Falun Dafa est bon » et j'ai demandé aux pratiquants de les poser. Certains pratiquants ont dit qu'ils pouvaient voir ma chambre briller quand ils entraient chez moi. En l'espace d'un mois, j'ai été capable de marcher. Les os de mon pied droit semblent plus épais que ceux de mon pied gauche, mais ils ne me dérangent pas quand je marche. La nouvelle de cet incident s'est propagée dans notre région et les gens ont dit que c'était un miracle.

Après que mon pied ait été guéri, je suis retournée poser des affiches. Je suis petite, alors les affiches que je posais pouvaient être facilement déchirées. J'ai trouvé une solution : j'utilisais un balai pour les poser plus haut. Plus tard, j'ai attaché un bâton pour allonger le balai, alors je pouvais poser les affiches encore plus haut et les gens ne pouvaient pas les déchirer.

Un jour, une compagne de pratique a rapporté plusieurs grandes banderoles de la ville, d'environ 2 mètres de long. Elle et moi avons tenté de trouver un endroit pour poser ces banderoles ; ça n'allait pas sur les poteaux électriques. J'ai suggéré de les mettre au deuxième étage de la gare routière. Pendant la nuit, nous nous sommes rendues là-bas, nous avons utilisé des rouleaux à peinture pour coller les banderoles sur le mur extérieur. Tout à coup, la police est arrivée et a entouré la bâtisse. Chaque policier avait une lampe de poche et ils regardaient partout. Nous n'avions nulle part pour nous cacher. J'ai émis la pensée droite : « Nous avons la protection du Maître ; vous ne pouvez pas nous voir. » Les lampes de poche nous ont éclairées, mais les policiers ne nous ont pas vues et sont partis. Alors que j'étais près de chez moi, un policier a soudainement commencé à me suivre. J'avais de nombreuses clés à mon porte-clés et dans le noir je n'arrivais pas à identifier la clé de la porte principale. J'ai pris une clé et elle m'a permis d'ouvrir la porte. Je suis entrée rapidement et j'ai barré la porte. J'ai émis la pensée droite : « Le Maître est ici, le Fa est ici, ne crains rien ! Laisse la perversité se faire éliminer ! » Le policier est resté dehors pendant un long moment, mais il n'a pas dit un seul mot et il est finalement parti. Les banderoles que nous avons posées sont demeurées à leur place. Plus tard, la bâtisse a été rénovée, mais on voit encore l'imprimé de nos banderoles sur le mur.

Plus tard, j'ai acheté de la peinture et, tout en me tenant sur la pointe des pieds, j'ai peint des mots de clarification de la vérité à plusieurs endroits très élevés. Une fois, un policier m'a demandé de me tenir sous les mots peints. Puis, il a dit : « Ces mots sont écrits trop haut ; ce n'était pas vous. » Un jour, j'ai vu quelqu'un recouvrir les écritures. J'ai utilisé de l'eau pour rincer l'aérosol couvrant les écritures et j'ai dit à la personne : « Les gens ont beaucoup de karma, alors ils tombent malade. Dire “Falun Dafa est bon” peut aider à faire disparaître les mauvaises choses sur le corps des gens et à éliminer les maladies et le karma. Si vous effacez une si bonne chose, ne faites-vous pas quelque chose de mal ? » Il était d'accord avec moi.

Mon petit-fils me voyait souvent écrire « Falun Dafa est bon », alors il a commencé à écrire « Falun Dafa est bon » sur les poteaux de téléphone. Quand un autre enfant a effacé ce qu'il venait tout juste d'écrire, mon petit-fils l'a chassé en l'appelant « monstre ». J'ai alors compris pourquoi personne ne se sent concerné lorsqu'un enfant écrit sur un poteau ; parce que les enfants sont purs. Les adultes ne sont plus purs, alors nous pouvons être facilement affectés par les interférences. Quand nous donnons des dépliants, les gens qui les prennent doivent également avoir quelques pensées pures. Si nous distribuons des dépliants avec des pensées pures et sans crainte, alors rien ne nous arrivera. Après cela, j'ai cessé de sortir la nuit et j'ai clarifié la vérité pendant la journée.

Il y a un arrêt d'autobus près de chez moi. J'ai emporté des dépliants avec moi et je prenais l'autobus chaque fois que l'autobus était prévu. J'ai dit aux gens : « Ne regardez pas ces choses [propagande du PCC] à la télévision ; elles sont là pour détruire les gens. J'ai les vraies bonnes choses ici. L'univers a un début et une fin. Les gens naissent et plus tard ils meurent. Vous aurez un bel avenir si vous lisez ce dépliant. » L'autobus était rempli pendant le Nouvel An chinois et je pouvais distribuer plusieurs centaines de dépliants chaque jour.

