Par un correspondant de la province du Sichuan, Chine
(Minghui.org) Dans la province du Sichuan, un procès du tribunal de Gulin devait être jugé dans le tribunal Naxi de Luzhou, le 12 juillet, mais le 11 juillet, à midi, l’endroit du procès a été soudain modifié pour le centre de détention de Naxi. Quel type de procès pousse à un déplacement rapide dans une autre ville, au tout dernier moment, et de façon inexplicable, d’un tribunal public à un centre de détention où peu de personnes ont pu y assister ?
1. Les autorités craignent que les citoyens ne puissent comprendre la vérité au sujet du Falun Gong
M. Shu Anqing, l’accusé, la quarantaine, était diplômé de l’Université des Sciences et de la Technologie de Chengdu. Il avait auparavant travaillé pour le Bureau des services électriques de Luzhou. M. Shu est pratiquant de Falun Dafa. En raison de la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC), son employeur a exercé des pressions sur lui pour lui faire abandonner la pratique en menaçant de le renvoyer. M. Shu tenait à sa liberté de croyance et a refusé de céder aux autorités, ainsi, il a perdu son emploi et son logement fourni par l'employeur. Afin d’expliquer les faits concernant le Falun Gong au gouvernement d’état, il est allé pétitionner à Pékin, mais a alors été envoyé dans un camp de travail en 2001. Après sa libération, M. Su subvenait aux besoins de sa famille en réparant des appareils électroniques. Cependant, le Bureau 610 du district Jiang Yang de Luzhou l’a surveillé et harcelé pendant de longues périodes de temps, l'empêchant de faire son travail ou de mener une vie normale. Soumis à la pression, il n'a eu d'autre choix que de quitter sa mère âgée et son jeune enfant pour vivre loin de chez lui.
M. Luo Zhenggui, 77 ans, est un employé du gouvernement à la retraite de la ville de Shibao, dans le canton de Gulin, province du Sichuan. Seulement un mois ou deux après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, il a guéri d’une maladie terminale. Après avoir enduré 30 ans de souffrance, il a miraculeusement été guéri et recouvré la santé. Cependant, deux ou trois mois après avoir commencé la pratique, la persécution a commencé. En dépit de la pression, M. Luo a choisi de continuer à pratiquer le Falun Gong. Il a été soumis aux mauvais traitements et aux harcèlements répétés du PCC pendant plusieurs années, y compris trois peines d’incarcération et des sessions de lavage de cerveau dans un centre de détention. En 2004, il a été condamné par le tribunal de Gulin à trois ans et six mois d’emprisonnement et gravement maltraité dans la prison de Guangyuan du Sichuan.
Mme Zhang Ziqin, 57 ans, l’épouse de M. Luo, a été elle aussi persécutée par les autorités locales du PCC et les agents du Bureau 610 du fait pour sa ferme croyance en Falun Gong. Elle a été surveillée, harcelée, détenue à plusieurs reprises et finalement condamnée à une peine de quatre ans de prison. En prison, elle a été soumise à de multiples sessions de tortures dont une "parade de la honte", être suspendue, menottée, battue, ligotée avec des cordes, torturée sur un banc du tigre, gavée, soumise à des injections forcées de drogues, piétinée et traînée. Elle a été blessée et à l'article de la mort. Suite à sa libération de ce lieu infernal, les autorités locales, les cohortes du PCC et les agents du 610 ne l’ont pas laissée tranquille, les obligeant, elle et son époux à quitter leur résidence et à devenir sans abri.
Le soir du 10 novembre 2011, Mme Zhang Ziqin, M. Luo Zhenggui, et M. Shu Anqing ont été arrêtés dans la municipalité de Yutang, district Longmatang de Luzhou, puis détenus dans le centre de détention de Gulin. Au cours de leurs huit mois de détention, ils ont été transférés dans le centre de détention de Naxi à Luzhou.
