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Coopérer sans conditions

23 mars 2012

(Minghui.org)

Par un pratiquant d’Allemagne



Après avoir étudié le (Fa), j’ai compris pourquoi les billets de Shen Yun dans notre région ne se vendaient pas bien. La raison est que nous nous ne coordonnons pas bien, particulièrement nous ne coopérons pas inconditionnellement avec les coordinateurs. Ma compréhension a changé après avoir trébuché.


Il y a quelques semaines je suis allé à Berlin pour vendre des billets. Pendant cette période, je suis retourné dans ma ville pour travailler pendant quelques jours. Un jour, j’ai fait deux petites erreurs et mon patron a été très en colère. Il m’a crié dessus devant un nouvel employé. Ses mots étaient tranchants comme une épée. Il a presque menacé de me licencier. Je lui ai dit que je ne comprenais pas pourquoi il réagissait de cette façon et ai essayé de lui expliquer ce qui c’était passé. Il a réagi comme si je lui désobéissais. Il est parti avec le nouvel employé en me laissant seul.


Plus tard nous roulions dans une voiture, mon chef toujours en colère a répété ces points en essayant de me convaincre qu’il avait raison. Je l’ai ignoré parce que je ne me sentais toujours pas bien parce qu’il m’avait crié après et je pensais qu’il m’avait manqué de respect. Il était déçu par mon attitude. Quand nous sommes arrivés à notre destination, il a dit au revoir à mon collègue et ne m’a fait qu’un signe de la main désinvolte.


Grâce à cette expérience j’ai compris ce que voulait dire coopérer inconditionnellement avec les autres. J’ai réalisé que quand votre chef vous confronte, il ne se préoccupe pas de son attitude, de vos sentiments ou s’il est incorrect avec vous ou pas. Son objectif est de vous montrer qu'il n’est pas content de votre performance et vous amener à comprendre pourquoi il n'est pas content, en espérant que vous appreniez de vos erreurs et que vous fassiez les choses à sa façon sans prendre son attitude comme une attaque personnelle.


J’en suis venu à comprendre que si je suis vraiment une bonne personne qui vit selon les principes du Fa, je dois lâcher mon ego (que j’ai été ou pas mal compris), regarder en moi sans m’attarder sur le fait que j’ai été blessé, apprendre de mes erreurs, faire selon la volonté de mon patron et inconditionnellement coopérer avec lui.


En regardant en arrière, j’ai compris pourquoi j’ai eu à faire face à plusieurs reprises à de telles épreuves. Dans les deux précédents projets auxquels j’ai participé, j’ai été ouvertement critiqué par les coordinateurs et je ne suis pas arrivé à l’oublier. Juste deux jours avant que je sois réprimandé par mon patron, j’étais chez moi et je pensais à la façon dont les coordinateurs m’avaient réprimandé l’autre jour et en me plaignant de la façon dont ils s'étaient comportés comme des gens ordinaires. Mon cœur était touché. Plus tard je suis allé à contrecœur à l’étude de Fa en groupe, et seulement par ce que le Maître dit que nous devons y aller.


Grâce à cet incident avec mon patron, je me suis soudain éveillé au genre d'attitude que je dois avoir avec les coordinateurs, c’est-à-dire, coopérer inconditionnellement! Peu importe qui a raison ou qui a tort (même s’ils ont vraiment eu tort en ce qui me concerne), je dois ignorer mes sentiments personnels. Au contraire, je dois regarder en moi et apprendre de mes erreurs, être attentif, et suivre leurs ordres, exactement comme dans les relations avec mon patron au travail.


Quant à savoir si les coordinateurs ont des attachements humains ou non, s’ils se cultivent bien ou mal, ou si oui ou non ils utilisent mon idée, je ne devrais pas laisser libre cours à cette pensée. Je dois sans condition coopérer avec eux et ne pas regarder à l'extérieur les autres ou vouloir qu’ils se conforment à ma façon de penser. Ce qui est exigé d’un pratiquant est de bien se cultiver soi-même, élever son
xinxing et regarder inconditionnellement en soi pour répondre au standard du Maître.


Si nous en avons assez des coordinateurs et que nous éprouvons du ressentiment et ne voulons par conséquent plus participer à l’étude du Fa en groupe, je pense que c'est un signe qui montre que nous ne voulons pas coopérer avec eux. C'est parce que notre cœur est touché et que nous ne voulons pas lâcher nos sentiments (et l’ego). La vérité est, que même dans les affaires ordinaires, nous ne pouvons pas cesser d'aller travailler simplement parce que nous sommes en colère contre notre patron!


Je sais que quand nous sommes réprimandés ou critiqués, nous nous sentons mal. Alors, comment pouvons-nous lâcher notre ego et faire preuve de considération envers les coordinateurs? Que devrions-nous faire? L'autre jour, j'ai lu la conférence “Enseignement de la Loi au Canada 2006," dans lequel Maître a abordé cette question:


En regardant en arrière mes expériences précédentes de cultivation, j'ai remarqué que nous avons bien fait en tant que groupe la première et la deuxième fois où j'étais à Berlin. Nous avons vendu six billets parce que nous étions bien coordonnés les uns avec les autres. La troisième fois, cependant, je ne suis pas allé à l'étude du Fa en groupe parce que je me plaignais des coordinateurs (avec pour conséquence que mon patron m’a critiqué). J'ai réalisé que quand j'étais à Berlin, parce que je n'ai pas lâché mon ego ou ne me suis pas éveillé au Fa (de bien coopérer avec d'autres pratiquants), nous n'avons pas vendu de billets. Le public n'a pas non plus fait de bons commentaires. La cultivation est une affaire très sérieuse.


Outre m’éveiller au fait de coopérer inconditionnellement avec les coordinateurs, j’en suis aussi venu à comprendre que nous ne devrions pas toujours regarder les attachements des pratiquants. Par exemple, quand j'étais à Berlin pour la deuxième fois, lors de mon dernier jour, j'ai vu un attachement d’une pratiquante et j’ai voulu échanger avec elle. Elle a dit: «N’échangeons pas maintenant. Notre objectif est de vendre des billets.» Je pense qu'elle avait raison. Nous devrions nous concentrer sur le salut des êtres. En fin de compte, j'ai rencontré deux personnes qui étaient intéressées pour acheter des billets. L'un d'eux a dit qu'il allait en acheter quatre.


Plus tard, je me suis rappelé un passage d’une conférence du Maître dans «Enseignement de la Loi à la réunion avec les élèves de la région d’Asie-Pacifique»



Traduit de l'anglais en Europe