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Un nouveau Rapport sur le prélèvement d’organes annoncé par l’Organisation mondiale d’investigation de la persécution du Falun Gong

8 septembre 2012

(Minghui.org) L’organisation mondiale d’investigation de la persécution du Falun Gong (WOIPFG) a récemment publié de nouvelles preuves que le Parti communiste chinois (PCC) prélève des organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant en Chine. Sont inclus plusieurs enregistrements d’appels téléphoniques à Li Changchun, membre du Bureau politique du comité permanent et ancien chef du Parti provincial du Guandong ; Zhou Yongkang, secrétaire du Comité des affaires législatives et politiques (PLAC) et secrétaire du Comité central pour une gestion sociale complète ; Chen Rongshan, chef du Département des Greffes d’organes à l’Hôpital 205 de l’Armée de libération du peuple à Jinzhou, et des cadres de l’Hôpital 307 de l’Armée de libération du peuple à Pékin.

Le logo de la WOIPFG


L’appel téléphonique à Li Changchun mérite une attention spéciale. L’enquêteur de la WOIPFG l'a appelé au nom du chef du Bureau de Luo Gan (Luo Gan est un ancien membre du Comité permanent du Bureau politique). On peut y entendre Li explicitement admettre que Zhou Yongkang est chargé du prélèvement d’organes de pratiquants de Falun Gong. L’enquêteur de la WOIPFG a également appelé Zhou Yongkang au nom de Li Chuncheng, le chef du Parti provincial du Sichuan. Zhou n’y nie pas l’existence de prisons secrètes pour les pratiquants de Falun Gong. Il insiste juste pour n’en parler que sur une ligne sécurisée. Dans l’appel à Chen Rongshan de l’Hôpital 205 de l’Armée de libération du peuple, Chen a admis que certains des organes transplantés dans son hôpital viennent de pratiquants de Falun Gong, et que ceci a été prouvé par le palais de justice. Il a également admis que plusieurs hôpitaux en Chine sont impliqués.


Dans l’appel au cadre de l’Hôpital 307 de l’Armée de libération du peuple à Pékin, chargé des sources de reins, ce dernier a admis que leurs reins viennent de pratiquants de Falun Gong, et dit que plusieurs bureaux du gouvernement et des bureaux de la police sont impliqués. Le cadre a dit que puisque les camps de travail ne pouvaient pas offrir autant de reins qu’auparavant, la plupart des reins actuellement viennent des prisons des districts de Chaoyang, Haidian, et Xicheng à Pékin. Habituellement, les acheteurs doivent payer 200 mille yuans. Cette personne a dit également que la plupart des pratiquants de Falun Gong arrêtés n’ont pas révélé leurs noms et d’où ils étaient, donc sur le livre d’enregistrement, ils n’ont qu’un numéro pour toute identité [Note : en raison de la politique d’implication du PCC, les pratiquants de Falun Gong refusent souvent de donner leurs noms lorsqu’ils sont arrêtés, afin de protéger leurs membres de famille, collègues et associés.]


La WOIPFG enquête sur les allégations de prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong illégalement emprisonnés depuis 2006. Les résultats de l’enquête approfondie ont vérifié l’existence de ce crime, et que la plupart des organes proviennent de pratiquants ayant fait appel pour la justice au nom du Falun Gong, mais qui n’ont pas révélé leurs noms lorsqu’ils ont été arrêtés. Ils n’ont qu’un numéro sur les documents de l’Hôpital. Le prélèvement d’organes a connu un pic en 2003, et n’était pas un secret. Après 2003, la pratique a continué, mais plus secrètement.

David Matas, un avocat des droits de l’homme canadien, et David Kilgour ancient diplomate canadien, ont enquêté sur les allégations de prélèvement d’organes depuis 2006. Ils ont rassemblé une quantité considérable de preuves, vérifiant leur existence.


L’enquêteur de la WOIPFG a appelé des cadres de la Cour intermédiaire du peuple de Jinzhou, la Première Division de la Loi pénale. Il a demandé : je sais seulement que depuis 2001, nous avons obtenu des donneurs de rein via les tribunaux et les centres de détention, de ces donneurs jeunes et sains et qui pratiquent le Falun Gong. À présent il y a moins de tels donneurs. Donc nous ne savons pas si votre tribunal est capable de fournir de tels donneurs. L’interlocuteur a répondu : Cela dépend de votre situation, et nous devons aussi discuter avec nos supérieurs. Si tout est en règle nous pourrions être en mesure d’en fournir.


En demandant à un médecin du Département de transplantation rénale de l’Hôpital Minzu à Guangxi comment obtenir un rein rapidement, ce dernier a dit : Si vous voulez l’obtenir vite, vous devriez contacter le Dr Liao au Troisième Hôpital de l’Université de Zhongshan à Guangzhou. Ils ont un accès facile aux organes. Chaque semaine, ils font sept ou huit transplantions de foi et davantage de transplantations de rein. Le docteur a admis que le tribunal local était impliqué dans les transplantations d’organes.


Le 20 juillet 2012, la WOIPFG a publié la version le livre électronique Rapport d’investigation sur la persécution du Falun Gong. Il est composé de 22 volumes incluant 203 rapports et 4200 éléments séparés de preuve. Le second volume est spécifiquement consacré à prouver le prélèvement d’organes.

Le nouveau livre State Organs (Organes d’Etat], explore la pratique de prélèvement d’organes sur des prisonniers de conscience en Chine.


Un nouveau livre intitulé State Organs, à propos du prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant, a également été publié en juillet. Édité par David Matas et le Dr. Torsten Trey, directeur exécutif de Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH), le livre est une compilation d’essais écrits par des auteurs de sept pays qui partagent leurs points de vue sur les façons de lutter contre les crimes de prélèvement d’organes en Chine.


Le 24 mai 2012, le Département d’état des États-Unis a publié son Rapport de droits de l’homme 2011, qui notait que plusieurs médias et groupes de droits humains ont rapporté des cas de prélèvement d’organes de pratiquants de Falun Gong de leur vivant en Chine. Selon David Kilgour, co-auteur de Bloody Harvest – the killing of Falun Gong for their organs avec David Matas, le Rapport des droits de l’homme 2011 montre que le gouvernement américain croit qu’il y a suffisamment de preuves confirmant les allégations de prélèvement d’organes.

Il est aussi d’intérêt de noter que depuis juin 2011, le Département d’État des États-Unis a ajouté une nouvelle question à leur formulaire DS-160 de demande de visa pour les non-immigrants, Avez-vous jamais été directement impliqué dans la transplantation forcée d’organes ou de tissus corporels humains ?

Le Département d’Etat des Etats-Unis a ajouté une nouvelle question à leur formulaire DS-160 de demande de visa pour les non-immigrants.

M. Matas a commenté à propos de la nouvelle question : "C’est utile. C’est un bon précédent pour d’autres pays. Je suggérerai que la question soit ajoutée pour le Canada. La réponse de chaque demandeur de visa sera vraisemblablement non, mais la question sert un but, car une personne peut perdre son statut acquis en y répondant incorrectement. La question devrait être ajoutée aux formulaires de demande de visa d’immigration. "

Traduit de l'anglais en Europe