Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Dénoncer la nature perverse du PCC à travers les douze années de persécution d'une femme

10 avril 2012 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Jiangxi, en Chine


(Minghui.org)




Nom : Jiang Lanying (江兰英)


Sexe : femme


Age : 46 ans


Adresse: Ville de Nanchang dans la province de Jiangxi


Profession : Employée


Date de la dernière arrestation : 30 avril 2009


Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés pour femmes de la province du Jiangxi (江西省女子劳教所)


Ville : Nanchang


Province : Jiangxi


Persécutions endurées : électrocutions, privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau, condamnation arbitraire, passages à tabac, emprisonnement, enfermement dans une cellule d'isolement, tortures, gavage forcé, contraintes physiques, interrogatoires, détention


La pratiquante de Falun Gong Madame Jiang Lanying de la ville de Nanchang dans la province de Jiangxi, est allée au gouvernement expliquer la réalité des faits sur le Falun Gong lorsque le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter cette pratique en juillet 1999. C'était le début d'un cauchemar.



Madame Jiang Lanying


1999 à 2011: Emprisonnée pour la première fois


Madame Jiang, qui avait 33 ans à l'époque, a été arrêtée arbitrairement en novembre 1999 par un policier du nom de Zhou Xiangfeng du poste de police de Qingshanlu, à Nanchang. Elle a ensuite été emmenée dans le 3e Centre de détention de la ville de Nanchang.



Reconstitution d'unes scène de torture : enchaînée


La gardienne Liu Xiuying, au centre de détention, a incité des criminels à battre Madame Jiang, la couvrant de bleus. En plein hiver ils ont même versé sur elle de l'urine. La gardienne Meng Nan a enchaîné Madame Jiang et sept autres pratiquantes ensemble pour ensuite attacher une main de chacune à une chaîne, de manière à ce qu'aucune de ces huit pratiquantes ne puisse se lever, ni s'étirer durant 24 heures. Elles ne pouvaient plus marcher, ni dormir et elles avaient mal partout.


Madame Jiang a été détenue au camp de travaux forcés pour femmes de la province de Jiangxi en janvier 2000 durant un an. Quand sa peine est venue à échéance, ils l'ont prolongée d'un an.



Reconstitution d'une scène de torture : le lit de la mort


Au camp de travaux forcés, la chef de division Wang Junzheng, la chef adjointe Li Xiaoqun, et Xu Xiaoliang se sont relayées pour battre Madame Jiang. Elles l'ont aussi attachée à deux lits qui étaient accolés pour ensuite les éloigner l'un de l'autre au maximum. Ensuite elles l'ont menottée et attachée sur ce lit pendant 20 jours. Elles ont inséré un tube en caoutchouc dans son nez pour la gaver de force, laissant le tube dans son nez de 8 heures du matin à 10 heures du soir. Elle n'arrivait plus à respirer normalement et son œsophage saignait.


Madame Jiang a été maintenue dans une cellule d'isolement de seulement quatre ou cinq mètres carrés pendant plus de six mois. Trois criminels la surveillaient. Les portes et fenêtres étaient fermées, ce qui l'isolait et l'empêchait de voir la lumière du jour. Elle devait manger, boire et faire ses besoins dans cette cellule chaque jour.


Un jour une criminelle a violemment battu Madame Jiang avec des cintres en fer, la couvrant de bleus sur tout le corps.


Après deux ans de travaux forcés, les policiers ont détenu Madame Jiang dans un centre de lavage de cerveau. Elle a entamé une grève de la faim pour protester et a failli mourir. Le directeur Huang Wei du poste de la rue Qianshanlu et les policiers du poste de police l'ont quand même emmenée au camp de travaux forcés pour l'enfermer une troisième année. Quand Madame Jiang avait été torturée au point de risquer la mort au camp de travaux forcés, les gardiens ont demandé à sa famille de demander une liberté conditionnelle médicale. Elle a été relâchée en janvier 2002.


2002 à 2007 : torturée en prison


Un soir de juillet 2002, un groupe de policiers menés par Li Xiaoping de l'équipe de sécurité domestique de la ville de Nanchang est de nouveau entrée par effraction chez Madame Jiang pour l'emmener au poste de police de Qiangshanlu et la torturer. Ensuite ils l'ont emmenée au Premier centre de détention.