Le régime chinois montre un mépris éhonté de la loi et des droits de l’homme. Au cours du procès de 2011, deux avocats ont défendu les pratiquants plaidant la non culpabilité. Les autorités ont été si intimidées par la défense qu’ils ont décidé que le procès 2012 se tiendrait dans une autre ville. Plus tard, ils ont de nouveau changé l’endroit pour un centre de détention, dans l’intention de dissimuler leurs actes.
2. Les autorités ont peur une audience ouverte à laquelle assisteraient de nombreux citoyens indignés
En juillet 2011, M. Luo Zhenggui et Mme Zhang Ziqin ont rendu publiques leurs expériences de persécution et intenté une action en justice contre le département du gouvernement qui y avait participé. Que M. Luo et Mme Zhang révèlent leurs terrifiantes expériences a irrité les agents du PCC, qui leur ont alors tendu un piège. Les fonctionnaires du PCC à Shibao, Gulin, ont transmis un message à M. Luo par l’intermédiaire de sa fille, demandant que lui et Mme Zhang rentrent chez eux. Ils ont indiqué que s’ils signaient un accord d'abandon de la pratique du Falun Gong, son salaire serait rétabli et Mme Zhang serait libérée sous caution. Peu après avoir fait ces promesses, le gouvernement de Gulin, le bureau de la sécurité publique et le Bureau 610 ont conspiré pour arrêter M. Luo et Mme Zhang après avoir appris que le couple se trouvait à Luzhou.
Les faits de la persécution endurée par Mme Zhang et M. Lui sont actuellement bien connus dans la préfecture de Gulin. De nombreuses personnes ayant appris la vérité sont en colère à ce sujet. Un procès ouvert à Gulin aurait donc permis à de nombreuses personnes concernées par la persécution de venir des régions environnantes pour y assister. Ils auraient vraisemblablement intimidé le Comité politique et légal du PCC à Gulin, contrôlé par la faction de Jiang Zemin et le Bureau 610, donc les autorités ont pensé que déplacé le procès éviterait une condamnation publique et des dénonciations par des personnes conscientes de la situation.
M. Shu Anqing est une personne de bonne réputation. Non seulement, il a d’excellentes compétences dans la réparation d’appareils, un service responsable, mais aussi des tarifs raisonnables. Ses clients satisfaits lui envoyaient de nouveaux clients. Lorsque M. Shu a été arrêté et détenu pendant huit mois, sa famille a perdu sa source de revenus. Son épouse était frappé par le chagrin et il manquait à son fils jour et nuit. Les personnes au courant ont éprouvé de la sympathie. Un citoyen de Gulin, après avoir reçu un avis concernant le procès et informé sur la persécution de M. Shu, était prêt à donner une partie de ses économies à la famille pour aider à payer les frais de scolarité du fils de M. Shu. Cependant, lorsqu’il est arrivé au tribunal de Naxi et a découvert que la session avait été déplacée pour un endroit inconnu, il est retourné chez lui, déçu.
Les autorités pensaient qu’en déplaçant le procès dans une autre ville, dans un centre de détention relativement inaccessible, de nombreuses personnes ne pourraient pas y assister. Cependant, plus de 200 personnes étaient présentes—en dépit d’une pluie torrentielle. Plus de 20 d’entre eux étaient des parents et amis de M. Shu. Du fait que tant de citoyens indignés soient présents, le tribunal de Gulin a annulé le procès, déclarant que le public était trop nombreux.
3. Des voix justes envoient des ondes de choc
Le matin du 12 juillet, les citoyens ayant reçu l’avis du procès ont commencé à arriver au centre de détention de Naxi. Certains qui n’étaient pas au courant du changement d’adresse, s'étaient d’abord rendus au tribunal de Naxi, puis avaient été redirigés au centre de détention. De même pour la mère âgée de Mme Zhang et sa famille .
