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Le Parti communiste chinois ment à propos des feux (encore et encore)

17 septembre 2012 |   Écrit par Zhengxin

(Minghui.org) Le 1er juillet 2012, j'ai lu un reportage en ligne à propos d'un feu le 30 juin au Centre commercial de Laide, le plus gros centre commercial dans le canton de Ji à Tianjin. Le rapport disait que la fumée épaisse avait recouvert toute la ville. Beaucoup de gens pris par le feu dans le centre commercial ont cherché à se sauver en sautant par les fenêtres de l'édifice en flammes, une vision d’horreur pour les passants. Selon des témoins sur place, comme le feu s'est déclaré le 30 juin, un samedi, le centre commercial était fréquenté par une foule nombreuse. On estime qu'il y a eu au moins 100 morts. Pourtant selon l'agence de nouvelles Xinhua du Parti communiste chinois (PCC), une estimation préliminaire a confirmé seulement 10 morts et 16 blessés avec des blessures mineures. La cause du feu est encore sous investigation a rapporté l'agence.

Le Centre commercial de Laide est un vieil édifice de cinq étages occupé par une grande densité de boutiques. Les étages sont reliés par des escaliers roulants et un ascenseur pouvant accueillir 12 personnes. Certaines personnes ont dit : « Ce sont seulement les gens du rez-de-chaussée qui ont pu échapper aux flammes. Les chances pour les gens au-delà du troisième étage étaient très minces. » Des forums sur des réseaux sociaux en ligne ont vite été remplis de réponses colériques de la part du public : « Plus de 100 cadavres ont été retrouvés sur les lieux, mais les rapports officiels confirment seulement 10 morts. Les autorités essaient de masquer la vérité à cause de leur instinct à vouloir se dérober de leurs responsabilités. Ils ignorent intentionnellement les gens qui ont péri. Ils n'ont vraiment pas de coeur. » « Les autorités compétentes ont émis de faux rapports tout en fermant d'autres médias qui essayaient de rapporter les nouvelles basées sur les faits. Les autorités sont évasives, sachant qu'elles ont échoué à leur devoir de surveillance. Que se passe-t-il pour les gens qui ont perdu des parents dans le feu... » « Mes commentaires ont été effacés quatre fois. Je suis tellement fâché. L'affaire est trop sensible pour qu'on la commente ? » « Incroyable ! Les autorités ont fabriqué des données erronées, même si les gens sont au courant de la gravité du feu. »

Les gens en Chine sont familiers avec les trucs vicieux que le PCC utilise pour tromper le public. Quand il s'agit de mauvaises choses comme les morts et les blessés causés par les désastres d'origine humaine ou naturel, le PCC va minimiser le nombre de morts, tout en publiant des rapports préliminaires vagues, par exemple : « La cause de l'accident est encore sous enquête. »

Minimiser les morts et les blessés aide le PCC à maintenir une stabilité sociale et à fabriquer l'illusion de prospérité et d'être dans une excellente position sous sa loi. L'autre objectif de faire ainsi est de minimiser la gravité de l'accident, donc de paver la voie pour réduire l'obligation de rendre des comptes par les autorités compétentes. Le cliché « la cause de l'accident est encore sous enquête » donne au PCC du temps pour trouver les excuses les plus convaincantes pour tromper le public. Les mêmes trucs ont été utilisé par le PCC pour le feu dans la ville de Luoyang, province du Henan, il y a plus de dix ans, le récent feu le 15 novembre 2011 à Shanghai et le feu dans l'édifice adjacent au Centre de la télévision de Chine (CCTV). Dans tous ces désastres le vrai décompte des morts a été caché et aucun détail n'a été publié.

Dans un seul cas de feu, le PCC a répondu d'une manière complètement opposée. Assez bizarrement, le feu a été diffusé à répétition seulement deux heures après qu'il ait eu lieu et les rapports en anglais ont été rapidement transmis au monde entier. La scène de feu a été filmée de toutes les directions, dont une prise de loin et une multitude de prises rapprochées. Contrairement à ses habitudes antérieures, le PCC a maximisé l'impact de l'événement et n'a pas dit : « La cause de l'accident est toujours sous enquête. » Nous faisons référence à la soi-disant « auto-immolation » mise en scène sur la Place Tiananmen l'après-midi du 23 janvier 2001. Sans aucune enquête, le PCC a simplement déclaré que l'événement était une « auto-immolation » commise par les pratiquants de Falun Gong.