Le personnel du département de police du district de Donghu et du poste de police de Qingshanlu l'ont emmenée hors du centre de détention pour être soumise à plusieurs interrogatoires. Ils l'ont giflée et battue avec une barre de fer.


Ils l'ont aussi privée de sommeil et ils ont piétiné ses pieds. Le policier Liu du département de police de Donghu a même placé un banc sur son pied pour ensuite s'asseoir sur le banc, ce qui lui a grièvement blessé le pied. Un ongle est tombé. Ensuite Madame Jiang a été condamnée à cinq ans de prison et transférée à la prison pour femmes de la province de Jiangxi.


En prison, Madame Jiang a entamé une grève de la faim pour demander sa libération. L'hôpital a émis une note de condition critique à plusieurs reprises. Le personnel du bureau 610 a demandé à l'hôpital de surveiller son état. Mais ils n'ont rien fait pour qu'elle doit soignée. Ils ont crié : « Même si elle crève, il faut qu'elle crève à l'hôpital. »



Reconstitution d'une scène de torture : gavage forcé


Afin de forcer Madame Jiang à abandonner sa pratique du Falun Gong, le chef adjoint de la prison a incité quatre criminelles à se relayer pour la surveiller. Elles l'ont privée de sommeil pendant plusieurs jours, la forçant à rester debout. Quand elle n'arrivait plus à se tenir debout, elles l'attachaient pour la forcer à rester debout. Si elle s'assoupissait, elles la punissaient violemment. Les criminelles Shu Yingjing et Deng Liping ont attaché Madame Jiang à une fenêtre haute, tout en la pressant de signer la déclaration de "transformation". Ce n'est que lorsqu'elle a manqué de s'évanouir qu'elles l'ont détachée. À ce moment là, elle tremblait et elle a perdu connaissance.


Tard la nuit, les gens dans la prison entendaient souvent Madame Jiang crier. Les tortures prolongées ont fini par l'affecter gravement physiquement et mentalement. Elle est devenue très amaigrie et ses jambes se sont raidies. En plus son corps est devenu quasi paralysé et ses pieds ont anormalement enflé.


En 2005, le gardien Hu Ruihua a attaché Madame Jiang à un lit pour la gaver de force. Comme Madame Jiang ne collaborait pas avec lui, il l'a giflée au point qu'elle perde connaissance. Hu Ruihua a ordonné à deux criminels de la traîner sur le sol en béton. Même après que ses chaussures aient été arrachées au cours de cette torture, ils ont continué. Résultat : elle est devenue extrêmement faible. Hu Ruihua a donné des ordres aux criminels : « Ne la laissez pas dormir la nuit. Aussi, ne la laissez pas porter plus de vêtements pour qu'elle ait toujours froid. »


Hu Ruihua a également ordonné aux criminels d'afficher des slogans diffamatoires sur le lit de Madame Jiang. Comme ça ne marchait pas, il a ordonné aux criminels de la forcer à écrire les trois déclarations. Ils l'ont obligée à s'allonger face au sol. Une personne était assise sur ses fesses, l'autre tenait ses épaules, et la troisième a attrapé sa main pour la forcer à tenir un crayon et signer la déclaration de garantie.


Dans la clinique de la prison, Hu Ruihua a découvert que Madame Jiang était devenue incontinente. il a ordonné à des criminels de lui baisser son pantalon jusqu'aux cuisses, ils l'ont tirée par terre pour qu'elle reste assise par terre dénudée sur le sol glacial. Ensuite Hu Ruihua a séparé et tiré les mains de Madame Jiang le plus loin possible l'une de l'autre pour les attacher aux barres du lit. L'hiver était très froid, mais Hu a ordonné aux criminels d'ouvrir la fenêtre en disant : « Surveillez la et laissez le vent souffler sur elle ! » Ils l'ont torturée ainsi pendant plus de dix heures.


Finalement, Madame Jiang a été torturée au point de ne plus pouvoir marcher normalement. Encore aujourd'hui ses pieds sont insensibles et elle n'arrive pas à les contrôler.