Vers 9 du matin, le juge Yang (femme) du tribunal de Gulin était en discussion avec les deux avocats des accusés, qui venaient de Pékin. Yang disait que le nouveau lieu du procès était trop petit, ainsi, seules trois personnes de chaque famille seraient admises. Certaines personnes ont avancé que le centre de détention n’était pas un tribunal et qu'y tenir un procès était illégal. Les parents et les amis étaient mécontents de la décision de la juge. Certains ont déclaré : " Pourquoi seulement trois membres de la famille sont autorisés à entrer ? Est-ce un procès illégal ? " Plus tard, la juge Yang a annoncé que 15 personnes seraient autorisées par famille. Les citoyens ont demandé à ce que 30 personnes par famille soient autorisées à entrer, puisque beaucoup étaient déjà présents. Les avocats ont aussi déclaré que moins d’agents de police devaient être autorisés à entrer, pour que plus de citoyens y assistent. D’autres ont suggéré d’utiliser une salle de réunion plus grande pour le procès, alors que d’autres ont demandé une tribune ouverte à l’extérieur du couloir d’entrée, où les gens pourraient se tenir pour entendre le procès.
D’autres personnes se sont plaintes à la juge que les accusés n’avaient commis aucun crime, qu’ils étaient de bonnes personnes et devaient être libérés. La juge a répondu : "Je n’ai pas l’autorité pour faire cela. Si je l'avais, je n’aurais pas été nommée juge sur cette affaire. Qui voudrait faire ça ? Pensez-vous que je voulais venir dans cet endroit isolé ? "
La juge Yang a passé la grande porte métallique de la prison. Les avocats et près de 100 citoyens attendaient dehors sous l’averse. Les mères de M. Shu et de Mme Zhang, 70 et 80 ans, attendaient anxieusement sous la pluie.
Deux heures plus tard, il n’y avait toujours aucun signe que le procès allait commencer. Les avocats ont appelé les départements concernés pour savoir ce qui se passait. La mère de M. Shu était bouleversée et a demandé si les autorités avaient secrètement débuté le procès alors qu'aucun des membres de sa famille n’avait encore été admis. Si tel était le cas, le procès n’aurait alors pas été valide. Elle a déclaré : " Au début, le procès devait se dérouler dans le tribunal, puis, ils l’ont transféré au centre de détention. Il était prévu qu’il commencé à 9 heures, mais il est maintenant 11 heures, et toujours aucun signe que quelque chose va commencer. " La mère de M. Shu a dit à la police armée : "Falun Dafa Hao [Falun Dafa est bon] ! Il n’y a rien de mal avec Authenticité-Bienveillance-Tolérance ! Mon fils est une bonne personne ! "
Après 11 heures, les personnes qui attendaient ne savaient toujours pas ce qui se passait. Les pratiquants de Falun Gong présents ont commencé à scander : "Falun Dafa Hao [Falun Dafa est bon] ! Zhen-Shan-Ren Hao [Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon] !" Ils ont aussi récité des poemes du Falun Dafa, ainsi que Lunyu de Zhuan Falun. Leurs voix ont résonné, envoyant une onde de choc à travers tout l’endroit. Les pratiquants de l’autre coté de la rivière ont aussi montré leur soutien en élevant leurs voix. Le son provenant des deux cotés de la riviére a convergé et s’est répercuté.
4. Persuader gentiment les persécuteurs de cesser
En attendant que le procès débute, un escadron de la police armée est arrivé et a gardé l’entrée. De nombreuses personnes travaillant dans les tribunaux sont restées dans leur bus. Les agents de la sécurité du Bureau 610 de Naxi, conduits par Deng Song et Zhang Hua, deux membres vétérans de la sécurité nationale, ont commencé à prendre des photos et des enregistrements vidéo des personnes venues assister au procès, une pratique illégale. Les agents de la sécurité en civil se mêlaient à la foule (certains venaient du district de Jiang Yang). D’autres utilisaient des tablettes PC ou des smartphones pour prendre des photos ou des enregistrements vidéo. Certains fonctionnaires ont procédé à des enregistrements vocaux prétextant passer des appels téléphoniques. Le personnel du tribunal dans le bus a aussi pris des photos et des enregistrements. Zhang Hao prenait des enregistrements vidéo à courte portée et parfois contournait les gens pour qu’ils lui fassent face.