Ce fut un désastre, pas différent des désastres de feux précités. Mais pourquoi cela a-t-il été traité si différemment ? La raison en est simple. Tous ces feux, que ce soit dans le canton de Ji ou la ville de Luoyang, peuvent tous être reliés à l'incapacité des autorités à maintenir des systèmes décents de contrôle des incendies. Même quand un édifice est pauvrement équipé avec du matériel de prévention des incendies et qu'il est vulnérable au feu, les propriétaires d'entreprises peuvent quand même obtenir des autorités les licences pour faire marcher leurs affaires grâce à des trucs et même des pots-de-vin. Mais à cause de leur désir de diffamer le Falun Gong et d'influencer l'opinion publique contre lui, le PCC a diffusé à répétition l'événement de « l'auto-immolation » sur la Place Tiananmen, pour la toute première fois en détail, à l'échelon national, et depuis là au monde entier. Le régime de Jiang a fait ça parce qu'après 18 mois de persécution du Falun Gong, celui-ci se dressait toujours fermement et de plus en plus de gens avaient commencé à dire non à la persécution et à apporter leur soutien aux pratiquants de Falun Gong : « Pourquoi vouloir déranger les hommes et les femmes qui pratiquent ? S'ils veulent pratiquer le Falun Gong, laissez-les faire. Peu importe ! » Donc le régime a ressenti le besoin de non seulement tromper le public à propos du Falun Gong, mais d'inciter à la haine contre le groupe.

Lors du feu dans le canton de Ji, beaucoup de gens ont été témoins de personnes qui sont mortes quand elles ont sauté par les fenêtres des étages les plus hauts de l'édifice en flammes. Au moins plusieurs dizaines de corps ont été envoyés pour être incinérés. Pourtant, même avec autant de témoins visuels, les autorités ont quand même insisté que seulement « 10 personnes sont mortes et 16 ont eu des blessures mineures ». Nous pouvons nous attendre à ce qu'ils fassent rapport d'un plus grand nombre de morts plus tard, mais nous ne pouvons jamais nous attendre à ce qu'ils nous rapportent la vérité. Leur logique est, peu importe combien de personnes ont été témoin de la scène, ils ne sont qu'un petit groupe de gens de la région, comparé à ceux qui n'étaient pas sur la scène dans le reste de la Chine. L'appareil de propagande chinois, complètement contrôlé par le PCC, diffuse à des centaines de millions de personnes en Chine. Les populations locales ne sont peut-être pas dupes, mais d'autres gens pourraient l'être, parce qu'ils n'ont aucun moyen de connaître les faits. Convaincu par son mot d'ordre vicieux « la vérité n'est rien de plus qu'un mensonge répété des milliers de fois », le PCC est déterminé à tromper les gens par ses ruses audacieuses.

La même logique s'applique aussi à l'événement de « l'auto-immolation » sur la Place Tiananmen. Le 14 août 2001, six mois après que l'événement ait été mis en scène, l'Organisation Internationale de l'éducation et du développement des Nations Unies (IED) a publié une déclaration : « Selon les documents vidéos que nous avons, nous en sommes venus à la conclusion que cet événement a été mis en scène sous la direction du gouvernement chinois. » Les représentants du PCC présents à la réunion ont été rendus silencieux par une telle déclaration. En novembre 2003 un documentaire « Faux feux », qui fait une analyse en profondeur de l'événement, a reçu le prix lauréat au 51e festival international du film et de la télévision de Columbia. Alors pourquoi, quand le fait que « l'événement a été mis en scène sous la direction du gouvernement chinois » était déjà largement connu par la communauté internationale, le PCC nourrit-il encore audacieusement les Chinois de ses ruses empoisonnées ? N'est-ce pas basé sur la même logique ? Malgré que les faits soient largement connus à l'extérieur de la Chine, le peuple chinois, confiné derrière le pare-feu de l'information du PCC, est encore ignorant de la vérité. À l'intérieur du par-feu, seulement les voix et les informations que le PCC veut qu'ils voient et entendent sont reçues. Pendant ce temps, les gens n'ont pas le droit d'entendre les voix que le PCC ne veut pas qu'ils entendent. La soi-disant « liberté de parole des Chinois » est en fait « la liberté de parole du PCC ».

Les mensonges ne sont que des mensonges, même sous un déguisement exquis. Je me souviens d'une parole d'Abraham Lincoln : « Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps. »

Il y a près de dix ans, quand j'ai pris un taxi à Pékin, j'ai mentionné au chauffeur la vérité à propos de « l'événement de l'auto-immolation » sur la Place Tiananmen. Avant que je puisse en dire plus long il a dit promptement : « Tout le monde à Pékin sait que cet événement est faux ! » Même dans les villages ruraux reculés les gens sont au courant du fait que l'événement a été orchestré par le PCC. En 2006, quand j'ai parlé du Falun Gong avec ma cousine, elle a dit : « J'ai entendu dire que l'événement de l'immolation sur la Place Tiananmen est faux. J'ai entendu ça d'un conducteur de train quand je suis allée à la ville sur son wagon. Il a dit qu'il avait entendu que l'incident avait été inventé de toutes pièces et a même énuméré plusieurs points douteux dans la vidéo officielle de l'événement publié par le PCC. »

On ne peut pas masquer un feu. Quand de plus en plus de gens voient au travers des mensonges du PCC, ses voiles de déguisement vont être déchirés et son vrai visage démoniaque sera exposé au monde. Alors c'est sûr qu'il sera éliminé par le sabre de la justice.

Traduit de l'anglais au Canada