(Minghui.org)
Cultiver dans Dafa et obtenir un nouveau souffle
J’ai 60 ans cette année. Avant de commencer la cultivation du Falun Dafa, j’ai souffert d’ulcères à l’estomac, de maux et douleurs variés et d’une multitude d’autres maladies. En 1993, la déclinaison de ma santé et des crises fréquentes de vertige m’ont forcée à chercher de l’aide à l’hôpital, où on m'a diagnostiqué un diabète. En conséquence, ma diète était sévèrement restreinte et mon état déjà fragile a continué de décliner, au point où j’étais pratiquement incapable de marcher.
J’ai commencé le Falun Dafa en 1996. Après avoir étudié le Fa à un site d’exercices pour la première fois, j’ai vaguement senti un gros Falun en rotation. Je savais que le Maître ajustait mon corps, et depuis lors, j’ai compris que ce n’était pas une méthode de qigong ordinaire.
Au printemps 1997, je suis tombée malade et j’ai été clouée au lit pendant 3 jours. Pendant cette période, j’ai perdu beaucoup de fluides à cause d'une sudation excessive, pourtant je n’étais pas capable d’absorber de l’eau. La déshydratation qui a suivi m’a donné l’impression que j’étais brûlante de l’intérieur jusqu’à l’extérieur. Je me suis souvenue des enseignements du Maître :
« Quand vous vous sentirez au plus mal, cela signifie qu’une chose parvenue à l’extrême se transforme en son contraire. » (Zhuan Falun)
Pendant que j’étais dans un état semi-conscient ce soir-là, j’ai senti une main me toucher la poitrine et une voix me dire : « C’est fini. » Le lendemain matin, je me suis réveillée détendue et pleine d’énergie.
Mettre des affiches et accrocher des bannières
De l’année 2000 à la première moitié de 2004, mettre des affiches et distribuer des dépliants de clarification sont les méthodes que j’ai utilisées pour clarifier la vérité et sauver les êtres. En mai 2011, un compagnon de pratique et moi avons été arrêtés pendant que nous mettions des affiches de clarification de la vérité. Mon état d’esprit et ma cultivation ont été grandement affectés par cela, et bien que j’aie été libérée finalement, cet état d’esprit incorrect a duré 6 mois. Bien que je souhaitais me porter volontaire et distribuer des dépliants, ma peur me retenait.
Avec les arrangements du Maître, un pratiquant est venu à ma rencontre. À ce moment-là, il y a avait une pénurie de documents, donc nous avons acheté du papier, de l’encre et des pinceaux et nous avons produit nos propres documents à la main. Ce pratiquant m’a encouragé en me félicitant pour ma calligraphie. De cette façon, j’ai persévéré en produisant des affiches pour sauver les gens.
Alors que nous mettions des affiches dehors, j’ai un jour ressenti un peu de peur. Je me suis répété en moi-même plusieurs fois : « Le Maître s'occupe de nous, je n’ai rien à craindre », jusqu’à ce que la peur disparaisse.
Nos pensées droites ont augmenté avec le nombre grandissant d’affiches posées. Au plus fort de la persécution en 2002, d’autres pratiquants et moi, conduisant nos motocyclettes après minuit, attachions des affiches sur des poteaux publics alignés sur la route principale. Un jour, une importante tempête avec une température glaciale ont gelé la colle que j’appliquais sur les poteaux publics. J’ai tenté sans succès de recoller mon affiche et mon compagnon de pratique a constaté : « Ça ne colle pas ? ». J’ai répondu que c'est sûr que ça allait coller. C’est vraiment comme ce que le Maître dit :
« Nous disons que le bien ou le mal surgit d’une seule pensée, une différence dans la pensée provoque un résultat différent. » (Zhuan Falun)
La colle que j’ai appliquée n’a plus jamais gelé et j’ai continué à poser des affiches très facilement. Je me souviens qu’une fois, quand j’essayais de suspendre une bannière à un arbre, j’ai lancé la bannière vers le haut trois fois et j'ai manqué la cible à chaque fois, donc j’ai demandé au Maître de m’aider. Mon essai suivant a entraîné la bannière qui a volé à cinq ou six mètres de haut, où elle est rapidement restée prise dans la branche de l'arbre et est restée accrochée là.