J'ai aidé mon petit-fils à démissionner des Jeunes Pionniers et il ne porte pas le foulard rouge. D'autres enfants de pratiquants ont également démissionné des Jeunes Pionniers. Plus tard, l'école a mis en place un règlement disant que les enfants ne portant pas le foulard rouge ne pouvaient pas aller en classe ni dans la cour de récréation. Un jour, un ami est venu me voir et m'a informée que mon petit-fils se tenait à l'extérieur de la salle de classe. Je m'y suis rendue immédiatement et j'ai vu plusieurs enfants se tenir à l'extérieur. J'ai trouvé l'élève de service. J'ai dit : « Mon enfant, tu ne peux pas porter ce foulard rouge ; il est rempli de sang. Il porte beaucoup de choses qui sont mauvaises pour toi ; ne le porte pas. Pourquoi es-tu obligé de le porter ? Auparavant, c'était seulement quelques élus qui le portaient, mais de nos jours chaque personne doit le porter. Réfléchis un peu, est-ce normal ? Le Parti communiste chinois est pervers ; il détruit les gens. » J'ai pris ces enfants à part et je leur ai dit à eux et à leurs camarades de classe de démissionner des Jeunes Pionniers. En peu de temps, 48 élèves ont démissionné des Jeunes Pionniers et deux enseignants ont démissionné du PCC.

Quand je clarifie la vérité aux gens, les nouveaux-nés me sourient souvent. L'enfant de mon voisin aime venir chez moi. Il y a eu de nombreux, nombreux miracles. Plusieurs enfants ont démissionné des Jeunes Pionniers et en ont parlé à leurs parents. Les parents leur ont dit qu'ils ne pouvaient pas démissionner. Ces enfants sont alors venus me voir à mon domicile et voulaient barrer leur nom de la liste. Je suis allée dans ma chambre pour chercher ma liste. Quand je suis revenue, chaque enfant était agenouillé devant la photo du Maître. Ils avaient leur main en position de heshi et ils ont dit qu'ils ne voulaient plus barrer leur nom, parce qu'ils avaient vu un vrai bouddha.

Un jour, j'ai vu un groupe d'enfants qui jouaient. J'ai marché vers eux et j'ai tenté de leur faire connaître la vérité sur le Falun Gong. Quand ils ont réalisé que j'allais leur parler du Falun Gong, ils ont refusé mes dépliants et les ont jetés par terre. J'ai émis la pensée droite à l'égard de ces enfants pour éliminer la perversité derrière eux. Au même moment, j'ai commencé à clarifier la vérité à une femme âgée près de là. La femme âgée était d'accord avec moi. Non seulement elle a démissionné du PCC, mais elle m'a également demandé si je pouvais aider son mari à démissionner aussi. Je lui ai dit que son mari devait d'abord être d'accord. À ce moment-là, les enfants nous ont entourées et ils voulaient jeter un coup d'œil sur mes dépliants. Je leur ai dit de se souvenir de « Falun Dafa est bon » et que leurs travaux scolaires deviendraient plus faciles, qu'ils entreraient dans une bonne université et qu'ils auraient une bonne famille plus tard. À ce moment-là, douze personnes ont démissionné du PCC et des ligues de la jeunesse affiliées.

Je ne me cache jamais quand je fais les exercices. Je les fais à l'extérieur avec dignité. Un jour, un élève de l'école secondaire (lycée) m'a vue lire le Zhuan Falun sur le côté de la route et m'a dit : « Grand-mère, j'ai remarqué que vous lisez toujours ce livre. Qu'y a-t-il de bon dans ce livre ? » J'ai dit : « Tu es une jeune personne très chanceuse. Ce livre explique les lois de l'univers. Toutes les vies de l'univers sont dans ce livre. La vie d'une personne devient harmonieuse après avoir lu ce livre. Les talents d'un élève peuvent être éveillés après l'avoir lu et il va entrer dans une bonne université. » Il a dit qu'il avait rejoint la Ligue de la Jeunesse communiste et je l'ai aidé à démissionner. Une dizaine d'élèves sont venus et ont également démissionné. C'est cela le pouvoir de la dignité.