2007 à 2009 : Surveillance et harcèlement


Madame Jiang est restée en prison pendant cinq ans, elle a été relâchée le 12 juillet 2007. Après sa libération, les chefs Liu Lihua et Ren Houping du comité résidentiel de Lijiazhuang l'ont surveillée. Dès que Ren Houping allait au travail, il restait debout devant l'appartement de Madame Jiang. Il appelait souvent aussi pour la harceler. Liu Lihua a forcé Lin Yamin de la communauté d'aller chez Madame Jiang pour la harceler, forçant Lin à rester chez elle durant toute la matinée. Les policiers du comité des résidents ont également embauché le résident Chen Shichang du troisième étage pour surveiller Madame Jiang jour et nuit. Ils payaient Chen, 600 yuan, par mois.


Quand Madame Jiang a commencé à travailler, le chef adjoint du comité des résidents, accompagné du chauffeur et plusieurs autres, l'ont suivie au travail pour la harceler. À cause de la pression du comité des résidents, son unité de travail n'a plus osé l'embaucher. Par la suite elle a trouvé un autre travail. Wu Biao est allé chez elle pour lui demander où elle travaillait, Madame Jiang a refusé de lui répondre.


2009 à 2011: de nouveau emprisonnée


Le 30 avril 2009, en après midi des policiers du poste de Kuaizixiang à Nanchang sont entrés par effraction chez la pratiquante de Falun Gong Liang Meihua pour s'emparer de son ordinateur, de son imprimante, de CD et de l'argent liquide. Ils ont arrêté arbitrairement huit pratiquants, dont Madame Jiang Lanying, qui lisait avec d'autres, en groupe.


Les policiers du poste de Kuaizixiang ont demandé à Li Xiaoping de l'équipe de la sécurité domestique de venir. Li a emmené Madame Jiang, Liang Meihua, Jiang Xiaoyan, et d'autres pratiquants, à l'équipe d'interrogatoire criminel du département de police de Xihu et pour les soumettre à des interrogatoires.


Le policier Wang Yuanhua a crié : « Amenez le banc du tigre ! » Ils ont menotté les mains et les pieds de Madame Jiang. Wang a ordonné à deux policiers d'utiliser un pulvérisateur de piment pour torturer Madame Jiang. Ils ne lui permettaient pas de fermer les yeux. Dès qu'elle dormait, ils lui pulvérisaient du piment. Quand Madame Jiang ne faisait pas ce qu'ils disaient, ils utilisaient des matraques électriques pour l'électrocuter, la faisant trembler, pleurer et incapable d'ouvrir les yeux. Ils l'ont torturée ainsi jusque tard dans la nuit.



Reconstitution d'une scène de torture : Electrocution


Les policiers ont emmené Madame Jiang au poste de police de Kuaizixiang puis au centre de détention No.1 de la ville de Nanchang, où elle a été gavée de force avec de l'eau salée.


Après trois mois de détention, les policiers ont emmené Madame Jiang au camp de travaux forcés pour femmes de la province de Jiangxi. Elle y a été détenue et dans une cellule d'isolation de six ou sept mètres carrés. Ils l'ont soumise à des travaux d'esclavage, elle devait parfois travailler pendant 12 à 13 heures sans arrêt.


Mme Jiang a été emprisonnée pendant plus de deux ans au camp de travaux forcés. Elle a été relâchée le 3 mai 2011.


Cette persécution doit cesser !


Simplement parce qu'elle pratique le Falun Gong et tente d'être quelqu'un de bien, cette femme a été arrêtée par les agents du régime communiste à plusieurs reprises. Elle a d'abord été détenue dans un camp de travaux forcés pendant deux ans. La deuxième fois elle a été condamnée à cinq ans de prison, et la troisième elle a été détenue dans un camp de travaux forcés pendant plus de deux ans. Durant ces douze années et demi de 1999 à 2012, Madame Jiang a passé au total neuf ans soit dans un centre de lavage de cerveau, un centre de détention, une prison ou un camp de travaux forcés. Durant les deux années restantes elle a été surveillée et harcelée. Elle aura 46 ans cette année, et elle gagne à peine assez pour survivre avec sa mère qui est âgée.


Depuis douze ans et demi, le régime persécute de bonnes personnes qui respectent le principe Authenticité-Bienveillance-Patience. Cette persécution doit cesser !



Traduit de l'anglais en France