Le grand groupe de personnes présentes s’est opposé aux photographies et enregistrements vidéo illégaux. Ils ont crié : "Cessez de prendre des photos et des enregistrements vidéos ! C’est une atteinte à nos droits humains." L’avocat s’est aussi avancé pour empêcher une personne de prendre des photos, mais la personne a déclaré qu’elle continuerait. L’avocat a levé son appareil photo et déclaré : " Alors, je prendrai aussi une photo de vous." La personne est partie, effrayée. Lorsque d’autres personnes qui étaient là pour soutenir les autorités ont remarqué qu’elles étaient aussi photographiées, elles étaient terrifiées et ont dit : " Je n’ai pris aucune photo de vous, pourquoi en prenez-vous de moi ?"
Zhang Hua ne se souciait pas que ceux sous ses ordres fassent des choses illégales. Dans le but de l’arrêter, certaines personnes ont crié son nom : " C’est Zhang Hua ! " Une personne a tapoté son épaule et lui a demandé gentiment de ne pas prendre de photos, puisque c'était violer les droits humains. Un autre s’est approché de lui et a déclaré :" J’ai vu votre jambe estropiée, on m’a dit que c’était votre rétribution pour avoir persécuté Falun Gong. Cessez de persécuter Falun Gong. Réciter ‘Zhen-Shan-Ren Hao et ‘Falun Dafa Hao vous amènera de vrais bénéfices. S’il vous plaît, essayez. " Un agent tout proche a entendu le conseil compatissant et n'a pu s’empêcher d’arborer un beau sourire.
Deng Song est un personnage clé dans la persécution de Falun Gong au sein du Bureau 610 du district de Naxi. Il est directement impliqué dans le placement de pratiquants dans les centres de détention, les prisons ou les camps de travaux forcés et, en conséquence, a déjà accumulé une rétribution (karmique) conséquente. Lorsque les pratiquants ont vu Deng Song, ils ont encore tenté de le persuader avec compassion, lui disant : " Savez-vous que les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes ? Ils n’ont rien fait de mal. "
Un jeune homme dissimulé derrière un pilier prenait des photos. Les pratiquants lui ont demandé de cesser, parce que c’était illégal et que cela lui apporterait aussi de mauvaises choses. Le jeune a acquiescé en hochant de la tête et joignant ses mains en signe de respect pour les pratiquants de Dafa.
Au moment où la juge Yang est arrivée, les pratiquants lui ont dit : "Nous espérons que vous traiterez cette affaire concernant des personnes innocentes, de façon correcte. Il n'existe aucune loi disant que le Falun Gong est illégal. Nous espérons que vous traiterez ce cas légalement et correctement, afin que ces personnes soient traitées équitablement et qu’il n’y aura pas de fausses condamnations. Si les pratiquants de Falun Gong ne sont pas traités justement vous aurez à en porter la responsabilité, une fois la persécution sera terminée."
Les pratiquants ont clarifié les faits avec compassion à toute personne venue soutenir les autorités, les encourageant à cesser . Ils ont expliqué que, bien que les pratiquants jugés soient tous de bonnes personnes, ils étaient terriblement persécutés. L’arrestation de M. Shu Anqing laissait son fils de 10 ans et sa mère âgée de 70 ans, sans aucun moyen de subsistance. Les pratiquants leur ont demandé de se mettre à leur place. La mère de M. Shu a dit à son petit-fils de dire aux sympathisants du PCC que son père était une bonne personne, n’avait commis aucun crime et qu’il lui manquait. En larmes, le jeune garçon a fait ce qu’on lui demandait et les gens dans la proximité étaient aussi en larmes. Une personne lui a donné de l’argent, lui disant de l’utiliser pour ses frais de scolarité.