Je me joins souvent à d'autres pratiquants pour clarifier la vérité directement aux gens dans les endroits publics. Un jour, nous sommes allés dans un village et nous avons vu que la majorité des villageois étaient dans une salle de mahjong. Un autre pratiquant a dit : « Il y a beaucoup de gens dans la salle de mahjong. Oses-tu y entrer ? » J'ai répondu : « Essayons. » Une personne m'a regardée et a dit : « Que fais-tu avec un si grand sourire ? » J'ai répliqué : « Je souris, parce que je viens faire de bonnes choses. Ne faites pas que jouer au mahjong, venez et écoutez la vérité de l'univers. Jouez plus tard et lisez ces dépliants lorsque vous aurez le temps. Cette information a à voir avec votre avenir. Souvenez-vous qu'Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon, et vous aurez un bel avenir. » Nous avons distribué des dépliants et six personnes ont démissionné du PCC. Une seule table a refusé nos dépliants.

Sur le chemin du retour, l'autre pratiquant et moi avons partagé nos pensées. J'ai dit que si nous n'avions pas éliminé notre attachement à la peur, ces vies auraient perdu leur chance d'être sauvées. Plus tard, nous avons vu une femme âgée. Nous lui avons remis une amulette porte-bonheur et lui avons dit de réciter « Falun Dafa est bon » pour qu'elle puisse avoir un corps en santé et pour que ses enfants n'aient pas à s'inquiéter pour elle. Elle a dit que ses jambes la faisaient souffrir et qu'elle ne pouvait pas marcher. Je lui ai dit de ne pas s'en faire avec ses jambes et de simplement dire : « Falun Dafa est bon ». Elle l'a répété après moi. Je commençais à m'en aller, mais elle voulait que je le dise à nouveau avec elle, alors elle m'a suivie sur une assez longue distance. Je lui ai demandé : « N'avez-vous pas dit que vous ne pouviez pas marcher ? » Elle a pensé que c'était étrange qu'elle puisse soudainement marcher. Ce soir-là, j'ai fait un très beau rêve. Des fruits dorés couvraient tous les arbres de la montagne. J'ai dit à mon mari que le Maître m'encourageait.

Il y a un homme âgé dans notre région qui pratiquait le Falun Gong auparavant. Après le début de la persécution, il a fait un compromis avec le PCC et a cessé la cultivation. Je sentais que c'était très malheureux. Je lui ai remis une copie du Zhuan Falun et l'ai encouragé à recommencer à cultiver. Lorsqu'il a ouvert le livre et qu'il a vu la photo du Maître, ses larmes ont coulé. Après avoir recommencé à cultiver, il avait encore des obstacles. Il avait peur de clarifier la vérité aux gens en personne et me demandait d'aller avec lui. Nous sommes allés à un centre de mahjong et j'ai clarifié la vérité aux gens. Des personnes assises à trois tables ont démissionné du PCC. À un autre moment, lorsque nous étions à l'extérieur d'un salon de coiffure, un homme a dit avec haine : « Pourquoi avez-vous un aussi grand sourire ? » J'ai répondu : « Je viens vous dire de bonnes nouvelles. Je suis venue vous dire 'Falun Dafa est bon' pour protéger votre avenir. » Une femme âgée à nos côtés a dit : « Ne faites pas attention à lui, il ne sait pas comment bien parler. »

Un jour, une personne à une table de mahjong m'a dit : « Ne dites pas que le PCC n'a plus de pouvoir. Ils ont des fusils et des canons. Allez-vous, pratiquants de Falun Gong, vous rebeller ? » J'ai répondu : « Ils ont des fusils et des canons, et alors ? Nous cultivons le Dafa de l'univers. Les bouddhas et les bodhisattvas peuvent contrôler les éclairs et le tonnerre. Qui a peur des fusils et des canons ? Aucun coupable ne va s'en sortir ! » Une autre personne s'est jointe et m'a dit : « Grand-mère, ne le laisse pas te déranger. Il ne sait pas comment bien parler. » Des compagnons de pratique se tenaient au loin et me regardaient parler. Je n'étais pas du tout nerveuse.