Établir un site de production de documents clarifiant la vérité
J’ai entendu des compagnons de pratique parler d’une photocopieuse qu’ils avaient de la difficulté à installer en raison de contraintes d’espace. J’ai décidé que ce serait une bonne idée d’avoir la photocopieuse chez moi. Peu de temps après, le Maître a arrangé que le pratiquant visite ma maison, ce qui m’a donné la chance de faire ma proposition. À l’automne 2004, un site de production de documents a finalement été établi chez moi. J’ai commencé à apprendre comment utiliser les mécanismes d’agrafages et comment utiliser la photocopieuse en seulement quelques jours.
Vers la fin de 2004, ce pratiquant a également installé un ordinateur et une imprimante chez moi. Ce soir-là, j’ai rêvé que j’étais assise sur le capot d’une voiture, qu’une personne poussait rapidement en haut d’une montagne. J’ai réalisé par la suite que c’était le Maître qui poussait, me propulsant vers l’avant. Le jour suivant, ce pratiquant m’a appris comment utiliser les ordinateurs. Parmi d’autres choses, j’ai appris comment tenir la souris et comment allumer et éteindre l’ordinateur.
Au printemps 2006, les pratiquants m’ont appris comment imprimer de petits livrets. À l’hiver 2007, ils ont installé un graveur de CD pour moi, ainsi je pouvais faire des copies des conférences du Maître et des CD de clarification de la vérité.
Je suis venue de si loin comme analphabète. Je peux maintenant lire le Fa, faire fonctionner un ordinateur, dactylographier et imprimer des documents, ainsi que graver des CD, tout cela parce que je cultive Dafa. Le Maître m’a donné tellement de sagesse et m’a offert des habiletés exceptionnelles.
Élever son niveau en produisant des documents clarifiant la vérité
Au cours de la production de documents, mes attachements à me faire valoir ont fait surface et ont interféré avec mon travail. Vers la fin 2005, un pratiquant m’a demandé de faire un nombre important de documents, dont des cartes de voeux pour la Nouvelle Année. Je voulais terminer le plus rapidement possible pour mon compagnon de pratique, mais en fait, j’étais attachée à la poursuite de la reconnaissance et de me faire valoir. Avec ce fort attachement à montrer mes habiletés sont apparues des interférences énormes. Comme mon ordinateur ne pouvait pas s’allumer comme à l’habitude, j’ai été forcée de faire trois aller-retour jusqu’à la ville la plus proche à plus de 320 kilomètres pour trouver des pratiquants capables de le réparer. Chaque fois que je suis allée chez ce pratiquant, mon ordinateur fonctionnait normalement. Pourtant, quand je le ramenais chez moi, mon ordinateur refusait de démarrer. À la fin, j’ai finalement admis à ce pratiquant que je ne pourrais pas produire les documents à temps. Je me suis calmée et j’ai commencé à étudier le Fa et après une période d’étude, mon ordinateur est redevenu normal.