Des agents avec des armes de poing et des matraques électriques se tenaient prés d’une grande porte de métal. Un bus supplémentaire rempli d’agents était parqué dans la rue à l’extérieur du centre de détention. Les agents prenant des photos et faisant des enregistrements terrorisaient et intimidaient les personnes présentes. Cependant, les pratiquants présents, y compris des dames âgées étaient calmes, ne montrant aucune peur. Certains d’entre eux ont dit aux policiers : "Vous êtes ici, mais en fait, vous faites partie de ceux qui sont persécutés. Bo Xilai et Wang Lijun sont tombés, mais vous êtes encore forcés de participer à la persécution. Regardez cette averse. Elle ressemble aux larmes des Bouddhas et des êtres divins. La rétribution karmique est un principe céleste et il est contraire aux principes celeste de persécuter les bonnes personnes ! Veuillez considérer votre propre futur. "À ce moment, une personne avec un appareil photographique est descendue du bus. Dans le but de le persuader de ne pas commettre de méfait en prenant des photos de personnes innocentes, les pratiquants lui ont expliqué le principe de rétribution karmique et lui ont demandé de ne faire que de bonnes actions. Après avoir écouté, il a mis l’appareil photographique dans son dos, et n’a plus pris de photos.
5. Epilogue
Vers midi, la juge Yang a dit aux avocats qu’elle ajournait et repoussait le procès de trois jours, parce que "trop de personnes" étaient venues y assister. Les avocats lui ont rappelé qu’elle avait dabord décidé de l’endroit au tribunal, puis avait changé pour le centre de détention. La veille, ils avaient demandé de façon répétée qu’elle coordonne soigneusement les procédures et on leur avait répondu que c’était fait. Ils étaient arrivés à l’heure selon l’accord écrit et demandaient le remboursement pour leurs vols puisque le procès était annulé. La juge Yang a répondu qu’ils ne seraient pas remboursés.
Beaucoup de personnes présentes ont demandé à la juge Yang pourquoi le procès n’avait pas lieu. Celle-ci a répondu : " Trop de personnes sont venues et cela crée un impact négatif sur le gouvernement. " Ils étaient stupéfaits, interrogeant à voix haute : "Etes-vous effrayée que trop de personnes y assistent ? Un impact négatif sur quoi ? Vous avez prévu de juger les pratiquants de Falun Dafa, alors de nombreuses personnes sont venues découvrir quels crimes ils ont commis pour comprendre les faits sur cette affaire. En quoi est-ce une mauvaise chose ? " La juge Yang est restée sans voix. Une dizaine d’agents de police sont sortis du bus et ont escorté la juge lorsqu’elle est partie. Ils lui ont dit ne plus donner d’explications à la foule.
La juge est partie et le procès a été annulé. Le grand groupe de citoyens avait perdu une demi-journée à attendre en vain qu’il débute. À l’approche de midi, le directeur du centre de détention a utilisé un mégaphone pour annoncer que la juge en chef était partie, le procès annulé et que chacun devait rentrer chez lui. Certaines personnes ont déclaré qu'elles n'auraient pas dû être forcées à attendre si longtemps sous une pluie battante, et qu’annuler un procès si abruptement relevait de la farce. Un parent de M. Shu a déclaré, en larmes : " Les autorités n’honorent pas leurs engagements. Où sont la justice et l’équité ? "
La mère âgée de Mme Zang a compris que les autorités étaient effrayées de mener une session ouverte. Elle a déclaré : " Ils sont effrayés, parce qu’ils ont tort." Certaines personnes ont dit au directeur du centre de détention : " Si vous n’osez pas entreprendre un procès ouvert, alors cela indique que les accusés sont innocents et que vous devriez les libérer. Nous les ramènerons avec nous aujourd’hui."
Le directeur a répondu que les procès n’avaient rien à voir avec le centre de détention, et qu’ils ne devaient pas se tenir dans le centre de détention. Il a ainsi décidé de ne plus tenir de procès dans le centre. Une autre raison pour le procès avorté a été découverte plus tard : en réalité, le centre de détention n’était pas d’accord pour qu’un procès y ait lieu. Considérant ce refus, les avocats ont déclaré qu’il s’agissait d’une victoire dans cette action en justice.
Traduit de l'anglais en Europe