Une autre fois, nous sommes allés dans un village distribuer des dépliants. Soudainement, une femme a bondi et a dit : « Vous, pratiquants de Falun Gong, avez du culot ! Vous apportez même des dépliants à mon domicile en plein jour. » J'ai pensé à retourner chez moi après cela, mais j'ai décidé de ne pas le faire. Je me suis retournée et je lui ai dit : « Je ne vous ai rien volé et je ne vous ai rien demandé. Je suis venue ici pour votre sécurité. Les gens aujourd'hui ont des valeurs morales très limitées et subissent beaucoup de désastres. Le Falun Gong est là pour sauver les gens. Vous serez plus en sécurité après avoir lu le dépliant. Pourquoi criez-vous ainsi ? » J'ai commencé à parler de démissionner du PCC et six personnes ont accepté de démissionner. J'ai pensé : « C'est bien que je ne sois pas partie. Le Maître m'encourage à sauver les gens. » Après que j'aie clarifié la vérité et que j'aie persuadé les gens de démissionner du PCC, mon cœur semblait plus calme lorsque j'étudiais le Fa chez moi. Il n'est pas étonnant que le Maître nous demande de faire les trois choses. Ce sont comme les trois parties d'une machine ; elles doivent être bien synchronisées, sinon ce serait comme un train sortant des rails.

Je ne sais pas comment parler des tendances nationales quand je parle aux gens de démissionner du PCC ; à la place, j'utilise des conversations terre-à-terre. Un jour, je clarifiais la vérité au chef du parti d'un groupe de production et je lui ai dit de quitter le PCC. Il était d'accord avec ce que je disais et a pris un exemplaire des Neuf commentaires sur le Parti communiste. Son épouse est alors sortie, elle lui a pris les Neuf commentaires sur le Parti communiste des mains et l'a posé sur le mur extérieur tout en murmurant des choses qui n'étaient pas très aimables. J'ai dit : « Votre mari a une meilleure compréhension que vous. Voilà pourquoi il est un officiel et pas vous. Ce livre est très bon pour vous. Si vous le lisez, il assurera votre sécurité et votre bonheur. » Le mari a pris le livre sur le mur et l'a mis dans sa voiture. Il a dit qu'il voulait parler avec moi davantage, mais qu'il devait assister à une réunion.

Mon mari et moi mettons tout notre cœur à clarifier la vérité. Il y a des groupes de production dans les dix kilomètres autour de chez nous et nous les avons pratiquement tous couverts. Huit des neuf chefs des groupes de production ont démissionné du PCC.

Clarifier la vérité aux policiers

J'étudie le Fa dehors, parce que la lumière est meilleure. Un jour, un policier m'a tapé fortement sur l'épaule et m'a dit : « Pourquoi lisez-vous encore cela ? » J'ai dit que s'il lisait le livre et en assimilait le contenu, il ne voudrait pas cesser de le lire non plus. Il a prétendu vouloir jeter un coup d'œil afin de m'enlever le livre. J'ai dit : « Dans votre état actuel, vous n'avez qu'à dire “Falun Dafa est bon”. Souvenez-vous de cela et vous aurez un bel avenir. Si vous voulez apprendre plus tard, je vous soutiendrai. » Il est parti.

Une fois, je parlais à un vendeur de casse-croûte de démissionner du PCC. Je lui ai demandé : « Avez-vous entendu parlé de démissionner du PCC ? » Il a dit qu'il n'en avait pas entendu parler. J'ai demandé : « Avez-vous rejoint la Ligue de la Jeunesse communiste ? » Il a dit qu'il l'avait rejoint. J'ai dit : « Laissez-moi vous aider à démissionner. » Pendant que je parlais, un policier est passé par là et m'a dévisagée. J'ai continué de parler au vendeur de casse-croûte. Je lui ai dit que démissionner du PCC est pour sa propre sécurité, parce que Dafa sauve les gens. Le policier est finalement parti. J'ai compris qu'aussi longtemps que je suis droite, la perversité ne m'affectera pas.

À un autre moment, je me tenais à l'extérieur d'une cabine téléphonique et je remettais des documents de clarification de la vérité à quiconque utilisait le téléphone. Quelqu'un a fait un appel téléphonique et je lui ai offert le dépliant. Il a dit : « Savez-vous ce que je fais comme travail ? Je peux vous arrêter dès maintenant. » J'ai répondu : « Vous n'êtes pas raisonnable. Pourquoi m'arrêteriez-vous ? Je ne vous ai pas dit de faire des choses malfaisantes. Je vous ai dit de vous souvenir que “Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon” et “Falun Dafa est bon” afin de protéger votre sécurité et votre avenir. Je fais une bonne chose, alors pourquoi m'arrêteriez-vous ? Ne savez-vous pas distinguer le bien du mal ? » Finalement, il a pris le dépliant et il est parti.

