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Les autorités de la ville de Fuzhen menacent les pétitionnaires d’un village et les forcent à signer une rétractation

14 juin 2012

Par un correspondant de la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Suite à l’arrestation illégale du pratiquant de Falun Gong M. Wang Xiaodong le 25 février 2012, les résidents du village de Zhouguantun ont rassemblé 300 signatures, avec les empreintes, pour demander sa libération immédiate. En réponse, les autorités ont harcelé et menacé les villageois.


Le 15 mai 2012, les autorités de la ville de Fuzhe dans la ville de Botou ont formé quatre équipes pour conduire une chasse à l’homme de grande envergure visant ceux ayant signé la pétition. Le 18 mai, ils avaient retrouvé tous les pétitionnaires. Les autorités ont alors ordonné à ces villageois de signer un document déclarant qu’ils avaient signé la pétition originale en raison de leur seule sympathie pour l’épouse laissée seule de M. Wang et son enfant. Les villageois ont également été forcés à signer un autre document qui diffamait le Falun Gong.


Lorsque les autorités ont forcé les résidents du village à signer une rétractation, ils les ont menacés s’ils signaient une pétition soutenant le Falun Gong dans le futur. De plus, ils ont essayé d’inciter les villageois à la haine envers la famille de M. Wang.


M. Wang Xiaodong et sa famille persécutés

Les autorités du régime communiste ont persécuté M Wang Xiaodong et brisé sa famille. Vers 6h le matin du 25 février 2012, la police de la ville de Botou a arrêté trois pratiquantes--Mme Wang Xiaodong, Mme Yao Xiuyi, et Mme Wang Junling—et fouillé leurs maisons. La police a confisqué deux ordinateurs, deux imprimantes, une caméra vidéo, des livres de Falun Gong et plus de 20 000 yuans d’espèces du domicile de M. Wang.


La sœur de M. Wang, Mme Wang Junling, qui est aussi une pratiquante de Falun Gong, a alors demandé aux résidents du village de signer une pétition pour la libération de son frère. De nombreux résidents ont dit qu’ils connaissaient la bonté du Falun Gong et ont signé sans hésitation. Certains qui étaient absents sur le moment, ont contacté la sœur ensuite et lui dont dit ; "Nous signerons aussi si cela peut aider à faire libérer M. Wang."


La famille de M. Wang est allée deux fois au département de police pour demander la libération de M. Wang, le 10 et le 14 avril 2012. Cependant, les autorités de la police ont refusé de leur parler et n’ont pas accepté la pétition. Sa famille n’a rien pu faire d’autre que de distribuer des copies de la pétition et le rapport l’accompagnant documentant la persécution de M. Wang. Beaucoup de gens ont été indignés en apprenant sa situation.


Dès que la pétition a été publiée en ligne le 20 avril 2012, le chef de la Division de sécurité intérieure de Botou Wang Wensheng a demandé à avoir toutes les copies et la pétition originale.


Plus de 10 agents de la Division de Sécurité intérieure de Botou, sont allés au village de Zhouguantun le 23 avril 2012, y compris le chef de division de la sécurité intérieure de Botou, Wang Wenshen, le chef adjoint Gao Guiqi, et Sun Xiquan. Ils ont trouvé le secrétaire en chef du Parti du village Zhou Yinzhong et ont pris des vidéos des villageois ayant signé la pétition. Soumis à la pression pour leur faire rendre la pétition originale, les responsables du village se sont rendus chez la sœur aînée de Mme Wang. Pour échapper au harcèlement, elle s’est débrouillé pour rester loin de chez elle.


Le 24 avril 2012, Wang Wensheng et Zhou Yinzhong ont appelé plus de 10 pétitionnaires pour savoir s’ils avaient signé la pétition et s’ils avaient une relation quelconque avec le Falun Gong. Pour intimider plus avant ces résidents, la conversation a été filmée et enregistrée.


Plus tard, ces résidents ont été forcés à signer un soi-disant « enregistrement de conversation », dont les contenus n’incluaient pas ce qu’ils avaient dit en réalité.

Traduit de l'anglais en Europe