(Minghui.org) Mon mari est laid, son esprit est simple et il est un peu têtu. Par contre, il est honnête, équilibré, droit, gentil et très responsable. Il y a un vieux dicton: « Être mari et femme, c'est le destin. » C'est vrai; le destin nous a réunis.
Lors d’un Nouvel An chinois, après avoir rendu visite à un ami, mon père a dit: « Une marieuse veut te présenter quelqu'un. J’ai refusé parce que tu es encore jeune. » Je n’y ai pas trop pensé. Après le Nouvel An chinois, la marieuse en a de nouveau parlé. J'ai pensé que je n’avais qu’à aller et voir. J'ai entendu dire qu'il était quelqu'un d'honnête et qu’il faisait bien la cuisine.
Au début, il ne m’a pas impressionnée, je trouvais qu’il était laid. Toutefois, nous sommes sortis de temps en temps. Peut-être que c'était le destin, et nous nous sommes mariés. Il a pris bien soin de moi, comme un grand frère. Il faisait souvent la cuisine parce que je ne savais pas. Je ne me levais jamais le matin pour lui faire le petit déjeuner. Le matin, il attrapait quelque chose de simple à manger avant de se précipiter au travail. J'étais très gâtée. Chaque fois que nous nous disputions, j’argumentais, même si c'était de ma faute, et il présentait toujours des excuses jusqu'à ce je me sois calmée. Il était industrieux et pouvait supporter les épreuves. Quelle que soient les tâches que je n'avais pas envie de faire, il prenait rapidement le relais. Il ne m'a jamais demandé de faire quelque chose que je n'aimais pas. Si quelque chose me dérangeait au travail ou à la maison, je lui en parlais. Alors, il me réconfortait et m’incitait à vite oublier les problèmes. Il respectait ses parents et il en prenait soin. Le bonus de fin d’année qu’il a reçu, il l’a d’abord apporté à ses parents. Quand mon père a eu un cancer, nous l’avons amené chez nous et nous avons pris soin de lui jusqu'à son décès.
Mon mari travaillait très dur et était gentil avec les autres. Il avait rarement des conflits avec les collègues. Il était simple, mais pas doué avec les mots. Il ne savait pas comment dire les choses que son patron voulait entendre, et il n'était pas hypocrite, et encore moins impliqué dans la corruption. Dans la société d'aujourd'hui, des gens comme mon mari sont considérées comme « non intelligent ». J'ai commencé à le mépriser, pensant qu'il n'était pas seulement laid, mais inutile, têtu, trop honnête, et pas hypocrite comme il aurait dû être. Je croyais qu'il ne ferait jamais d'argent et j'ai commencé à m'en prendre à lui. Je lui ai proposé de nombreuses fois le divorce et notre mariage était en péril.
Heureusement, au cours de l'hiver 1997, nous avons appris le Falun Dafa ensemble le même jour. Après avoir médité pour la première fois, cette nuit-là, j'ai trouvé que mon dos voûté s'était redressé. Mon mari et moi étions très heureux et excité. Avant cela, il fallait qu’il me masse le dos tous les soirs pour m'aider à dormir.
Comme nous avons continué à lire Zhuan Falun et à faire les exercices, d’autres miracles se sont produits. Les battement de cœur irréguliers de mon mari ont cessé, et ses reins ont commencé à fonctionner normalement. Mes maux d’estomac, de la gorge, des épaules, et du nez ont disparu. Un docteur en médecine chinoise m'avait dit une fois que j'avais un cœur aussi faible que celui d’une personne de 70 ans, ce qui me causait une immense fatigue. Maintenant, mon cœur est fort et je peux faire tout le travail que je veux et je suis pleine d'énergie.
Plus important encore, le Falun Dafa nous a appris comment nous comporter: être attentif, gentil et généreux. J'ai compris le sens réel d'être bon et gentil. Mon point de vue sur la vie a complètement changé. J'ai regardé en arrière et j'ai réalisé que mon mari était, en fait, une très bonne personne. Il était honnête, gentil et innocent, avec toutes les vertus traditionnelles. J'ai réalisé que, en tant que femme, je devais être douce et vertueuse, et que je devais prendre soin de mon mari et faire preuve de considération. Je devais assumer les fonctions et les responsabilités d'une femme. Je savais que je devais chérir notre relation. A partir de là, je lui ai fait le petit déjeuner tous les jours. J'ai essayé de faire les tâches ménagères autant que possible, j’ai bien pris soin de lui et regardé à l'intérieur quand il y avait un conflit entre nous. Notre famille est devenue paisible et chaleureuse.
Nous allions à des séances d'exercices en plein air tous les jours et étudiions les enseignements du Falun Dafa tous les soirs. Nos vies étaient heureuses et substantielles. Nous savions que tout ce que nous avions venait de Dafa. Le Maître ne nous a pas seulement donné la santé, mais une famille heureuse.
La persécution du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC) a commencé le 20 juillet 1999. J'ai été illégalement arrêtée pour avoir fait appel pour le Falun Gong. En 2000, j'ai été licenciée parce que je refusais de renoncer à ma croyance. J'ai été détenue dans un camp de travail forcé pendant un an. Pendant ce temps, mon mari a soutenu seul la famille et a subi la pression de nos familles et de la société. Mon beau-père l’a souvent réprimandé et grondé, et les agents de police l’ont fréquemment harcelé à la maison. Lors de ma deuxième arrestation, mes beaux-parents lui ont demandé de divorcer. Il a refusé et a dit qu'il m'attendrait aussi longtemps qu'il le faudrait. En raison de la persécution, nous nous sommes rarement vus pendant ces années-là. Mon mari vivait pratiquement seul. Je sais qu'il a énormément souffert d'avoir à prendre soin de tout lui-même. Il ne s'est jamais plaint ou n'a jamais parlé de ses problèmes quand je suis rentrée à la maison.
Tous ceux qui connaissaient mon mari étaient désolés pour lui. Il souriait tous les jours. Une fois, j'ai plaisanté avec lui : « Tu sembles avoir profité de la vie. Tu as encore pris du poids, étant très occupé. » D'autres pensaient que nous menions une vie amère, mais il n'y avait que douceur dans nos cœurs. Nous avons le Falun Dafa dans nos cœurs, nous sommes des pratiquants, nous avons le Maître qui prend soin de nous, et nous nous dirigeons vers un bel avenir. Les vraies victimes sont celles qui ne comprennent pas les faits du Falun Dafa et de la persécution.
Mon mari est très frugal et ne dépense par de l'argent aisément. Il utilise l'argent qu'il économise pour m'aider et me soutenir. Initialement, ses sœurs ne le laissaient pas me donner de l'argent. Il leur a dit : « C'est ma femme. Si je ne l'aide pas, qui le fera? » Avec son solide appui, je me sens en sécurité et en paix partout où je vais. Cela vient de notre croyance envers le Maître et des enseignements du Falun Dafa. Nous sommes sans crainte devant les tribulations et nous pouvons passer à travers toute les ingérences.
Nous avons beaucoup souffert ces dernières années. Nous tenons à remercier les pratiquants altruistes qui nous ont aidés. Nous sommes extrêmement heureux et reconnaissants car nous savons que nous sommes assez chanceux d'avoir obtenu le Fa de l'univers. Nous savons pourquoi nous sommes ici et nous savons le vrai sens de la vie. Nous savons que la gloire nous attend.
(De l'Appel à contribution pour commémorer le vingtième anniversaire de la transmission du Falun Dafa)
Traduit de l'anglais au Canada