À une autre occasion, une voiture de police s'est stationnée devant moi pendant que je lisais. J'ai offert une chaise au policier et je l'ai laissé s'asseoir à mes côtés. Il a dit qu'il était en route pour arrêter quelqu'un (pas un pratiquant de Falun Gong). Je lui ai dit qu'il devait seulement arrêter les mauvaises personnes, pas des pratiquants de Falun Gong. Je lui ai également expliqué que Dafa est le Fa de l'univers et que c'est seulement en s'harmonisant avec le Fa de l'univers qu'une personne peut avoir un bel avenir. Il a dit être d'accord avec tout ce que j'ai dit. Je lui ai dit de répéter ce que je lui avais dit à sa famille et à ses collègues. Il a fait un signe de la tête pour montrer son accord.

Pendant les Jeux Olympiques de 2008, des policiers du poste de police local et du Département de police de la ville sont venus à mon domicile avec des menottes. Ils ont pris les dépliants de clarification de la vérité et les ont mis sur la table. J'ai dit : « Vous êtes ici pour entendre la vérité » et j'ai demandé à mon mari de nous verser du thé. Je leur ai montré le contenu des dépliants et j'ai dit : « Faites vos Jeux Olympiques et ne nous dérangez pas. Nous, pratiquants de Falun Gong, sommes tous de bonnes personnes. Mon mari a trouvé 14 800 yuans dans la rue lorsqu'il était en ville en 2003. Il a attendu là pendant deux heures afin de rendre l'argent à son propirétaire. Y a-t-il quelqu'un comme lui dans votre parti communiste pervers ? D'autres l'ont appelé un stupide vieil homme et ont dit qu'il aurait dû prendre l'argent et partir, mais il a dit : “Je pratique le Falun Gong ; je dois penser aux autres. La personne qui avait autant d'argent sur elle devait être en route pour faire d'importantes affaires.” Le propriétaire de l'argent lui a dit : “Je vais reprendre 10 000 yuan, vous gardez le reste.” Mon mari a répondu : “Ce n'est pas nécessaire” et il a rendu tout l'argent. »

J'ai continué : « Pouvez-vous faire cela ? Si tout le monde dans notre pays pratiquait le Falun Gong, le monde serait bien meilleur et nous aurions toujours un temps favorable. Vous voyez les pratiquants de Falun Gong comme des ennemis, mais c'est la raison pour laquelle il y a autant de désastres dans ce pays. Vous devriez cesser d'arrêter les pratiquants de Falun Gong et au contraire les protéger. Ce serait bien pour chacun d'entre vous. »

Je leur ai ensuite montré les livres de Dafa et j'ai dit : « Jetez un coup d'œil. Y a-t-il un seul mot là-dedans contre le parti communiste ? Cela ne fait qu'enseigner aux gens comment être de bonnes personnes. Pourquoi insistez-vous à arrêter les pratiquants de Falun Gong ? Quel est votre raisonnement ? » Ils ont écouté en silence ; aucun d'entre eux n'a dit un seul mot. Dans notre salon, nous avons trois peintures de divinités. Au centre se trouve la photo du Maître. Comme les policiers s'apprêtaient à partir, ils ont fait face aux peintures, ont mis leur mains ensemble en heshi et ont dit : « Pardonnez-moi, pardonnez-moi. »

Le lendemain, des policiers de notre poste de police local sont revenus. J'ai dit : « Est-ce parce que je ne vous ai pas clarifié la vérité complètement et que vous voulez écouter de nouveau ? » Je leur ai dit que parce qu'ils avaient arrêté de nombreux pratiquants et déchiré des bannières, ils avaient obtenu beaucoup de karma. Je leur ai conseillé d'être en accord avec Authenticité-Bienveillance-Tolérance et de cesser de faire de mauvaises actions. J'ai également dit qu'ils devaient se souvenir que « Falun Dafa est bon » afin d'assurer la sécurité de leur famille. Ils ont accepté. Après cela, la police n'est plus jamais revenue chez moi.

La cultivation n'est pas facile. Une seule pensée qui n'est pas droite va causer des problèmes. La perversité doit être éliminée et la mauvaise mentalité ainsi que la peur doivent aussi être éliminées. Je partage souvent avec d'autres pratiquants. Chaque disciple de Dafa doit bien faire sa part ; c'est cela assister le Maître.

Note : (1) Amulettes porte-bonheur – En Chine, les pratiquants clarifient parfois la vérité en donnant aux gens quelque chose de petit pour porter ou chérir, arborant quelques mots leur rappelant la bonté de Dafa.

(Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada