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L'urgence de sauver les êtres

5 août 2012 |   Écrit par une pratiquante de Taiwan

(Minghui.org) Je dois remercier mes compagnons pratiquants de Falun Dafa qui m'ont aidée à installer les logiciels nécessaires pour établir une communication entre nous et me donner l'occasion de clarifier la vérité aux personnes en Chine continentale. Ces quelques dernières années, bien que j'aie enduré de nombreuses épreuves et difficultés, j'ai continué à clarifier la vérité sur Internet. J'ai aussi continué à aider les gens à démissionner du Parti communiste chinois (PCC.) Lorsque j'avais commencé cela, mon mari avait de nombreuses objections. Il était si fâché qu'il a fui la maison, il était incapable de rester en ma présence. Je savais que c'était un test mis en place pour moi par le Maître, mais j'ai quand même eu le cœur brisé. Je n'arrivais pas à dépasser ma tristesse et donc je n'ai pas passé le test. Ce n'est qu'après de nombreuses séances d'étude de la Loi, d'émission de la pensée droite et de lecture des articles des compagnons de pratique que j'ai abandonné mon attachement à la sentimentalité. Comme mon xinxing s'est élevé, mon environnement s'est amélioré. Mon mari a même cessé d'interférer avec mes efforts pour clarifier la vérité.

Comme je pensais vraiment que le web est un outil crucial pour sauver les êtres, j'émettais toujours la pensée droite pour renforcer la connexion Internet pour qu'elle ne se coupe pas. Ensuite, je passais des coups de fil de mon ordinateur pour sauver les êtres en Chine. Je restais aussi en contact avec mes compagnons de pratique. Nous discutions des façons de mieux atteindre les gens pour qu'ils comprennent mieux la vérité. Je racontais aux gens à l'autre bout du fil tout ce que je savais, pour qu'ils puissent au moins entendre les faits. Même s'il y avait beaucoup de pratiquants qui faisaient la même chose que moi chaque jour, je sentais toujours que ce n'était pas suffisant. Je souhaitais souvent avoir plus de bras et plus de têtes pour atteindre plus de gens plus rapidement. J'ai parlé de cela à mes compagnons de pratique et nous avons établi un horaire selon lequel nous nous relayions pendant la journée. De cette façon, à tout moment, quelqu'un appelait pour clarifier la vérité. Nous parlions aux gens du principe selon lequel le bien est récompensé et le mal est puni d'une rétribution karmique. Je n'arrêtais pas de clarifier la vérité et grâce à cela, j'ai appris que tant que je fais de mon mieux, il ne serait pas difficile d'aider les gens à quitter le PCC.

Chaque jour, les pratiquants étaient occupés avec d'autres projets et il y avait donc des blancs dans le cédule. Lorsque cela arrivait, je cherchais d'autres pratiquants qui puissent combler ces périodes. Un jour, je tournais en rond et je me sentais fatiguée. Comme je me laissais tomber sur le lit pour prendre un moment de repos, le téléphone a sonné avec insistance. J'ai répondu et une voix a dit : « Ramenez-moi à la maison ! Ramenez-moi à la maison ! » Je me suis réveillée d'un coup et j'ai réalisé que ce coup de fil n'était qu'un rêve. Je savais que le temps était limité et très précieux. Les êtres vivants attendent inconsciemment que nous, les pratiquants de Dafa, nous les sauvions, mais si les pratiquants ne clarifient pas la vérité, alors les êtres n'ont aucun espoir.

Certaines personnes que j'appelle sont complètement sous l'influence du PCC, elles en font l'éloge d'une voix chantante sans plus s'arrêter et répètent le même slogan : « Sans le PCC, il n'y a pas de nouvelle Chine. » Une certaine personne que j'ai appelée un jour a dit : « Vous les pratiquants de Falun Dafa vous criez toujours que le ciel va détruire le PCC. Mais tant d'années ont passé et il n'y a toujours pas eu de signe que le Parti est en train de s'écrouler. Vous ne faites que parler et il n'y a pas de puissance derrière ce que vous dites. Vous êtes totalement incapables de faire tomber le PCC. » Je lui ai alors répondu : « Le mal ne triomphe jamais du bien. Nous sommes tous Chinois et malgré ce que nous croyons, comment pouvez-vous accepter et laisser le PCC persécuter inhumainement les pratiquants de Falun Dafa ? Beaucoup de hauts responsables ont déjà quitté le PCC et vous faites toujours l'éloge du Parti. Si vous continuez à soutenir le PCC, vous serez entraînée dans sa chute. » La personne à qui je m'adressais a rapidement changé d'esprit et a répondu : «Oh ! N'en dites pas plus, je sais que j'ai tort. Aidez-moi à démissionner maintenant. »