Une fois, lorsque mon imprimante était cassée, un pratiquant a suggéré que je cherche à l’intérieur pour le problème. Bien que je sache que les racines du problème étaient en moi, mes forts attachements à l’honneur m’ont amenée à me protéger et j’ai vigoureusement défendu cet attachement. Comme le Maître a dit :
« Pour certaines personnes, s'en est arrivé au point où si elles font mal quelque chose et que les autres le leur indiquent gentiment, elles trouvent des prétextes pour s'esquiver. Dès que leur erreur apparaît, elles essaient de l'éluder, disant des mensonges éhontés et essayant de trouver des raisons extérieures. » (« Enseignement de la Loi donné à Manhattan »)
Au cours de la production de documents, j'en suis venue à comprendre que la cultivation doit être traitée sérieusement. Une connaissance est venue me rendre visite chez moi un jour et il a vu les documents. Il m’a dit de ne pas les distribuer, sinon je serais arrêtée par les autorités et condamnée. Devant cette situation à ce moment-là, je lui ai donné mon accord pour la forme. Après avoir vu ma connaissance, ma photocopieuse qui fonctionnait bien s’est mise à être défectueuse, imprimant des copies floues avec des mots manquants. Plus j’étais anxieux, moins elle coopérait, c’en était à un point tel que je voulais pleurer. Un pratiquant est arrivé à ce moment-là et après avoir écouté mon histoire, il a dit : « Tu as promis aux facteurs pervers que tu ne distribuerais plus ces documents, c’est bien cela ? Bien sûr que cela va t’empêcher d’en imprimer davantage. Demande rapidement de l’aide au Maître. » Je me suis rappelée mes actions et, pleine de regrets, j’ai demandé au Maître de me pardonner. Ensuite, j’ai pu photocopier comme d’habitude et tout est redevenu normal.
Supporter inconditionnellement ses compagnons de pratique, s’assimiler comme un seul corps
La pratiquante B qui était sans foyer est venue habiter chez moi peu après la Nouvelle Année 2007. La pratiquante B a pris la responsabilité de clarifier la vérité dans la communauté locale, ainsi que de collecter et d’organiser l’information sur la persécution des pratiquants locaux depuis le 20 juillet 1999. En raison du faible taux d’alphabétisation des pratiquants du village, la plupart des documents qu’ils produisaient n’étaient pas écrits clairement, donc la pratiquant B devait faire beaucoup de corrections. Après avoir émis les pensées droites en après-midi, elle s’asseyait souvent devant son ordinateur, corrigeant jusqu’à minuit. Cela s’est poursuivi pendant environ 6 mois, tandis que je prenais en charge la cuisine et les tâches ménagères pour tous les deux. Parfois, la pratiquante B exprimait son embarras quant au fait qu’elle ne contribuait pas aux tâches ménagères, mais je lui ai dit : « Tous les deux nous faisons partie d’un même corps. Je suis incapable de réaliser le travail que tu fais, donc c'est bien que tu puisses en faire plus avec le temps supplémentaire que je peux te donner. »
À l’automne 2007, notre coordinateur du canton a été arrêté par les autorités et la pratiquante B a bénévolement accepté le travail de coordinateur à sa place. Elle s’est rapidement plongée dans l’organisation de groupes d’étude du Fa pour les différents villages et petites villes, encourageant les pratiquants à reprendre leur groupe d’étude du Fa.
En raison de ses contacts avec différents pratiquants, la pratiquante B a également rencontré la critique de certains d’entre eux. Un jour, après avoir été critiquée par un pratiquant, je l’ai encouragée et nous avons commencé à étudier le Fa ensemble. Nous avons lu jusqu’à ce point :
« …aujourd’hui quelqu’un vous offense, un autre vous met en colère, un autre encore vous traite mal ou vous lance brusquement une remarque blessante ; c’est là qu’on voit comment vous réagissez à ces problèmes. » (Zhuan Falun)
La pratiquante B s'est arrêtée et a relu ce passage plusieurs fois. Elle a ensuite compris que c'était arrangé par le Maître, une opportunité de cultivation visant à se cultiver elle-même et à élever son niveau.
Au printemps 2009, un soir pendant que les coordinateurs avaient leur étude du Fa et leur groupe de discussion ensemble, un coordinateur a proposé qu’une élection soit tenue pour le poste de coordinateur du canton. Il a également dit que la pratiquante B, étant sans foyer, n’était pas appropriée pour ce travail. Ce soir-là, après être retournée à la maison, la pratiquante B m’a brièvement parlé de la discussion. Elle a passé les jours suivants à chercher en elle pour trouver ses insuffisances tout en étudiant le Fa et elle a découvert son attachement à regarder de haut ses compagnons de pratique, son incapacité à accepter la critique et de forts intérêts personnels. Au cours des quelques jours suivants, nous avons continué à partager nos compréhensions, mais nous étions également inquiètes que ce pratiquant tienne une élection, car nous sentions que cela divergeait du Fa. Par contre, nous étions impuissantes à faire quoi que ce soit à ce sujet.
Sept ou huit jours après l’élection pour choisir un coordinateur, plusieurs pratiquants de notre canton ont souffert d’interférences, et des dizaines d’entre eux ont été arrêtés. Quatre de nos coordinateurs clé ont été arrêtés et la majorité de nos sites de production de documents ont eu des interférences.
Malgré la répression largement répandue, le site de production de documents chez moi est demeuré tel qu’il était. Originellement, nous aurions pu traverser cet épisode de persécution avec succès, mais la pratiquante B a soudainement manifesté son attachement à la peur et a voulu quitter ma demeure pour un certain temps. J’ai parlé avec elle et je lui ai fait remarqué que pendant la récente persécution, nous n’avions rencontré aucune forme d’interférence. Cela signifiait que nous étions dans le Fa et qu’ainsi le Maître avait protégé le site de production de documents. Pour avancer, nous devrions étudier le Fa et émettre les pensées droites pour éliminer les arrangements des forces anciennes. Après notre discussion, la pratiquante B s’est calmée. Malgré cela, deux jours plus tard, un pratiquant d’une autre ville a appelé et a demandé à la pratiquante B de se joindre à eux, donc elle a décidé de quitter ma demeure pour la ville. J’avais développé un attachement à compter sur la pratiquante B, et avec son départ imminent, je l’ai blâmée quelque peu d’être irresponsable. Très probablement en raison de mes attachements à la pratiquante B, un employé de l’usine m’a soudainement appelé et a dit : « Des officiers du bureau 610 viennent d’arriver. Ils ont pillé quelques maisons déjà, il serait donc préférable que tu fasses le ménage chez toi. » Mon cœur déséquilibré a permis aux facteurs des forces anciennes d’en profiter et j’ai développé un attachement à la peur. J’ai donc ramassé mes choses aussi et je me suis rendue à la ville avec la pratiquante B.
Je me sentais très inquiète après avoir rejoint la maison de mon fils, me rappelant les instructions du Maître de ne pas contourner les problèmes lorsque nous les rencontrions. À ce moment, ma cultivation était au point où mon cœur et mon esprit étaient fermes, même devant la persécution perverse. Par contre, mon écart de conduite momentané dans mes pensées droites a permis aux forces anciennes d’exploiter mes faiblesses, forçant ce changement de situation. Inquiète et remplie de regrets, j’étais incapable de rester chez mon fils et j’ai décidé de retourner chez moi. Par contre, mon fils refusait de me laisser partir. À ce moment-là, mon voisin a appelé, me pressant de revenir chez moi. Apparemment, j’avais oublié de fermer la canalisation d’eau dans ma maison et l’eau se déversait maintenant chez lui au rez-de-chaussée. Je savais à ce moment-là que le Maître avait vu directement dans mon cœur et avait arrangé que cela arrive. Pendant ce temps, la pratiquante B avait réalisé qu’il était irresponsable de sa part d’abandonner ses compagnons de pratique à ce moment-là pour qu'ils volent de leurs propres ailes, et elle est rentrée avec moi. Dix jours plus tard, ma belle fille m’a demandé de déménager avec eux pour aider à prendre soin de mon petit-fils, j’ai donc quitté mon village natal et j’ai commencé à sauver les êtres dans un nouvel endroit.
Au cours de mes 10 ans de cultivation, je suis tombée plusieurs fois. À partir de maintenant, je vais placer une importance capitale dans l’étude du Fa, cultiver solidement et m’efforcer de donner raison au salut miséricordieux et compatissant du Maître. Merci, Maître !
Traduit de l’anglais au Canada