(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995. Au cours des 17 dernières années, j'ai suivi le Maître de près et j'ai fait des efforts pour faire les trois choses. Avec l'attention du Maître, mon chemin a été relativement régulier.
Avant de devenir une pratiquante de Falun Dafa, j'étais responsable de la restauration dans un hôtel sur une base militaire. Cet hôtel était en fait un lieu public ouvert aux gens ordinaires pour qu'ils viennent manger, boire, il y avait de la prostitution, et des jeux de hasard. Tous les jours, je ne voyais que de la corruption, de la dégénérescence, de la pornographie, et de la barbarie. Bien que je méprisais ces choses, j'ai commencé à nager avec le courant et j’ai cherché à faire de l'argent. J'avais beaucoup de connaissances dans l'hôtel et j’ai réalisé qu'il y avait tellement de façons de gagner de l'argent, que je pouvais faire n’importe quoi pour faire plus d'argent. Je pensais encore que j'étais mieux que les autres et que je n’étais pas gourmande. J'ai travaillé dans un seul hôtel. Si j'avais travaillé dans plusieurs hôtels, j'aurais pu gagner encore plus, soit environ 100.000 yuans par mois.
Une fois un client est venu me trouver et m'a demandé si je voulais vendre un alcool modifié qu’il vendait et que c’était très profitable. J’ai d’abord refusé, en disant: « Ce doit être une contrefaçon. Je ne le ferai pas. » Il a dit : « C'est différent de ces vins falsifiés et nocifs. C’est juste un vin bas de gamme avec des épices ajoutées, ce qui lui donne le goût d’un bon vin. Quel type d'hôtel ne vend pas de faux vin maintenant? » J'ai eu des doutes. Je pensais que ce n'était pas dangereux après tout, et j’ai accepté. Je pouvais gagner plus de 10.000 yuans par mois. J'ai fait plus de 100.000 yuans en huit mois.
Ce n'est pas que j'étais pauvre. Mon mari était président d'une compagnie et gagnait beaucoup. Mais cela ne remédiait pas à mes douleurs. Il sortait pour dîner et boire et il fréquentait des prostitués tous les jours, ce qui me faisait grandement mal. Je le détestais et je détestais la société qui l’avait rendu mauvais. J'avais pris comme résolution que je ferais plus d'argent et que j'emmènerais ensuite ma fille dans les montagnes et que j’entrerais dans un ordre religieux. J'avais tout juste 36 ans à ce moment-là, mais j'étais déjà désespérément apathique.
A cette époque, une connaissance m'a présenté le Falun Gong. Après avoir fini de lire le Zhuan Falun, j'ai compris la relation entre la perte et le gain, le karma et la rétribution, les raisons pour lesquelles toutes ces douleurs, et que le vrai sens de la vie était de trouver un moyen de retourner à son vrai soi. Dafa a enlevé ma haine. J’avais l’impression qu’une route s’était tout à coup ouverte devant moi, et j'ai senti une grande félicité.
Je me croyais meilleure que les autres. En fait j'’utilisais un critère de moralité dégradée. Après avoir commencé à pratiquer, pour me corriger, j'ai suivi Authenticité-Compassion-Tolérance. Je ne voulais plus vendre de faux vin. Le vendeur m'a trouvée et m'a dit : « Si vous ne voulez pas le faire, je peux le faire et vous donner la commission. » Je lui ai dit: « Je ne veux plus rien faire qui puisse nuire à autrui. Vous ne devriez pas le faire vous non plus. Ce n'est pas bon pour vous, et vous perdrez de la vertu. » Plus tard, j'ai pris l'argent que j'avais gagné de la vente du faux vin et je l’ai utilisé pour faire des bonnes actions. Afin d'aider davantage de personnes à obtenir le Fa et à faire les exercices, j'ai acheté de nombreux livres de Dafa et des enregistrements et je les ai donnés gratuitement aux villageois et à des habitants des zones montagneuses reculées. Quand d'autres ont des difficultés, je fais de mon mieux pour les aider.