Mon père était lourdement influencé par le PCC. Chaque fois que je lui parlais de Falun Dafa, il ne voulait pas écouter. Mon père n'arrivait pas à comprendre pourquoi j'étais toujours sur mon ordinateur à aider les gens à démissionner du Parti. Il s'est emporté contre moi plusieurs fois et j'avais peur de le rendre fou. Plus il s'irritait contre moi, plus je refusais de le voir. Ce n'est qu'après une longue période que j'ai compris que quelque chose n'allait pas dans mon attitude. Je suis une pratiquante de Dafa et je suis venue pour sauver les êtres, alors pourquoi, lorsque mon père se trouvait en face de moi, ma compassion disparaissait- elle ? Je ne pouvais pas fuir devant mes peurs. Je devais dire la vérité à mes parents.

Tout d'abord, une personne doit bien cultiver avant d'aller aider à sauver les êtres. Si l'état de cultivation est bon, il reflète l'environnement de la personne. Même si chaque jour j'avais un emploi du temps différent, je respectais toujours la cédule. Si mon cœur est rempli de compassion, mon père le sentira. Après avoir rencontré mon père plusieurs fois pour lui clarifier la vérité, il a progressivement apprécié de parler avec moi. Nous avons partagé des articles, des histoires et des discussions rédigées par des compagnons de pratique. J'ai continué de lui clarifier la vérité et il a commencé à comprendre que Falun Dafa est bon et que ce que je faisais chaque jour sur l'ordinateur, c'était sauver les êtres.

Trois mois plus tard, mon père est décédé. J'étais déchirée par le chagrin et pour la première fois, j'ai averti mes compagnons de pratique que je devais m'arrêter un moment d'appeler les gens et j'ai demandé à quelqu'un de me remplacer. Je savais que nous n'avions pas beaucoup de personnes, mais je n'avais pas encore abandonné l'attachement humain à la sentimentalité. Le Maître a enseigné : « S’attacher au sentiment parental, on en sera certainement importuné, ligoté et tourmenté, ceux qui s’y attachent auront toute leur vie troublée par cette affection, l’âge passant, il sera trop tard pour regretter.» (Points essentiels pour un avancement diligent) En conséquence, la perversité s'est installée en moi et je suis tombée gravement malade. J'avais du mal à respirer et je vomissais souvent. J'avais de douloureux maux de tête et aussi épais que soit le manteau que je portais, j'étais toujours frigorifiée.

La vie est courte, tout peut arriver. Il y a tellement d'attachements à la sentimentalité, mais tout le monde va quitter cette terre à un moment. Mon père a quitté cette terre paisiblement et avec le don d'avoir compris la vérité avant de mourir. J'apprécie la compassion infinie du Maître qui me laisse faire des erreurs et m'aide ensuite à reprendre le contrôle de moi-même. Après avoir compris cela, j'ai repris l'étude de la Loi et la clarification de la vérité aux personnes en Chine continentale. La nuit, je rangeais toutes les affaires de mon père dans des cartons et préparais tout pour son enterrement. Ma maladie a aussi disparu sans laisser de trace.

Le Maître a enseigné :

« Si vous ne faites pas cette affaire de sauver les êtres, vous n’accomplissez pas votre responsabilité en tant que disciple de Dafa et votre cultivation et pratique sera réduite à rien, car si on vous permet d’être disciple de Dafa, ce n’est pas pour votre plénitude parfaite personnelle, mais parce que vous endossez une mission considérable.» (« Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 »)

Les pratiquants de Dafa doivent être réguliers dans leur travail pour les projets dans le but de sauver les êtres. Les êtres vivants doivent être sauvés. Comme nous nous rapprochons de la fin, nous devons travailler plus dur et nous ne pouvons pas nous relâcher car plus nous nous rapprochons de la fin et plus les exigences sont difficiles. Les forces anciennes font leurs derniers efforts. Nous devons donc renforcer nos pensées droites, accomplir les trois choses que le Maître nous demande d'accomplir avec diligence et nous concentrer davantage sur le salut des êtres. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons réussir notre cultivation.

Ce qui précède est mon partage d'expérience, soulignez librement tout ce qui n'est pas correct en raison de ma compréhension limitée, merci !

Traduit de l'anglais en Belgique