En 1998, Wuhan a subi une grande inondation. Une chaîne de télévision de Wuhan a mis en place plusieurs sites de dons à Hankou. J'ai fait don de 5.000 yuans sur le site de Wuhan Mall. A cette époque, un membre du personnel a voulu me donner un livre de signatures en guise de souvenir. Je ne l’ai pas accepté et je n’ai pas signé mon nom. Le Maître nous a demandé de ne pas être à la recherche de la gloire et de l'intérêt personnel et d'être une bonne personne dans la société.
Je n'aimais pas ma belle-mère avant de devenir une pratiquante. Elle ne m'aimait pas parce que j'avais donné naissance à une fille. J'étais malheureuse. Ensuite, j'ai pris ces choses à la légère et je l’ai traitée comme ma propre mère. Quand elle est tombée malade, je me suis rendue à l'hôpital pour prendre soin d'elle. Une fois que ma belle-mère a été opérée, je l'ai aidée à laver ses plaies et je suis restée avec elle jour et nuit. Un employé lui a demandé si j'étais sa fille. Elle a dit, : « C'est ma belle-fille. » L'autre personne a dit, : « Je pensais que c'était votre propre fille. » Elle a dit: « Ma belle-fille est mieux que ma propre fille. »
Je suis l’aînée des belles-filles: il y a deux autres belles-filles plus jeunes et une belle-sœur. Les deux autres belles-filles se querellaient souvent avec ma belle-mère et ma belle-sœur. J'ai essayé de les éveiller avec compassion, et je leur ai demandé de respecter notre belle-mère et d’être attentionnées les unes envers les autres.
Je n'ai jamais parlé des aventures de mon mari chez ma belle-mère. Une fois, mon frère cadet a eu une aventure, lui et son épouse se sont battus avec acharnement. Sa femme a pris du poison pour se suicider. Je suis allée à l'hôpital où elle était traitée. Elle a eu des crises suite à la prise de drogues et elle est tombée par terre, en bas de son lit. J’étais seule pour l’aider. Elle est devenue inconsciente et elle m’a saisie et m'a mordue. J'ai essayé de la calmer. J'ai pris soin d'elle pendant deux jours et deux nuits à l'hôpital. J'ai utilisé Authenticité-Compassion-Tolérance afin de délier ses nœuds, et je l'ai aidée à renoncer à l'idée du suicide.
Après cela, j'ai dit à mon mari que ses aventures me faisaient vraiment mal, mais je devais aller consoler quelqu'un d'autre dont le mari avait une liaison. Si je n'avais pas pratiqué le Falun Gong, je n'aurais pas été en mesure de le faire et je n'aurais pas eu une aussi grande tolérance. Mon mari a baissé la tête.
Maintenant, tous les membres de ma belle-famille s’entendent bien les uns avec les autres. Ma belle-mère a dit à d'autres que je suis très bonne. Mes frères et mes belles-sœurs disent toujours que je suis compatissante et que je suis une très bonne personne. Ils aiment me raconter leurs problèmes, et ils me respectent beaucoup.
Depuis que je pratique, je traite les autres avec compassion, et je les prends toujours en considération. Je respecte mes parents, et ils me voient comme une enfant modèle. Depuis que je suis tolérante envers mon mari, il a également beaucoup changé et il est très favorable à ma pratique de Dafa. Il y avait toujours des pratiquants qui venaient chez nous pour étudier le Fa. Ensuite, il a nettoyé la salle de conférence dans son immeuble de bureaux, afin de nous laisser y étudier le Fa gratuitement durant la fin de semaine. Les pratiquants venaient de partout dans le Wuhan pour étudier le Fa et regarder les vidéos du Maître. Parfois, il y avait des centaines de personnes. Cela a duré de 1996 jusqu'au début de la persécution le 20 Juillet 1999, et cela a contribué à répandre le Fa localement.
Le Falun Dafa m'a changée et a apporté des avantages à notre famille. Je ne sais pas comment exprimer pleinement mon appréciation pour Dafa. De ma propre expérience et des choses que je sais, le Falun Dafa est bon pour tous.
(De l'Appel à contribution pour commémorer le vingtième anniversaire de la transmission du Falun Dafa)
Traduit de l'anglais au Canada